Zero
Black Coat
In Rp...
• Âge : 51 ans
• Nom : Nuregami
• Prénom : Zael
• Surnom: Zero, Black Coat
• Nindo : Tout les ténèbres du monde pour le sourire d’un ange.
• Clan : Aucun
• Grade : ANBU - Membre de l’akatsuki - (passage par recrutement en rp si possible)
•
On n'oublie pas un visage...
On n’oublie pas un visage ! Voilà qui est parfaitement vrai. Cependant Zero ou plutôt Zael fait partie de ceux désirant le plus au monde se faire oublier. Son visage, son identité, sa vie, tout doit disparaître. C’est pour cette raison qu’il a pris la décision de voiler son faciès sous le capuchon de son manteau noir, cessant ainsi d’être, devenant le néant, devenant Zero. Malgré tout il ne pourra jamais oublier celui qu’il fut par le passé. Les miroirs sont ainsi faits. Dans leur sadisme de froideur placide, ils nous renvoient inéluctablement l’image de la réalité. Cette vérité dévoilant l’image d’un homme consumé par les ombres. A L’instant où les ténèbres prirent l’ascendant sur son âme, le temps, lui, cessa d’être un fardeau, l’ayant ramené à l’âge de ses trente ans. Son apparence étant celle d’un homme dans la force de l’âge. Et ces précisément sous cette apparence qu’il se trouve actuellement. La couleur mate de sa peau laisse présumer d’une origine propre aux habitants du pays de la foudre. Ses cheveux couleurs cendre lui descendent jusqu’au bas de la nuque. Sa longue frange est séparée en deux parties de part et d’autre de son visage en de multiples mèches, dégageant un front ample et net. Les traits de son visage sont à la fois fins et affirmé. Les hélix de ses oreilles pointes vers l’arrière contrairement à son manteau pointant légèrement vers l’avant. Ses lèvres quant à elle son pleine et assez large. Ce trait physique trahissait jadis son état d’esprit ce qui n’est désormais plus le cas ; Zael ne laissant plus la moindre émotion apparaître sur son visage, et cela même lorsqu’il porte son capuchon. Son regard est sans doute la chose la plus marquante chez lui car, il est parfait contradiction avec son expression austère. Ses yeux, oscillant tantôt entre l’or et l’ocre sont d’une intensité tel qu’il peut être difficile de soutenir son regard. Il n’y dégage à proprement dit aucune humanité et semble mettre votre âme à nue. Qui plus est les traits de ses sourcils fin et vif convergent vers le bas comme pour vous inviter à rejoindre cet abysse éthéré dont l’or est la malédiction.
D’un point de vu physique, Zael impressionne par sa taille qui avoisine le mètre quatre-vingt-dix, mais il n’est pas particulièrement musclé. Sa carrure est pour le moins classique, voir inférieur à la moyenne de ce que pourrait être un shinobi. Cela est dû pour la simple et bonne raison que l’homme au manteau noir n’a jamais connu le processus d’entrainement d’un ninja, pour ainsi dire, il n’en a jamais été un. C’est également pour cette raison qu’on ne trouvera dans son accoutrement rien qui puisse l’associer à un shinobi.
Quand certain combattant se part de tout un arsenal d’arme et de vêtement adapté, Zeal lui, ce dote d’un apparat pour le moins étrange afin de devenir Zero. Un long manteau noir recouvre entièrement sa silhouette. Celui-ci possède une double fermeture en bas et en haut permettant aussi d’ouvrir le bas afin de laisser les deux pans du manteau voler au gréer des vents tout en gardant le haut du vêtement fermé. Le vêtement est impeccablement taillé et semble avoir été fait sur mesure pour son porteur. Il possède également un capuchon servant à cacher le visage de son utilisateur. De part et d’autres de ce dernier descendent deux fins cordons argentés servant à la refermer. Les extrémités du capuchon sont également reliées par une chaîne d’argent. Une paire de botte, de gants ainsi qu’un pantalon également sombre accompagne la tenue. La matière dont sont faits ces vêtements semble inconnu. Cela ressemble étrangement à du cuir sans en être vraiment. Une aura sinistre s’en dégage comme s’il s’agissait d’une entité consciente. Il n’est pas étonnant que les rumeurs circulants à son sujet, le surnomme comme étant « L’homme au manteau noir », mais nul en connaît réellement sa véritable identité.
Sa tenue de civile quant à elle est des plus communes. Un simple pantalon beige surmonté d’une chemise blanche suffise à l’habiller. Lorsqu’il ne fait pas appel aux ténèbres pour rajeunir son corps, il lui est impossible de lire un manuscrit sans porter ses lunettes à la monture noire et au verre rectangulaire. Malgré son âge avancé dans son corps jeune, Zael reste d’une droiture et d’une prestance inébranlable. Il arbore par nature une posture affirmé, inspirant force et conviction. Telles sont ses deux identités : Zael, le grand docteur archéologue, ethnologue de son temps et Zero, l’homme au manteau noir.
Il y a cependant une dernière chose à savoir. Le corps de Zael, n’est rien de plus qu’un voile trompeur destiné à leurrer ses semblables mortels. La vérité est qu’il s’agit d’une coquille vide. Son âme ne lui appartient plus. Elle reste enfouie dans son corps le plus claire du temps, mais n’en est nullement rattaché. Il est nécessaire de comprendre que ce corps n’est rien de plus qu’une marionnette manipulé. L’âme de Zael ne se manifeste que lorsqu’il fait appel au manteau noir. Pour ainsi dire, l’âme de Zael est le manteau noir. Sous sa forme humaine son âme se trouve à l’intérieur de son corps, mais sous la forme de Zero, l’âme prend la forme du manteau noir pour se retrouver à l’extérieur de son corps.
Dans les méandres de mes pensées...
A l’image de la vie qu’il mène, Zael possède une personnalité pour le moins dichotomique. Cette opposition rend la lutte dans les méandres de son être particulièrement paradoxal. On pourrait imaginer son cas pathologique par deux d’entités distinct. L’une formée de lumière et l’autre d’ombres se défiant sans relâche pour la suprématie de cette âme. Cependant à mesure qu’elle s’affronte, s’acharne l’une contre l’autre, peu à peu, avec une virtuosité exaltée de passion, elles se mélangent, fondent l’une dans l’autre en une symbiose parfaite. Ce qu’il en ressort ne peut être plus imparfait, plus humain. Il n’est n’y meilleur, ni inférieur, tout simplement et mirobolamment différent. Nulle lumière, nulles ténèbres, ni Zael, ni Manteau-Noir, il est le néant absolu, il est Zero.
