Présentation de Ryuko Tsukimi, un pantin dans la brume. [100%]

Tsukimi

Ryuko

In Rp...

• Âge : 22 ans
• Nom : Tsukimi
• Prénom : Ryuko
• Nindo : Chaque décision prise ferme à tout jamais l'accès aux autres possibles et amène avec elle son lot de regrets.
• Village : Kiri
• Clan : Tsukimi (?)
• Grade : Juunin
• Bingo Book

On n'oublie pas un visage...

Ryuko Tsukimi est un jeune homme de petite taille, en effet il ne dépasse pas les 1m70 et n'est pas bien gros non plus, puisqu'il avoisine les 55 kilos. En réalité, on pourrait même dire qu'il est un peu maigre. Il est âgé de 22 ans, mais ne donne pourtant l'impression que d'en avoir 17 ou 18.
Les traits fins de son visage viennent renforcer cet aspect juvénile et fragile. À cela s'ajoute des lèvres délicatement dessinées et une pilosité faciale quasiment inexistante. Pourtant, si on y regarde de plus près, on peut voir un visage accablé par les rides. Son front constamment plissé et des cernes béantes viennent rappeler que derrière tant de douceur se cache une âme torturée.
Mais si vous croisez Ryuko au coin d'une ruelle, ce n'est pas sa chevelure blond cendré, taillée mi-long et constamment ébouriffée, qui va capter votre attention, mais bien les deux abysses bleutés qui lui servent d'yeux. La couleur profonde de ses globes oculaires attirant immédiatement le regard, puisqu'elle est mise en valeur par l'obscurité des cernes qui les entourent.
En total contraste de tout le reste de son corps à l'allure fragile, les mains du jeune homme semblent usées et dégagent une impression de puissance, comme s'il avait passé toute sa vie à travailler avec. Ses doigts, affinés par des années d’entraînement, viennent finir de trahir son appartenance aux adeptes de l'art de la marionnette. Sa morphologie s'étant adaptée au fil du temps à sa spécialité et lui assurant une dextérité infaillible.
En ce qui concerne les vêtements, Ryuko enfile ce qui lui tombe sous la main, préférant tout de même les couleurs peu extravagantes, qui lui permettent de se fondre dans la masse de façon discrète.
Cependant, il ne se sépare jamais d'une petite sacoche attachée à sa ceinture, contenant un parchemin de taille moyenne et tout le reste de l'équipement ninja. Sur ce bout de papier se trouve dessiné à l'encre noire un sceau Buttai Shikki Fuuinka, prenant à lui seul toute la largeur du support. A l'intérieur de celui-ci se trouve scellée une marionnette. Sa toute première marionnette, qu'il reçut lorsqu'il était enfant.
 

Dans les méandres de mes pensées...

Ryuko a un caractère plutôt timide au premier abord, mais il n'en est pas introverti pour autant. Une fois qu'il a appris à connaître une personne un minimum, il se dévoile peu à peu, laissant place à un caractère plutôt social et dynamique.
Pourtant, Ryuko est bien loin d'avoir confiance en lui et il a constamment besoin du soutient des autres pour l'épauler. C'est le genre de personne à rester sous la protection des personnes plus fortes que lui, quitte à perdre tout pouvoir et à n'être qu'un suiveur. Le leadership, très peu pour lui, ça s'effraie. Il a déjà du mal à prendre ses propres responsabilités, alors être responsable des autres c'est inenvisageable pour lui.
Ryuko est rongé par le doute et ne peut prendre une décision trop importante sans hésiter longuement. Son imagination prend très souvent le dessus, l’obligeant à envisager des situations qui n'ont que très peu de chances de se produire. Il a perpétuellement peur de regretter une action et s'attarde très souvent sur ses souvenirs, considérant la mémoire comme une des plus belles caractéristiques du mental. Son esprit est donc constamment tourné vers le passé. En somme, sa peur de faire le mauvais choix atteint un stade proche de la névrose. Chaque décision à prendre est pour lui l'objet d'un dilemme insoutenable.
C'est pour cela qu'il trouve dans les marionnettes une certaine paix émotionnelle, car celles-ci lui permettent de se détacher psychologiquement des actions qu'il effectue, remettant la responsabilité des conséquences de ses actes sur ses pantins.
Bien qu'il soit conscient du fait que c'est sa manipulation qui est à l'origine du mouvement de ses machines et que seul son contrôle leur permet d'agir, il n'éprouve pas de remords tant que ce sont ses marionnettes qui accomplissent les tâches à sa place. Il entretient ainsi avec ces objets inanimés une relation très fusionnelle et les considère comme une des choses ayant le plus de valeur dans sa vie.
C'est ainsi que, sur le champ de bataille, Ryuko reste toujours en retrait. Il n'est pas à l'aise avec le sang et a besoin de prendre son temps pour être sûr de la meilleure action à faire et des conséquences qui en découleront.  
 

