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Gin Inkan
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Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Le début de la fin Ven 11 Avr - 17:11 | |
| Il était temps. Nous étions enfin devant Suna. Nos yeux arrivaient à distinguer les nobles remparts sableux qui s’élevaient bien plus haut que ceux de Konoha, ou n’importe quel autre village. C’était la haine au cœur que nous venions détruire cette maudite citée.. *** Tout avait commencé lors de l’examen Jônin à Iwa. C’est en effet ce que l’on pourrait croire. Mais l’origine de tout ce désastre, nous le connaissions bien. C’est le jour même de la connaissance de l’infâme Kazekage. Depuis, Iwa savait que la manifestation de leur ennemi n’était qu’une question de temps. Nous avions pensé que Suna n’oserait pas attaquer Iwa au sein même de l’événement de l’examen. Nous avions même rassuré l’Hokage et Konoha qu’il s’agirait là d’une manœuvre militaire d’une extrême maladresse. Nous avons eu tord. Ils l’ont bien fait. Le Kazekage a commencé par maltraiter un accompagnateur. Hélas, ils ne se sont pas arrêtés en si mauvais chemin. Dans la nuit d’un de leur rassemblement secret, un garde disparu. Après avoir reconstitué le puzzle de par les différentes filatures, une étude plus poussée fut mise en œuvre près du lieu de l’assemblé. Il y fut retrouvé des traces infimes de sang, ne pouvant être nettoyés que difficilement. Dans les derniers jours de l’examen, un trentenaire du clan Inkan fut a son tour assassiné. Et le soir-même ou il se termina, la nuit qui suivit fut taché par le sang des petits villages prospère de Tsuchi no kuni. Tout ceci, était l’œuvre de Suna. L’intuition et les preuves nous le criaient à plein poumon. Il était impensable qu’un futur allié comme Konoha puisse agir de la sorte. Nous avions communiqué notre souhait de nous entrevoir avec le Raikage et le Mizukage en cette période. Chacun de ces êtres censés n’aurait pas autant attirés les projecteurs sur eux. Il ne restait que Suna, qui voulait atteindre Iwa, qui voulait nous atteindre directement à travers nous. Vous pensiez la liste achevée ? Il nous reste encore une certaine liste, sur laquelle sont marquées des noms. De personnes captives à Suna en tant qu’esclave, et dont l’une d’elle est la sœur du second d’Iwa. Liste qui valide toutes les autres accusations.
Notre courroux était si vif que nous étions sur le pied de guerre. Nous avons envoyé plus d’espion, tous sont revenu avec aucune informations. Nous préparions la guerre, mais l’impatience avait eu raison de nous. Les esprits s’échauffaient, la guerre allait éclater. Puis vint une mystérieuse lettre d’une origine lointaine, appelés « Le Vieux Continents ». Face au contenu de celle-ci, Iwa joua la prudence, et essaya de profiter de ces nouvelles terres comme trésor militaire. Le menace, finalement inoffensive, désamorcée, fit retrouver la principale discussion sur les lèvres des Iwajins : la guerre. L’expédition était imminente. Une équipe fut envoyée pour planifier un trajet sûr, étudier et prévoir les réactions de Suna. Pendant ce temps, un grand nombre de personne préparait les provisions, les équipements, et surtout l’eau. Les scellant, summum de l’optimisation de place et de transport, nous étions sereins pour le voyage. La troupe armée aux couleurs de la Terre fut formée en dehors de ses remparts. Alors qu’elle s’éloignait d’un pas régulier, faisant cap sur les déserts de roche et de sable, une inquiétante couleur violette léchait le ciel et entourait Iwa d’un dôme aux allures protectrices et menaçante. Nous foulions la terre aride parsemée de roche risquant de nous faire trébucher. Nous marchions. En mettant un pied l’un devant l’autre, encore et toujours. La croisade se corsa lorsqu’il s’agit des sables mou, brûlant comme le soleil, nous ralentissant, en ajoutant des tempêtes qui ne nous effrayaient guère tant notre chemin était tracé. Jusqu’à ce que Suna fut en vue. Nous nous arrêtâmes. Contemplant avec arrogance et douleur, pour la dernière fois ce qui serait un vestige du passé. Nous pouvions à présent voir des silhouettes se dessiner. Suna, et son armée nous attendait. Nous ne saurions