Afin de mieux discerner son devenir, il faut avant tout se concentrer sur ce qu’il fut jadis, avant de se recentrer sur son présent.
Zael Nuregami était un archéologue et ethnologue particulièrement reconnu dans son pays d’origine, celui des nuages. Doté d’une grande intelligence ainsi que d’un immense savoir sur les différentes civilisations passées et présentes du monde shinobi. D’une nature méthodique, il ne pouvait s’empêcher de tout rationnaliser en cherchant logique et calcule à ce qu’il ne parvenait à interpréter. Possédant également un esprit fin, il en demeurait pas moins ouvert. Il était inimaginable qu’un ethnologue se permette ce genre de fermeture. Ses expéditions menées aux quatre coins du monde connu lui ont permis de connaître et partagé moult culture plus variés, plus riches, plus exotérique les unes que les autres. Tous ces voyages ont eu une grande influence sur l’homme qu’il est devenu. Toujours prêt à aider son prochain, ainsi qu’à faire évoluer la société vers un avenir radieux, son amour pour l’humanité ne pouvait être transcendé que par l’amour éprouvé pour sa chère et tendre épouse, ainsi que pour sa fille adorée.
Sa famille était à ses yeux le plus précieux des trésors. Zael se trouvait être un homme d’une grande vertu, généreux et bien veillant, mais plus que toute chose, il était quelqu’un de passionné. Bien entendu, il n’était pas exempté de défaut. En effet, si le savoir portait un maux, il s’agissait bien entendu de l’arrogance et cela, Zael ne possédait pas la sagesse suffisante pour la réprimer. Il avait de temps à autre cette attitude prépondérante envers autrui, qui pouvait en énerver plus d’un. Il agissait ainsi de façon assez inconsciente. Inutile de tenter de le remettre à sa place, il n’arrivait guère à admettre se défaut de caractère car, l’arrogance ne venait jamais seule, emmenant avec elle son lot d’entêtement ainsi que la crainte cruelle d’avoir tort et, indirectement, la crainte de ne pouvoir contrôler ce qu’il l’entoure. Il s’agissait là d’une des rapports qui influait grandement sur son esprit rationaliste. Sa plus grande crainte étant celle de l’indicible, ce qui ne peut être vu, ne peut être perçut, ne peut être comprit et par conséquent, ne peut être contrôlé. Sa nature sur protectrice envers ceux qu’il aimait était en partie due à cela. Pourtant la chose ayant le plus de prise sur son existence se trouvait être quelque chose d’aussi d’inénarrable qu’immuable, perçut par les mortels comme étant le destin. Cela, Zael ignorait qu’il l’apprendrait un jour à ses dépens, devenant ce qu’il redoutait le plus, un mystère insoluble.
Zero étant l’hétéronyme parfaite de cette représentation abstraite. Pour lui donner jour, il est nécessaire de laisser place au Manteau Noir, l’autre partie de l’âme du chercheur bienveillant, celle consumée par les ténèbres.
Cette essence obscure émergea lorsque l’esprit de Zael entra en contact avec l’affliction absolu qu’est Majora Shéogora. Déchirée puis rassemblée durant un millier de cycle, il en ressorti une existence mise à nue, doté de la part d’ombre la plus pure qui soit.
Le Manteau Noir est à la fois le mieux et le pire de ce que l’on puisse tirer d’un être humain et par conséquent de Majora. Nombreux philosophes tiendrons à dire que tout un chacun possède ses propres notions de bien et de mal, celles-ci étant inhérentes à sa perception de la réalité. En ce qui concerne Majora, et selon sa compréhension de l’existence, le mieux pouvant être tirée d’elle étant la condamnation du genre humain dans sa globalité pour nous autres. Elle qui faillit jadis engloutir le monde par un simple caprice. A l’image de sa préceptrice, les conceptions fondamentales du manteau noir sont inversées. Le bien devenant mal et le mal devenant bien. De ce fait, il est persuadé d’accomplir une tâche nécessaire au maintien de l’équilibre de toute chose. Afin que le bien puisse exister, il lui est indispensable de posséder son penchant sombre, sans quoi, la vie ne pourrait exister. Si le monde baignait dans une bonté sans limite, cela reviendrait à l’effacer tout simplement car, pour apprécier la douce sensibilité de l’existence il est absolument nécessaire d’en connaître les tourments. La lumière ne pouvant exister dans les ténèbres et inversement. Le manteau noir incarne cet aspect sombre, tandis que Zael, lui, brille de mille éclats. Une fois unis, ils forment l’équilibre entre tous les plans de l’univers. A la fois partout et surtout nulle part. Ils sont l’entre deux, le sixième apôtre, Majora Shéogora, l’âme du monde.
Tel est Zero, à la fois messie et martyre, héro et pantin, bon et mauvais, sage et dément. Il est paradoxalement universel.
Jamais je n'oublierai...
Journal de Zael Nuregami
Préface : An 76J’ai toujours trouvé fascinant cette passionnelle vivacité qui me saisit lorsque je replonge dans le passé de ce monde pour en desceller les secrets. Ramener à lumière les messages laissés par nos aïeuls afin de pouvoir transmettre leur savoir ne cesse d’inspirer ma noble cause.
Je me nomme Zael Nuregami, grand chercheur renommé de mon état. Agé de trente et une années Je suis originaire du pays de la foudre. Actuellement détenteur d’un doctorat en archéologie, je suis sur le point d’en acquérir un deuxième dans le domaine tant controversé de l’ethnologie. Allant de pair avec l’exploration du passé, l’étude des peuples m’a toujours fascinée.
Vous lecteurs, de ce manuscrit, vous demandez sans doute ce qui me pousse à vous narrer qui je suis. Et bien sachez-le, je fais cela pour la postérité. Comme tous les sages ayant légués leur connaissance au travers des âges par l’intermédiaire d’écrit, je désire faire de même en transposant les moments essentiel de mon existence dans ce journal ; ceci dans l’espoir que d’ici plusieurs siècles un archéologue avisé puisse entrer en possession de cet ouvrage pour, par la suite, faire part de mes découvertes à ses semblables. Il s’agit en quelque sorte de mon cadeau fait au monde, en espérant que l’avenir me réserve de quoi l’alimenter cet ouvrage de mille et une vertus.
Préface 2 : An 54 à 76Avant toute chose il m’incombe de faire un résumé des trente premières années de ma vie et du chemin qu’il m’a fallu arpenter pour devenir celui que je suis à présent.
J’eu la chance de venir au monde dans le cercle très fermé de la bourgeoisie. Mon père était un riche commerçant de soie et d’épice, reconnu dans le pays de la foudre pour la rareté de ses marchandises. Fils unique, j’étais bien entendu prédestiner à quérir ce si grand héritage.