Mon histoire ...

Prologue :

Hiver 74 :

Par une rude journée de grand froid, une femme accouche d'un enfant dans les locaux des services médicaux du village de Kiri. Malgré le caractère non désiré de l'enfant, la mère fût submergée par un amour maternel à l'encontre de son fils. Elle prit donc la décision de l'élever seule, le père n'ayant été qu'une aventure d'une nuit. Après mûre réflexion, elle décida que son fils se nommerait Ryuko Tsukimi.

An 75 :

Un an plus tard, le déclenchement de la 4ème grande guerre ninja remit en cause tous ses projets d'avenir qu'elle avait imaginé pour elle et son fils. Elle n'y échappa pas, étant une jeune shinobi en âge de combattre, elle fût enrôlée dans l'armée des forces alliées, laissant son fils aux mains des institutions du village de Kiri.
Sur le front, elle rencontra un séduisant ninja natif de Suna, dont elle tomba éperdument amoureuse. C'était le genre d'homme d'une beauté troublante, qui laissait flotter derrière lui, en suspens, une atmosphère mystérieuse et familière. De sorte que, lorsque son chemin rencontrait celui d'une autre personne, même brièvement, il restait toujours gravé dans sa mémoire. Le nom de cet homme, originaire d'un village étranger, était Chikamatsu Ganki.

Hiver 76 :

La victoire de l'alliance shinobi marqua la fin de la 4ème grande guerre Ninja. Malgré leurs origines différentes, les deux amants décidèrent d'aller s'installer ensemble à Kiri, fondant ainsi une famille, dont bénéficierait le petit Ryuko, alors âgé de deux ans.

Été 76 :

Plusieurs mois se sont écoulés depuis la fin du conflit, mais la période de prospérité fût de courte durée et les tensions du passé commencèrent à refaire surface. Le village de Kiri se referma de plus en plus sur lui-même. Néanmoins, on laissa le jeune homme originaire de Suna rester. Il semblerait qu'il avait fini par gagner la confiance des gens de son entourage. De plus, sa bien-aimée, ayant été d'un grand soutient sur le champ de bataille durant la guerre, fût promu à un poste d'ANBU, assurant ainsi la protection de la Mizukage au péril de sa vie.

An 87 :

Ayant suivi sérieusement les cours de l'académie de Kiri pendant presque une dizaine d'années, Ryuko Tsukimi passa avec brio l'examen Chuunin à l'âge de 13 ans. Mais ce qu'on lui enseignait lors des heures de classes n'était pas ce qui le passionnait le plus. Il avait toujours été fasciné par les marionnettes de son beau-père et par la façon dont celui-ci manipulait ces dernières avec grâce et précision. C'est ainsi, que Chikamatsu Ganki transmit son amour pour les pantins à son beau-fils et qu'il commença à lui apprendre tous les rudiments de cet art, dont les professeurs de l'académie de Kiri n'avaient pas le savoir.

An 94 :

18 ans s'étaient écoulés après la victoire de l'Alliance Shinobi, lorsqu'une tentative d’assassinat fût lancée contre la Godaime Mizukage. S'opposant à l’assaut lancé par Tsuku Hakka, la mère de Ryuko Tsukimi perdit la vie. Son sacrifice fût vain puisqu'il ne permit pas de sauver Meï Terumî . La famille Tsukimi, bien qu'éplorée, dû rapidement faire son deuil, car l'insécurité qui s'était emparée de Kiri, suite à l'absence de dirigeant, ne laissait pas la place aux sentiments. Pourtant, le chagrin que ressentait Ryuko était bien réel, seulement il ne faisait pas bon de se perdre dans les méandres du passé, lorsque le présent auquel il était confronté regorgeait de dangers. Toute l'attention de Ryuko était dévouée à éviter les ennuies aux maximum, et il ne pouvait en être autrement à cette période sombre de l'histoire de Kiri. Quiconque ne prenait garde, se retrouvait vite mêlé à des affaires criminelles ou autres règlements de compte, qui rythmaient le quotidien du village de Kiri.

Hiver 96 :

La nomination d'un nouveau Mizukage, Hayabuza Ryuku, permit à Kiri de retrouver une certaine paix intérieure, voyant le taux de criminalité diminué. Ryuko Tsukimi pensait enfin pouvoir retrouver une vie stable, mais c'était sans compter l'événement qui rebouleversa sa vie et façonna sa personnalité actuelle.

