Les canaux de Suna pris en otage [Fb - 10 ans plutôt] [Mission : B]

Fusaaki touche
un point sensible !



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Fusaaki et moi avions été envoyés en mission dans le désert Nord-Est du pays du vent. Cette mission se déroulait environ deux mois après avoir rencontré Fusaaki qui m’avait cassé le bras le jour de notre rencontre pendant un entraînement. J’avais bien récupéré, mon bras était au top, j’étais content d’effectuer enfin une mission en dehors du village. Notre objectif était de chasser des mercenaires qui avaient pris en otage les canaux qui servaient à conduire l’eau du village d’Ame jusqu’à Suna. Sans ces canaux, nous n’avions plus d’eau et sans eau, il était impossible de survivre à Suna. L’absence de l’eau avait provoqué quelques conflits au sein du village, certaines personnes agressaient et tuaient pour essayer de survivre. Le Kazekage avait voulu envoyer des Jounin pour s’occuper de cette mission, mais Fusaaki lui demandait de le laisser s’en occuper. Il demandait également à ce qu’un chunin l’accompagne et il m’avait choisi.

Je me demandais pourquoi il s'intéressant tant à moi ? S'intéresserait-il à mon pouvoir héréditaire ? Pourquoi était-il si gentil avec moi ? Beaucoup d'interrogations, mais malheureusement peu de réponse. À chaque fois qu'il était avec moi, je me sentais en sécurité, je souriais, je m'ouvrais. Tandis que s'il n'était pas présent, mon côté obscur me dominait et chassait toutes les personnes qui essayaient de discuter avec moi. Ça ne servait à rien de réfléchir autant, tôt ou tard je finirais par comprendre son pouvoir, ce qui faisait disparaître mon côté obscur. Pour le moment, je me devais de me concentrer sur la mission. Après une demi-journée de marche, nous arrivions près d'une oasis et nous décidions de faire une petite pause. On s'installait sous l'arbre à l'abri du soleil et on se reposait tranquillement. Fusaaki regardait les feuilles de l'arbre et d'un air pensif il m'adressait la parole :

– Yashiro …

– Oui c’est moi ! Qu’est-ce qui y a ? Ne me dites pas que vous voulez que je vous fasse un massage au milieu du désert …

– J’aimerais bien, mais c’est vrai que ce n’est pas le moment …  Je voulais te demander quelque chose. Que penses-tu de la vengeance ? Crois-tu que c’est une bonne chose ?

J’étais surpris, très surpris par les questions qu’il me posait. Je ne lui avais jamais parlé de mon projet de vengeance, alors comment avait-il fait pour le savoir ? Ou peut-être qu’il ne savait pas … Mon air souriant s’envolait, il venait de toucher un point sensible. Ce que je pensais de la vengeance ? Je ne m’étais jamais posé la question, mon but c’est de venger ma mère en détruisant le clan Ryûka un jour. Si la vengeance était une bonne chose ou non ? Encore une nouvelle fois, je ne m’étais jamais posé cette question. Et franchement je m’en foutais, Iwa m’avait pris quelqu’un de très chère, ma mère et je ne leur pardonnerais jamais. Fusaaki me regardait et apercevait rapidement que le sujet qu’il venait d’évoquer était très sensible et que parler de sujet près de moi changeait rapidement mes émotions me faisant sombrer dans le côté obscur.  

– Tu n’es pas capable de répondre à cette question ? Ce n’est pas grave, je te laisse le temps de réfléchir. Sache que ton projet de vengeance est pathétique, tu te feras tuer par Iwa et surtout le clan Ryûka bêtement. Tu es encore petit, je peux comprendre ce sentiment de vengeance qui te ronge, mais crois-moi tous ceux qui veulent se venger ne font qu’engendrer la haine et la vengeance. Tu connais l’histoire de Sasuke Uchiha de Konoha ? Ou encore celui de ce Nagato du village d’Ame ?

Il me provoquait il n'y avait aucun doute là-dessus ! Mon rythme cardiaque s'accélérait, mon corps était englobé par mon chakra shôton visible à l'œil nu, je serrais mes poings et mes dents, je voulais qu'il tût sa bouche. Il continuait encore et encore, j'en avais marre ... Je ne savais pas à quoi il jouait, oubliait-il que nous étions en mission. Je me retournais vers lui et sous la colère je tendais mes mains vers lui. Mon Chakra centralisé sur mes mains je créais une dizaine de piques de cristal assez imposant. Ces piques l'entouraient et l'immobilisaient, s'il tentait de bouger, il allait se faire déchiqueter ... Je le regardais d'un air désagréable et je lui adressais la parole :

– Qu’est-ce que vous savez de moi ? Qui êtes-vous pour me dire ce que je dois faire ou non. Vous ais-je parler de vengeance ? Fermez-là et occuper vous de ce qui vous regarde. Vous êtes fort, très fort même, mais si vous continuez à me chercher, je n’hésiterais pas à vous combattre dans un combat à mort. Vous savez rien de moi, ni de mon village et encore moins de mon clan et de ma famille.

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To Be Continued ..