Dès mon plus jeune âge, je fus initié aux commerce, à la gestion, aux mathématique, mais également au art plus humaniste, tel que l’art et la poésie. Cependant l’étude de l’histoire ne tarda pas à prendre le dessus sur le reste. Constatant que je débordai d’intelligence, mes précepteurs ne manquèrent pas de me guider vers ce domaine dans lequel j’excellai. En effet, il m’était possible de retenir un ouvrage dans son intégralité simplement en le lisant. Ce don me prédestinait aux plus grandes écoles. Celle de Mishima fut mon foyer durant de longues années et continue de l’être car, il m’y arrive encore d’y enseigner à ce jour. Lorsque mon père ne fut plus en âge de gérer l’entreprise familial, celle-ci fut transmise à mon cousin le plus âgé nommé Akira. Je n’ai jamais eu confiance à lui et je ne doutai pas un instant de sa stupidité contemplative allait mener ce grand héritage à sa perte, mais j’étais bien loin de tout ceci.
Diplômé l’âge de vingt-deux ans, je partis déjà explorer le monde dans le but de poursuivre l’acheminement de la thèse qui m’avait valu mon diplôme : « Les précurseurs du Ninshuu », doctrine bouddhisme glorifiant l’élévation de l’âme par la maîtrise du chakra.
Mon premier voyage se fit au pays des neiges, ce fut là-bas que je rencontrais ma nymphe des glaces, ma chère et tendre Youko Ona. Ensemble nous parcourûmes les quatre coins du monde connu, loin des conflits de la guerre. Ce fut au terme de six longues années de voyage que je décidai de retourner dans mon pays natal. Je profitai également de cette occasion pour lui demander sa main, ce qu’elle accepta, me comblant ainsi de bonheur.
An 76 : (retour)Moi et Youko somme désormais mariée depuis plusieurs mois et nous passons des jours heureux dans mon domaine au pays de la foudre. Je suis actuellement en train de finaliser ma thèse pour mon second doctorat, malheureusement les nouvelles provenant de l’est sont inquiétantes. Il est fait mention d’une quatrième grande guerre Shinobi qui devrait avoir lieu aux frontières de notre pays. Ces dernières sont toutes verrouillées empêchant les expéditions nécessaires à mes recherches. J’espère cependant que rien ne nous arrivera. Mon influence renommée m’a permis d’apprendre que l’ensemble des bijuus étaient impliqués dans ce conflit. J’ignore ce qu’il va en ressortir, mais il me faut aussi veiller sur ma bien aimée. Sa santé commence à vaciller, je crains qu’elle ne puisse fuir précipitamment le pays si la situation l’exige
An 76 mois 8:Ô joie, Ô exaltation. Ô mille passion… La guerre est enfin terminé, nous avons gagné, nous nous en sommes sorties. L’humanité est sauvée, mais ce n’est pas tout. Mettant intéressé aux évènements majeurs de ce conflit, j’ai pu avoir accès à de nombreux rapports de bataille, dont l’un faisant directement référence à un discours de ce fameux Madara Uchiha.
Durant mes années de recherches sur les premiers expérimentateurs de l’art du Ninshuu, je fus à plusieurs reprises confrontés à des fresques se référant au Rinnegan. Grand chercheur rationaliste que je suis, je n’ai jamais voulus croire à son existence, préférant associer ce doujutsu à une allégorie de la sainte déité.
Qu’elle sot avais-je été.
Le Rinnegan existe belle et bien. Sa représentation n’est nullement dût à de quelconques forces fantasmagoriques, mais aux conséquences d’une mutation génétique.
Le Rikudo Senin, moine associé à ce doujutsu, n’était également pour moi qu’un mythe, mais les rapports (dont la véracité est formelle), lui attribuait le nom d’Otsutsuki Agoromo. Si ces informations se révèlent exacts, ma thèse sur le Ninshuu s’apprête à prendre un tournent radical.
Il me faut découvrir l’histoire de cet homme. Qui sait vers quelle vérité invraisemblable ces recherches vont me mener ? Peut-être l’humanité aurait-elle droit à un avenir radieux. J’ai bon espoir d’y trouver les connaissances qui me permettront de changer le monde afin de faire cesser tous ces conflits. Un monde de paix… Peut-être qu’en fin de compte, une telle idéologie n’était pas si utopique que cela.
An 77 mois 2 :Six mois ce sont écouler depuis cette nouvelle qui semble avoir bouleversé ma vie. Chacune de mes journées sont rythmées à mille à l’heure. J’essaie d’obtenir les financements nécessaires à mes prochaines expéditions, ce qui ne devrait pas être difficile à quérir. En effet, il n’est pas sans dire que le nom de Nuregami sonne telle une douce mélodie dans les oreilles de la haute société bourgeoise. Je ne peux que compter sur les ressources fournies par cette dernière depuis que mon cousin a laissé s’effondrer l’entreprise familiale en dilapidant notre argent dans l’alcool et les jeux.
La santé de mon épouse ne s’est guère stabilisée. J’ignore qu’elle mal l’assaillit, mais l’inquiétude ne cesse de me ronger. Je suis désormais partagé. Malgré mon excitation grandissante à l’égard de mes recherches, je n’ose abandonner ma dulcinée à son sort. Il va me falloir faire preuve de patience en espérant que les médecins finissent par trouver un remède à ses maux.
An 77 mois 9 :Les médecins sont enfin parvenus à trouver une raison au mal-être de Youko. Il s’agit d’une maladie génétique et par conséquent incurable. Son propre corps se retourne contre lui-même, nuisant ainsi à sa santé. Lorsque je l’ai appris, cette nouvelle ma effondrée. Heureusement ma tendre épouse a fait preuve d’une force d’esprit qui me faisait défaut à cet instant. Sa bonté couplée à sa clémence me permit de relativiser. Elle me dit que rien n’étais encore joué. Désireuse de vivre pour nous, je décidai d’en faire de même. Ayant usé de toutes les ressources à ma disposition, j’ai fait venir les plus grands médecins pour tenter de la guérir.
An 77 mois 12 :Les remèdes font effets et son état de stabilise.
Je n’ose encore lancer mon expédition malgré les financements que l’on m’a accordés.
An 78 mois 3 :Je pars demain à l’aube. Je n’aurai jamais osé m’en aller sans les supplications incessantes de mon épouse. Elle ne veut pas être un frein à mes rêves et à tout fait pour m’inciter à partir. Elle semble aller de mieux en mieux depuis son traitement, c’est pourquoi j’ai décidé d’accepter de partir en sachant que je ne tarderai pas à revenir. En effet, la première expédition a lieu dans le pays d’origine de ma femme, celui des neiges. Là-bas se trouve un site de fouille peu connu qui servira de point de départ à mes recherches.