Histoire :

Après une longue journée passée à l'académie de Kiri, Ryuko se dirigeait vers son domicile, une petite bâtisse en pierres blanches, située dans un quartier tranquille, un peu excentré du centre-ville. Alors qu'il franchissait le seuil d'entrée, Ryuko fût frappé d'effroi.
Tout le logis avait été retourné de fond en comble, la plupart du mobilier était en miettes et les murs étaient recouverts de fines gouttelettes, donnant l'impression qu'ils suintaient. La table du salon était scindée en deux, les fenêtres cassées, les portes explosées, une chaise était arrivée dans la cheminée et le sol était jonché de grains de riz et d'autres résidus de nourritures s'étant échappés des pots tombés à terre, en même que l'armoire sur laquelle ils résidaient auparavant. Même les marionnettes de son père n'avaient pas été épargnées par le saccage.
La scène laissait place à deux hypothèses, un pillage, ou une lutte.
Scrutant la maison dans les moindres recoins, et ne trouvant aucune trace de son beau-père, Ryuko finit par s'endormir, épuisé par le choc émotionnel qu'il venait de vivre. Le lendemain, et les jours qui suivirent, il l'attendit, sans relâche, questionnant nuits et jours les habitants pour savoir s'ils n'avaient pas la moindre information sur l'endroit où se trouvait son parent. Ryuko était anéanti, cet homme qui l'avait élevé et aimé ne pouvait avoir disparu de la sorte du jour au lendemain. C'est alors qu'au fur et à mesure de ses recherches, il se fit l'écho de la rumeur qui circulait dans son dos. Son beau-père serait rentré à Suna, n'ayant plus d'attache ici.
« Impossible », songea le jeune ninja, si cela avait été le cas, il aurait sûrement vu des signes précurseurs. Et vu la qualité de la relation qu'il entretenait avec Chikamatsu Ganki, celui-ci en aurait sûrement parlé si partir avait réellement fait partie de ses projets.
Réfutant de prime abord cette hypothèse, l'absence prolongée de cet être qu'il chérissait tant, finit par fissurer ses convictions, laissant ainsi le doute s’immiscer et torturer son âme.
Après plusieurs longs mois d'absence, Ryuko se fit une raison. Si tout le monde pensait qu'il avait été abandonné, alors c'est qu'il l'était. Réalisant qu'il allait vivre seul à présent, Ryuko décida de ranger la maison, restée en désordre jusqu'alors, afin d'avoir un endroit décent où vivre. C'est alors qu'il découvrit, parmi les décombres, une marionnette.
Il reconnut immédiatement le style de son père. Cette imbrication de multiples pièces plus petites les une que les autres, ces mécanismes d'une complexité sans égale, et un rendu sans pareil. Un savoir propre au peuple de Suna. La seconde chose qui sauta aux yeux du jeune homme fût la ressemblance entre cette marionnette et la sienne. Son père, c'est ainsi qu'il le considérait malgré l'absence de lien biologique, le lui avait offert le jour de ses 5 ans. Son apparence ressemblait à celle d'une méduse, composée de 8 tentacules, d'une dizaine de filaments et d'un axe central vertical, le tout relié à une sorte de tête. Étrangement, la marionnette qu'il avait devant lui semblait être une version miniature de la précédente. Elle était tellement petite qu'elle pouvait loger au creux d'une main. Après l'avoir retourné sous tous les angles, il sembla à Ryuko que celle-ci ne contenait aucune arme à l'intérieur. Pourtant, il était clair qu'un mécanisme était bien présent. Cependant, impossible de le mettre en marche, il était trop complexe, et cela dépassait le savoir, pourtant avancé du jeune homme, sur la science des pantins.
Après avoir ressassé bon nombre de souvenirs, une question vint hanter Ryuko. Pourquoi ce petit objet avait-il réchappé au saccage ? Et si … ? Et si son père l'avait laissé afin de lui délivrer un message ? Se sentant envahi par une bouffée d'espoir, une pensée traversa l'esprit de Ryuko. Et si son père n'avait pas quitté Kiri de son plein gré ? Et d'ailleurs pourquoi avoir mis le logis dans un tel état ? S'il avait seulement voulu partir, il aurait pu quitter la ville sans retourner la maison, laissant tout en l'état.

C'est avec une conscience dérangée et emplie de doutes et d'incertitudes que le jeune homme continue à vivre sa vie de ninja et à servir son pays, nourrissant secrètement un désir qui grandit chaque jour et le ronge de l'intérieur. Le désir de partir infiltrer Suna pour découvrir la vérité sur la disparition de son père.

Mon clan, mon honneur

Histoire de clan : La famille Tsukimi n'est pas vraiment à clan à proprement parler, car elle ne joue pas un rôle important dans la société de Kiri et est très peu connue. C'est une famille comme il y en a tant d'autre, commune et anodine. La mère de Ryuko n'ayant pas gardé contact avec ses parents, son fils n'a aucun lien social avec sa famille biologique et ne connait donc pas son histoire.

Vie

Privée