trop dire si c’était notre présence qui les a interpellés, ou si un possible espion d’un pays mineur les aurait avertis dans l’heure. Mais ils étaient là. Cela ne changeait rien. Se faire entendre sera compliqué Maitre Gin-sama. Laissez-moi vous trouve… Cela ne sera pas nécessaire. Du chakra semblable à des pétales d’argent tourbillonnait autour de notre silhouette. Il se rassemblait, rampant vers notre bras droit, s’agrippant, léchant notre peau et notre kimono immaculé de blanc. Levant lentement le bras, ouvrant la paume vers les cieux dégagés de tout nuage. Le désert offrait un ciel d’un bleu a faire rêver, et désormais, il se tachetait d’éclat d’argent. Petit à petit, il occupait l’espace aérien. Doucement, des formes naquirent, faisant apparaître des lettres. Un message. Haut dans le ciel, gigantesque, visible a plusieurs centaines de mètres à la ronde. Le contenu était direct. Il inculpait Suna de tous les maux, les rendant responsables. Appliquant les lois d’Iwa, nous déclarons alors en ce jour, la première guerre après le dernier grand conflit avec Akatsuki. Nous retournant, nous nous adressons avec conviction. De simple et court mot.Iwajin !! Pour notre neutralité brisée ! Pour notre paix arrachée ! Pour notre famille décimée !.. .. Abattons notre courroux !!! Des mots empli de notion. |
| | | Ashiro Ryuka
Messages : 994
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 2 S - 5 A - 1 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: Le début de la fin Sam 12 Avr - 17:00 | |
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Ashiro y était enfin, les premières portes vers le conflit, la purification. Gin avait levé l'armée d'Iwa dans le but de défendre le pays de la roche contre le terrible affront fait par Suna. Les lois d'Iwas à ce sujet étaient très claires : "Ne touchez pas au paradis qu'est Iwa". Ashiro se souvient qu'il avait lui même essayé d'espionner ce village du sable qui l'intriguait tant. Il se sentait comme attiré par tout les mystères que ces hommes des sables avaient. Il avait prétexté ses talents incontestés de soigneur pour aider un village civil des plus proches environs et y apposer un sceau inscrit sur un parchemin au centre du village. Il ne savait pas réellement en quoi consistait ce sceau. A vrai dire, il ne commençait à s'intéresser à l'art des sceaux que depuis peu et il s’aperçut que cela était aussi difficile que l'apprentissage de la médecine. Mais il se doutait que le sceau aurait une utilité pour son Kage qui était un expert en la matière.
Avant son départ il avait décidé de mettre à jour son arsenal d'armes et de revoir sa tenue. La tenue de combat des Ryuka était bien trop voyante. Pour le chef du clan était habituellement porté une tenue ornée de pierre précieuses et deux signes au centre de la tenue "Sei", "Urenai". L'avantage de cette tenue est qu'elle possédait de nombreuses pierres minérales permettant à l'utilisateur de les utiliser et ainsi d'économiser son chakra à leur création ou à leur recherche. L'inconvénient était le poids globale de l'armure qui de son apparence pouvait paraître légère, donnant l'impression que sa matière voluptueuse et volatile était légère, mais elle était aussi robuste et lourde que l'armure d'un fantassin. Ashiro avait toujours adopté un comportement en combat jaugé sur la vitesse, l'agilité, la grâce et la précision. Il ne pouvait donc pas utiliser cette armure qui attirait d'une part trop l'attention de ses ennemis puis qui handicaperait fortement dans ses mouvements. Il s'était donc fait confectionné une armure bien plus légère, faite de cuirs et de tissus. Les fils qui composaient les tissus utilisés pour la tenue et qui rattachaient les cuirs entre eux étaient très finement entrelacés de pierres précieuses minuscules (diamant) donnant à la tenue plutôt sobre un aspect de noblesse discrète. Il serait donc bien plus difficile de percer sa tenue que de percer une simple tenue de tissu. L'atout de cette nouvelle tenue était sa capuche pouvant s'abaisser assez pour ne pas apercevoir son visage. Son tailleur avait également été malin, il avait assorti sa tenue aux couleurs de Suna. De ce fait il allait pouvoir jouer son rôle à la perfection.