An 78 mois 6 :Me voici de retour après trois longs mois de recherches infructueuses. Mal seul consolation fut d’être accueillit, à mon retour, par une épouse en pleine santé. Sa douce présence suffit à consoler la perte de ces mois passés dans le froid.
An 81 mois 5 :Cela fait quelque année que je n’ai pas écrit dans ce journal, pour la simple et bonne raison que rien d’important ne s’est écoulé dans ma vie jusqu’à présent. Mes recherches n’avancent guères au point ou cela en est complètement décourageant. Durant ces dernières années en plus du pays des neiges j’ai également mené des expéditions au pays de thé, des oiseaux, ainsi que du vent (à l’aide d’une autorisation spécial), mais elles ne m’ont rien apprise si ce n’était ce que je savais déjà. Je peste à l’égard de Konoha qui m’a refusé l’accès à la stèle des Uchihas. Cette dernière aurait pu être la clé me permettant d’ouvrir cette porte de confusion qui me barre la route depuis maintenant plusieurs années. En soit, qu’ils aillent au diable. Je dois repartir à zéro. Cela me semble être la meilleure chose à faire pour le moment.
An 81 mois 6 :Enfin. J’ai finalement compris pourquoi tous ces efforts ne menaient à rien, pourquoi il n’y avait pratiquement aucune trace du Rikudo Senin dans le Yuukan. La raison est simple, il n’y a jamais vécu ! Cette conclusion, je la dois à mes recherches en ethnologie. Beaucoup de gens l’ignorent, mais le Yuukan à subit de nombreux flux migratoire durant les siècles avant notre ère. De nombreux peuples originaires des terres du nord ont convergé vers le sud. Il s’agit là d’une des principales découvertes qui justifient la diversité ethnique des clans et des peuples de notre continent. La raison de cet immense flux migratoire a toujours été inconnue et constitue encore à ce jour un grand mystère. Il est possible que ces peuples aient emporté avec eux les légendes concernant le Rikudo Senin. Cela expliquerait pourquoi il est impossible de trouver des temples plus anciens de trois siècles dans cette contrée.
Si ma théorie et fondé, ma prochaine expédition me mènera au-delà du yuukan dans ce pays qu’on appelle qu’on nomme « le pays des éléments »
An 81 mois 9 :Il s’agit là de ma dernière chance. Je ne recevrai plus aucun financement après cette expédition. Je pars dès que possible. Youko, dont la santé s’est grandement amélioré désir m’accompagner ce que j’ai accepté avec grand le plus grand plaisir. Cela me rappelle le temps où nous étions plus jeune et où nous arpentions le monde ensemble.
An 82 mois 1 :La nouvelle année s’est passée sur les sentiers battus. Nous arrivons enfin au pays des éléments. Ce dernier ne nous est nullement inconnu pour l’avoir parcouru à de nombreuse reprise durant notre jeunesse. Ce pays doit son nom sa géologie particulière et à ses frontières avoisinant de nombreux autres pays. A l’ouest de trouve la grande mer du serpent bleu, au nord se trouve une région arctique appelé le pays de l’étoile du nord. A l’est se trouve un pays gouverné par les montagnes qu’on appelle pays du ciel. Le centre du pays des éléments quant à lui est également particulièrement montagneux. La partie Est au frontière du pays du ciel se trouve une longue chaîne de volcan tandis que l’Ouest persiste une immense pleine rocailleuse menant jusqu’à la plage de sable fin débouchant sur la mer du serpent bleu. Au cœur du pays se trouve une gigantesque montagne couverte d’une épaisse forêt particulièrement dangereuse. Redouté par tous les indigènes du pays, cet édifice naturel porte le sombre nom de Montagne du Démon.
Nombre de légendes et de superstitions sillonnent ces terres versatiles. La dangerosité de la faune peuplant ces terres a jadis rebutés de nombreux explorateurs, mais je suis désormais plus que jamais motivé et préparé pour faire face à tous les imprévus. Quatre Shinobi nous accompagnent également ainsi que trois autres chercheurs maîtres dans leur spécialisation son présent afin de s’assurer que tout se déroule comme prévu.
An 82 mois 1, jour 15 :Nous venons de prendre la décision commune de commencer nos recherches du côté de la montagne du démon. Les superstitions à l’égard de ce lieu étant légions, nous espérons y trouver ce que nous sommes venus chercher. Qui plus est, certaines rumeurs font mentions de plusieurs ruines cachées par la flore tout autour de la montagne.
Nos quatre gardes du corps sont partis en éclaireur afin de nous trouver un chemin sécurisé il y a de cela une heure.
Voilà que les j’aperçois revenir vers nous. Ils ont l’air épuisé. L’ascension de cette montagne risque de se révélé plus difficile que prévu.
An 82 mois 1 jour 19 :Quatre jours, voilà ce qu’il nous fallut pour parcourir cette étendue sylvestre qui englobe la montagne. Je peux remercier le professionnalisme des shinobis qui nous accompagnent. Sans eux pour nous protéger des étranges créatures qui peuplent cette forêt, nous ne serions jamais arrivé au si loin. Notre sentier vient de déboucher sur d’antiques ruines. Il s’agit sans doute d’un anciens temples. Leurs architectures ne ressemblent à rien de connu. Mon ami chercheur du nom de Motsuki devrait être capable de donner l’âge approximatif des édifices en prenant en compte le climat, l’érosion ainsi que la nature de la roche, mais je peux déjà affirmés avec certitude qu’ils sont plus anciens que tous ce que j’ai pu voir dans le Yuukan.
An 82 mois 1 jours 26 :Une semaine s’est écoulé depuis la découverte de ces ruines. Youko commence à faiblir. Les premiers symptômes de sa maladie viennent de refaire surface. Je m’inquiète terriblement pour elle. Ce n’était guère une bonne idée d’avoir accepté de la laisser venir avec moi. Elle s’efforce de ne rien laissé paraître pour ne pas m’inquiéter, mais je sais que son n’état ne s’améliore guère.
Yochiba, un de shinobi expert en doton à bientôt terminé de creusé un tunnel reliant le temple au bas de la montagne. Une fois achevé je lui demanderai de conduire ma bien aimée jusqu’à la frontière où l’une de mes équipe positionnée en amonts n’aurait aucun mal à la reconduire chez nous. Cela me fend le cœur de devoir la laisser partir sans l’accompagner. Cependant les informations que je suis en train de découvrir ici son capital. Il s’agit de notre dernière expédition et je ne peux me permettre partir avant d’avoir accompli mon œuvre.
An 82 mois 3 :Ma Youko est bien rentrée au pays de la foudre. Elle reprend son traitement et je la sais en sécurité à la capitale. De mon côté je poursuis mes recherches dans les ruines. En fouillant plus en profondeur ces ruines, je suis tombé sur de nombreuses fresques narrant une histoire incroyable.
Voici l’interprétation que j’ai pu faire des fresques. Actuellement j’en ai trouvé trois et en ai déchiffré deux.
La première représente une idole dotée d’un sceptre et brillant de milles éclats. Dix traits de lumière semblent émergés de lui. Il s’agit probablement d’une représentation du Rikudo Senin et les dix lueurs, la puissance des dix queues de Juubi. Là où les choses commencent à devenir intéressantes sont les directions dans lesquelles sont projetés ces rayons. S’ils avaient été envoyés vers le haut cela aurait représenté l’élévation vers la voie divine. Seulement ce n’est pas le cas. Ces « rayons » sont dirigés vers le bas autrement dit vers le monde des hommes et tout particulièrement vers cinq symboles qui semblent représenter la quintessence des éléments : le l’eau, la terre, le feu, l’air et enfin la foudre. Néanmoins, les rayons convergent vers un sixième élément placé à l’écart des autres. La partie de la fresque le désignant est malheureusement effacé par le temps.
La deuxième représentation résout ce mystère. Les éléments ne sont plus représentés comme étant porteur de cette lumière divine. A la place on y retrouve cinq représentations humaines dont une sixième tenu à l’écart, enfermé dans un cercle. D’après ce que j’ai pu interpréter, chacune des représentations humaines est associé à un aspect de l’existence. On y retrouve, le temps, la dimension, la vie, la mort, le monde. La sixième mise de côté est désignée par l’image d’un cœur enfermé dans un cercle. Il est possible que cela représente l’âme enfermé dans un corps.
An 82 mois 3 jour 27:Je suis finalement parvenu à déchiffré la troisième fresque. Celle-ci regorge davantage de mystères que de réponses.
Malgré tout, je peux désormais confirmer que les cinq représentations des aspects de l’existence sont bien incarnées par des humains (la sixième reste encore à déterminer) car, ceux-ci sont clairement dépeints. Il devait s’agir d’apôtre, prêchant la voie du Sinshuu, car à l’image de leur «maître » ils transmettaient cette lumière aux peuples du monde. Jusqu’ici tout paraît on ne peut plus claire, cependant la partie inférieur de la fresque m’interloque. On y voit le cœur enfermé recevoir à son tour des éclats, non pas de ses frères les apôtres, mais de peuples en eux-mêmes. J’ignore ce que cela est censé signifier. Qui plus est, j’ignore si cela est dû à l’usure, mais les traits désignant les éclats allant au cœur sont noircis.
An 82 mois 4 jour 8:Yomu, notre géologue (je suis parvenu à faire doubler l’effectif de l’expédition en envoyant une lettre au département de recherche situé à Kumo) est venu me voir ce matin avec des données intéressantes. Après avoir passé plus d’un mois à cartographier la région aussi bien en profondeur qu’en surface, Yomu en est arrivée à la conclusion que le paysage accidenté qui entourait la montagne n’avait pu se former naturellement. En effet la région se trouvait sur une plaque tectonique instable, la terre s’écartant ainsi d’est en ouest d’environ une trentaine de centimètre par an. Cet écart aurait naturellement tendance à former de grandes plaines comme celle se trouvant à l’ouest du pays. Cependant la région entourant la montagne du démon ainsi qu’une bonne partie de l’est se compose essentiellement de reliefs. Si les calculs s’avèrent exacts cela signifie que certaine montagne de l’ouest ne devraient pas exister à l’heure actuelle.
Un autre fait intéressant concerne cette fois-ci la flore qui nous entoure. Certaines espèces de plantes continuent encore de pousser sur la montagne malgré des conditions climatiques inadaptées à leur développement.
Si je devais faire des conclusions hâtives je dirais que de quelconques Ninjutsu ont contribué à l’altération du paysage. Cependant les raisons qui auraient poussé à faire cela restent infondées, de ce fait, je préfère ne pas trop m’avancer dans cette théorie.
An 82 mois 5 :Voilà qui est fort regrettable. Cette expédition vient de nous coûter la vie d’un homme. Je n’aurais jamais imaginé qu’une telle chose puisse arriver sous ma direction. Les circonstances de sa mort sont pour le moins inquiétante. Laissez-moi vous les expliquer.
Ayant récupéré un maximum d’informations sur les temples de la montagne du démon, j’ai demandé à nos shinobi de partir explorer le sommet de cette dernière. Mon intuition me disait que ces lieux n’avaient pas fini de livrer tout leur secret. J’aurai tant aimé avoir tort pour se pauvre homme, hélas il est désormais trop tard pour revenir en arrière. En effet, mes suspicions étaient bel et bien fondées. Haut sommet de la montagne se trouve un autre temple, plus intriguant que tous ceux que nous avons découverts jusqu’à présent. Malheureusement il nous est impossible d’accès. Hato fut le premier à vouloir s’y aventurer. Le pauvre homme perdit brutalement à peine après en avoir franchi le seuil. Une aura des plus obscures s’est alors élevée autour du temple, nous en interdisant l’accès. J’ai demandé à dépêcher au plus vite des shinobis senseurs et maître dans l’art des sceaux.
An 82 mois 6 : Après de nombreuses et fastidieuses analyses, nos experts sont arrivés à la conclusion que cet aura est mortelle. Elle détruit littéralement le chakra sous la plupart de ses formes. Il s’agit sans doute de la cause de la mort d’Hato. Nos spécialistes tentent d’élaborer un sceau pour nous permettre de passer outre cette mystérieuse énergie.
An 82 mois 6 jour 8 : Je viens de recevoir ce matin une missive provenant directement du pays de la foudre. Mon épouse Youko est enceinte. Je n’ose croire à ce rêve éveillé. Je n’ose penser qu’après tout ce temps et la maladie de mon épouse, le ciel puisse encore nous accorder ce merveilleux cadeau. La naissance est prévu pour dans trois mois. Je dois retourner au plus vite à ses côtés. Mon équipe est parfaitement installée dans cette région. Je pourrais toujours diriger les opérations depuis la capitale. Il me tendre de retrouver ma chère et tendre afin que nous puissions enfin fonder notre famille.
An 82 mois 9 jour 7 : C’est par ce jour merveilleux que ma fille Nowi est venue au monde. Elle est en parfaite santé. Malgré qu’elle ne soit parmi nous que depuis quelques heures, je peux d’ores et déjà dire qu’elle sera le magnifique portrait de sa mère.
An 83 mois 3 : Nous coulons actuellement des jours heureux dans notre demeure familiale. Ma petite prend de plus en plus d’assurance. Qui plus est, elle semble faire preuve d’une grande intelligence pour son jeune âge.
An 83 mois 4 : Je continue de poursuivre mes recherches sur le Rikudo Senin en voyant et recevant régulièrement des lettes de mon expédition au pays des éléments. Deux nouveaux temples ont étés découvert à l’est, l’un dans la zone volcanique et l’autre dans la zone montagneuse. Ils sont respectivement associés à l’apôtre du temps et de la dimension. Il est fort à parier que les autres apôtres possédaient également leur propre temple dans une zone lié à leur élément de prédilection.
An 83 mois 6 : Les deux temples ont étés étudier de fond en comble par mon équipe. J’ai reçu de nombreux clichés de différentes fresques narrant l’histoire des deux apôtres. Il me faut les étudier plus en détail.
An 83 mois 7 : Après une série de nuit blanche passé à me documenter dans la grande bibliothèque du village, je suis parvenu à recueillir des informations intéressantes concernant les apôtres du temps et de la dimension. Il s’agissait de deux hommes et un certain lien semble les unir car, chacun fait mention de l’autre dans son temple respectif. Ce n’est guère étonnant en sachant que le temps et l’espace sont deux notions de l’univers allant de pair.
D’autres informations, qui raviront l’ethnologue que je suis, laisse à penser que ces deux apôtres avaient un certain lien avec le clan des Uchiha. Plusieurs représentations font référence à ces derniers dont le symbole de l’éventail brassant le vent pour manipuler les flammes. Par ailleurs l’’apôtre de la dimension étant lié au vent et celui du temps au feu.
An 83 mois 8 : J’ai reçu de nouvelle donnée concernant la géologie de la région. Elles confirment l’altération du paysage par le biais de ninjutsu. Cependant la modélisation de l’environnement est totalement anarchique. Comme si des techniques doton massives avaient été employé pour combattre.
An 83 mois 10 : Je viens d’en apprendre davantage concernant les apôtres. Comme je m’en doutais, ils avaient pour rôle de prêcher la voix du Ninshuu au travers de l’aspect de l’univers qui leur était associé. Les temples comportes de nombreuses salles de couches, ainsi que d’autres entièrement dédier à la prière et à la méditation. Des traces indiquent qu’un chemin reliant les deux temples à la montagne du démon semble avoir jadis existé. Toutes ces informations laissent à penser que ces édifices servaient jadis de lieu de pèlerinage. Il est probable qu’une sorte de circuit est existé relient tous les temples des apôtres entre eux. Cela pourrait être une piste pour nous permettre de retrouver les autres.
An 84 mois 1 : J’ai en parallèle demandé à ce qu’aient lieux des recherches dans la région accidenté par le ninjutsu. Des fouilles ont fini par révéler ce que je soupçonnais depuis le début. D’antiques armes, épée et armure ont été déterré signe qu’une guerre à bel et bien eu lieu. Divers étendards permirent également de confirmer certaines choses. Les apôtres, en plus d’être associés à une notion de l’univers et d’un élément, était en plus associés à une créature terrestre. Vois-ci ce que j’ai pu en déduire d’après les informations collectées jusqu’à présent.
-Apôtre du Temps, associé au feu et aux lions (gravure et peinturent dans son temple)
-Apôtre de la Dimension, associé au vent et aux corbeaux (gravure, peinture, nichoir et vestiges d’œufs dans le temple)
Ceux qui restent ne sont que des suppositions :
-Apôtre de la Mort associable à terre. Des étendards désignant des taupes géantes ont été trouvés.
-Apôtre de la Vie, aisément associable à l’eau. Des étendards désignant des créatures géantes des abysses ont été trouvés.
-Apôtre du Monde. La foudre restant le dernier élément associable. Des étendards désignant des loups ont été trouvés.
-Apôtre de l’Âme : ?
Aucun autre étendards ou signes de la présence d’une nation étrangère n’a été trouvé. Serait signifierait-il que cette guerre ait eut lieux entres les apôtres ? Cette hypothèse est probable, mais cela soulève une nouvelle question. Où sont passé les traces des morts ? Quand j’y repense, nous n’avons découvert aucun squelette, pas le moindre ossement d’individus ayants pus exister à cette époque. C’est comme si tous avaient brutalement disparut.
Malgré ce nouveau mystère, je me consol dans l’idée que nous tenions sans doute la raison ayant poussé les peuples du pays des éléments à migrer vers les terres du Yuukan. Ces derniers cherchaient sans doute à fuir la guerre.
An 84 mois 4 : Mon équipe vient de découvrir le temple de l’apôtre de la mort situé dans les plaines de l’ouest. Nous pouvons confirmer son affinité avec l’élément terre et son pacte avec les taupes. Les gravures le désignent comme étant un homme. Plusieurs représentations le désignent en compagnie d’une femme. Elle est associée au symbole trouvé sur les étendards de l’apôtre de la Vie. Tous deux semblaient liés comme l’étaient les apôtres du Temps et de la Dimension, voire davantage. Au vu du nombre important d’ornement dépeignant l’apôtre de la Vie. L’apôtre de la mort semblait vouer un attachement particulier à son homologue de la vie, dont la nature pouvait être réciproque.
An 84 mois 5 : Certains des six apôtres semblent liés entre eux de par leur affiliation à l’univers qu’ils représentent. Ils sont à la fois littéralement opposé et totalement dépendant de l’autre, comme le Yin et le Yang.
Le temps et la dimension représentent les deux facettes qui composent le plan de notre réalité. La vie et la mort son deux notions essentiels au maintien du cycle de l’existence. Le monde et l’âme représentent alors l’énergie physique et l’énergie spirituelle de toutes choses.
La présence de ces six apôtres n’est pas un hasard. Le Rikudo Senin semble les avoir créés dans le but précis de maintenir un certain équilibre en répartissant sont pouvoirs dans six êtres humains.
An 84 mois 6 : Mon équipe continue de recueillir de nombreuses informations dans les temples, elles nous permettent reconstituer l’histoire des apôtres. Il ne s’agit là que d’éléments retraçant leur vie. J’en ferais allusion dans ce journal uniquement si cela est nécessaire. De nombreux notices et rapports servent déjà à conserver ces informations. Je tien à utiliser ce journal uniquement pour relater les évènements fondamentaux de ma vie et de mes recherches.
An 84 mois 9 : Je continue de profiter de mon heureuse vie en compagnie de ma femme et de ma adorable fille maintenant âgée de deux ans. Il va bientôt me falloir retourner au pays des éléments afin de poursuivre mes recherches. Cela me brise le cœur de devoir m’éloigner de ma famille, mais je n’ai pas le choix. Tenu par mes engagements et par ses recherches qui petit à petit deviennent le projet d’une vie. Cependant le poids des années se fait de plus en plus sentir sur mon corps. Je ne suis plus aussi apte à voyager que par le passé. Il s’agira probablement d’un de mes derniers grands voyages.
An 84 mois 12 : Me voici finalement de retour au pays des éléments. A mon arrivée je compris que les choses ne se passaient pas aussi bien que je l’espérai. L’équipe en charge de la montagne du démon se plein de nombreux problèmes psychologiques : stresse, fatigue, insomnie, nervosité, anxiété chronique. Je pourrai facilement mettre cela sur nos conditions de travails, mais j’ai préféré faire évacuer la montagne en attendant de comprendre ce qui se trame. L’aura sombre qui enveloppe le sommet de la montagne s’est intensifiée depuis mon départ.
An 85 mois 4 : Le temple de l’apôtre de la vie a été trouvé. Notre expédition s’est arrêtée face à la mer de l’ouest. J’ai ordonné le lancement des fouilles sous-marines qui viennent de porter leurs fruits. Le temple a été englouti par la mer. Il se trouve à deux cents mètres de profondeurs. Les quelques shinobi utilisateur du suiton qui nous accompagnent vont être d’une grande utilité.
An 85 mois 5 : Cela n’a pas été de tout repos, mais nos équipes sont parvenir à fouiller le site. En analysant les fonds marin et notamment en se basant sur l’évolution du corail, nous sommes parvenus à une conclusion étonnante. J’avoue avoir du mal à le croire en écrivant ces lignes, mais il semblerait que le niveau de la mer n’ait guère changé depuis plus de mille ans. Cela signifiait soit que le temple ait été bâtit en une date antérieur (ce que je doute d’après les relevés des précédents temples, l’histoire du Rikudo Senin et de ses apôtre ne peut remonter aussi loin) soit qu’il fut érigé directement au fond des abysses. L’une comme l’autre ces théories semblent difficiles à croire, mais je ne peux pas oublier le fait que la maîtrise du suiton de cet apôtre équivalait probablement à celle du Rikudo Senin.
Je ne sais pas si je dois en parler dans ce journal, mais l’équipe de plongée a ramené un morceau de fresque faisant allusions à une créature marine gigantesque. Ce qui m’a le plus étonné en voyant la représentation de la créature étant qu’elle ne m’était pas inconnu. J’ai déjà vu une image semblable quelques parts dans le Yuukan. Il m’est cependant impossible de me souvenir où.
An 85 mois 8 : Les sanctuaires des apôtres du monde et de l’âme demeurent toujours introuvables. La logique voudrait qu’ils se trouvent dans les terres du nord, mais le climat glacial ralentis nos recherches.
An 85 mois 10 : Cela ne nous mène à rien, les temples restent hors de notre porté. Je ferais bien de tourner mes recherches vers cette guerre énigmatique.
An 85 mois 11 : J’ai renvoyé une équipe travaillé sur la montagne du démon. Tout se passe pour le mieux.
An 85 mois 12 : Mis à part les étendards et anciennes armes que nous avons trouvés, cette fameuse guerre se montre avare en informations. Peut-être en apprendrions nous davantage en analysant la structure du paysage ainsi que de sa faune.
An 86 mois 1 jours 7 : C’est incroyable, comment n’avons fait pour ne pas le voir alors que ceci était sous nos yeux depuis si longtemps ?
La région éventrée de l’est est couverte d’une abondante végétation. Végétation qui n’aurait jamais pu être aussi luxuriante sans une influence autre que naturel. Outre le fait que cette forêt ne soit pas le fruit de la Création, il ne s’agit réalité pas véritablement d’une forêt, mais d’un seul et unique arbre s’étendant sous toutes la région. Nous l’avons découvert il y a peu car, ce dernier se trouvait dans un bosquet à l’intérieur d’une faille sous la terre à plus de cinquante mètre de profondeur.
Cet arbre, s’il a bien été créé par les apôtres signifie que l’un d’entre eux était détenteur du mokuton. Pis encore, je suis peut-être fou d’oser espérer cela, mais il est possible que nous puissions retrouver une infime trace de son chakra.
An 86 mois 1 jours 21 : Nous sommes parvenu à déterminer que cet arbre détenait une incroyable quantité de chakra, mais celle-ci est purement naturel et ne peut provenir d’un être humain. Ma déception est grande, j’avoue cependant que mes espoirs étaient ceux d’un dément.
An 86 mois 2 : Un terrible drame vient d’arriver. Deux hommes viennent de mourir. On ne s’est pas vraiment ce qui s’est passé. D’après les témoignages l’un des deux hommes s’est jeté sur l’autre avec un couteau pour lui déchirer la gorge avant de se donner lui-même la mort. Personne n’a eu le temps de réagir. L’auteur de cette horreur se nommait Fuma. Personne ne sait ce qu’il lui a prit de commettre un acte aussi ignoble. Son dossier psychologique ne signale aucun déficit mental, pourtant certains hommes affirmaient le voir se parler à lui-même depuis quelques temps. Sombre ironie, tout ceci s’est passé sur la montagne du démon.
An 86 mois 3 : J’ai définitivement interdit accès à la montagne. Les recherches n’avancent pas. La lassitude commence à m’envahir. Je suis resté éloigné de ma femme et de fille depuis trop longtemps. Il me faut du repos…
An 86 mois 4 jours 15 : Je viens d’avoir l’autorisation de rentrer chez moi. Je pars d’ici une semaine, mais avant cela je dois continuer mes recherches. Cela, je le fais à contrecœur, car je n’ai plus l’esprit à travailler. Néanmoins je ne peux reculer face à l’engagement que j’ai pris auprès de mes supérieurs.
Notre équipe de chercheur et finalement parvenu à mettre au point un fuinjutsu capable de nous protéger de l’aura noir au sommet de la montagne. Nous allons enfin pouvoir découvrir ce que contient ce temple.
An 86 mois 4 jours 17 : C’est dans un état de faiblesse avancé que je rédige ces lignes. Laissez-moi vous raconter ce qui s’est passé.
Comme prévu, le fuinjutsu nous a offert une protection efficace contre l’aura sombre. A cet instant précis, l’incident de Fuma n’était plus qu’un lointain souvenir. Nous aurions dû voir cet évènement tragique comme les prémices d’un malheur que nous allions nous même exhumer.
L’intérieur du temple était bien moins spacieux que tous ceux exploré jusqu’à présent.
La première chose que nous croisâmes en entrant furent plusieurs ossement ici et là, éparpillé dans différente pièce. Lorsque nous voulûmes effectuer des prélèvements les squelettes se réduisirent à l’état de poussière. Il en fut de même pour tous les ossements que nous tentions de toucher. L’aura sombre rendaient impossible la lecture des inscriptions présentent sur les parois.
A mesure que nous avancions une certain mal être s’emparait de nous. L’horreur fut à son paroxysme lorsque nous atteignîmes la salle principale du temple. Celle-ci donnait directement sur une plateforme extérieure ouverte sur le vide de la montagne. Des colonnes de pierres délabrées maintenaient la voûte de cette pièce circulaire en état. Un modeste trône de pierre siégeait au fond de ces lieux consumés par les ténèbres. Je crus bien que mon cœur allait s’arrêter de battre lorsque je vis ce qui s’y trouvait dessus.
Un squelette portant une tenue de moine adepte du Sinshuu reposait en face de nous. Son chapelet bouddhiste ainsi que ces nombreux apparats laissé présumer d’un individu de haut rang. Entre ses phalanges osseuses se trouvaient une horreur innommable, la source du mal qui rongeait ces ruines. La révélation qui me frappa en le voyant fut tout aussi brutale qu’incompréhensible. Oui, c’était cela. Dans ses mains décharnées se trouvaient un masque dont l’aura maléfique, aisément palpable alimentait la peur qui sommeillait en nous.
Ce n’était pas tant par son aspect, certes effrayant, mais bel et bien par ce sentiment d’appréhension inhérent à tout individu anticipant l’arrivée d’une catastrophe certaine.
Cette ignoble affliction, ne pouvait prévaloir sur le sentiment d’incertitude, de confusion total qui e submergeait à cet instant.
Car, les courbes de ce masque, comme je pouvais le voir de mes yeux d’homme, reproduisait avec une certaine ferveur celle de la représentation que nous nous faisons de l’image de l’amour et sentiment. Il s’agissait d’un cœur. Ainsi, me traversèrent devant les yeux les fresques dépeignant ce même cœur enfermé dans un cercle et recevant les éclats sombres de l’humanité.
A cet instant, je ne pouvais qu’apercevoir la silhouette de mes confrères plongés dans les ténèbres du masque, mais j’étais persuadé qu’il nourrissait cette même peur panique qui nous ordonnait de fuir ce lieu maudit le plus rapidement possible.
Heureusement nos instincts de chercheur nous poussèrent à continuer notre travail. J’ordonnais que la zone autour du trône soit quadrillée et qu’on en interdise l’accès sans mon autorisation. Il était interdit de toucher quoique ce soit. Je craignais que les éléments du décor finissent réduit en poussière comme les ossements trouvés dans les pièces précédentes.
Ce ne fut qu’une fois sorti du temple que nous ressentîmes cet indicible mal-être qui draina toute notre énergie. Je fis partis de ceux qui perdirent connaissance.
Je viens de me réveiller il y a de cela une vingtaine de minute pour écrire dans ce journal. J’ignore où ces fouilles vont nous mener, mais je crains que nous commencions à aller trop loin.
An 86 mois 4 jour 19 : Mes forces reviennent lentement. Je n’ai d’autre choix que de retourner dans ces ruines avant mon départ pour le pays de la foudre.
An 86 mois 4 jours 20 : Voilà qui est à peine croyable. Je viens de converser avec l’un de mes confrères resté à l’extérieur du temple. Lui ainsi que bon nombre de collègue affirme que nous ne somme resté qu’une ou deux minutes dans le temple avant d’en ressortir à nouveau alors que je peux affirmer sur l’honneur de ma famille que nous y sommes restés plus d’une demi-heure. Si nous disons tous vrai alors cela signifie que le temps ne s’écoule pas de la même façon à l’intérieur du temple.
An 86 mois 4 jours 22 : Après avoir passé divers examens médicaux, les médecins en ont conclu que cette approche avec l’aura ténébreuse n’avait laissé aucune conséquence physiologique sur mon organisme. Il ne reste plus que deux jours avant mon départ. Il me faut récupérer un maximum d’informations sur le temple avant de quitter le pays.
An 86 mois 4 jours 23 : Cette apparente altération temporel n’est du ressort d’aucun d’entre nous. J’ai donc décidé d’effectuer personnellement des tests. En voici le schéma :
-J’ai commencé par entrer et ressortir du temple à plusieurs reprise en y restant à des intervalles de temps différentes à chaque fois. J’ai pris soin de laisser ma montre à l’extérieur afin de déterminer le temps écoulé.
Je n’ai eu d’autre choix que de compter de tête, car aucun appareil ne fonctionne à l’intérieur.
-Essai n°1 : Temps écoulé en intérieur : 30 sec / Temps écoulé en extérieur : 2 min
-Essai n°2 : Temps écoulé en intérieur : 5min / Temps écoulé en extérieur : 47 min
-Essai n°3 : Temps écoulé en intérieur : 10 min / Temps écoulé en extérieur : 12 sec
-Essai n°4 : Temps écoulé en intérieur : 15 min / Temps écoulé en extérieur : 23 min
-Essai n°5 : Temps écoulé en intérieur : 20 min / Temps écoulé en extérieur : 34 sec
De part ces résultats, nous pouvons conclure que cette altération temporelle est instable, différant à chaque entrée et sortie. Il est nécessaire d’agir avec parcimonie car, nous ne connaissons pas l’écart de temps maximal entre l’intérieur et l’extérieur du temple. Quoiqu’il en soit l’altération risque de perturber grandement nos recherches.
An 86 mois 4 jours 24 : Plusieurs parchemins ont été trouvés dans le temple. Le plus étonnant est le fait qu’ils soient encore en parfait état. Il semblerait qu’en dehors des êtres vivants, tout ce qui se trouve dans le temple se retrouve figé dans le temps. Cela expliquerait pourquoi aucun appareil aussi bien électronique que mécanique ne fonctionne à l’intérieur.
J’ai laissé un tube à essai à l’intérieur du temple. Il contient une pièce métallique plongé dans de l’eau salée. Je demanderai à l’un de mes confrères à d’aller le chercher dans quelques jours après mon départ. Si la pièce n’a pas rouillé, cela confirmera cette théorie.