Il projetait bien entendu de jouer sur la discrétion, la précision, et l'élimination. Un assassin était né...
L'hostilité de Suna était visible depuis quelque temps déjà, Ashiro le savait, il avait grâce à son système de pierres récupératrice d'informations pu s'apercevoir des manigances que Shunsuke, Kazekage, avait eu en tête avec ses acolytes de Suna. Il n'était pas allé voir de plus près car tout ninja pénétrant à Iwa était libre de droit. Il se douta néanmoins de la manigance lorsque l'équipe de Suna censée partir après le tournoi était resté caché dans "l'ombre". L'arrogance et les crimes contre l'humanité des Sunajin constituait en eux même des actes qui pouvait pousser n'importe quel ninja à prendre les armes pour se défendre contre leur attaques éventuelles. Il se tenait là, aux côtés de Gin, surplombant la vallée qui amenait à Suna. Pour une raison évidente, leurs armées immense trônait aux porte de leur village. Malgré ce soleil brûlant, toute les intempéries qu'ils avaient pu subir pour en arriver jusque là, il était déterminé. Déterminé à faire changer l'image que le clan avait depuis des décennies. Il avait enfin compris que ce n'était pas la haine qui réglerait ses peines intérieurs, peines qu'il avait pardonné auparavant. Seul l'amour, la sagesse, et la pureté importait. Il allait simplement purifier les sables du désert de la vermine qui osait menacer son village natal.
Ashiro eu l'idée de filmer sous son meilleur angle son Kage avec sa technique de récupération d'information pour le retransmettre sous forme holographique HD. Son message se fit avec dans un carré l'image de l'agression volontaire des Sunajin sur Iwa. Ainsi retransmit le message prenait plus de force et instaurait clairement la situation plaçant Suna en vil et abjecte attaquant et Iwa en pure défenseur.
Iwajin !! Pour notre neutralité brisée ! Pour notre paix arrachée ! Pour notre famille décimée !.. .. Abattons notre courroux !!!
Ce message de guerre vint renforcer la conviction de l'armée du pays des roches qui scanda le nom de son chef.
Mmm... Et bien et bien... Gin sama quel sont vos ordres ? |
| | | Sergerk Rasack
Messages : 1088
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: ... Talents: | Sujet: Re: Le début de la fin Lun 14 Avr - 20:21 | |
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Le début de la fin
Que sonne le requiem de ces misérables... Suna contre Iwa
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- Seigneur Kazekage, ils arrivent. Comme convenus, tout vos ninjas vous attendront d'ici cinq minutes.
Relevant une de ses mèches blondes en constatant gravement du regard le Junnin venu en messager, Sergerk posa d'un coup sec le papier qu'il tenait dans la main. Le moment était donc venu. Il se leva, sans plus regarder le shinobi qui attendait ses ordres, puis balaya la pièce du regard pour ensuite se diriger vers le placard de verre dans lequel était enfermé le ridicule chapeau que devait officiellement porter le Kazekage. Le moment de s'adresser à ses soldats pour leur ordonner une dernière fois de n'avoir nul pitié pour leur futurs adversaires. Iwa avait poussé leur culot jusqu'à venir les attaquer sur sa terre, son sable, le sable de Suna. Leur témérité... Ou plutôt leur stupidité... Les ninjas des roches pensaient pouvoir assiéger sa ville ? Ils ne méritaient vraiment rien.
En y repensant, la situation aurait put, aurait due être inversée. Sans le changement soudain de Kazekage, c'est le village caché du sable qui aurait été jusqu'à chez leur ennemis de la roche pour les écraser sous sa botte. Mais en tout cas, le constat était le même. La guerre qu'avait commencé les ancêtres des deux pays continuait et se renouvelait aujourd'hui. Rien ne pouvait l'empêcher, même l'alliance entre son prédécesseur et le vieux Tsuchikage avait été vaine. Maintenant, il était de son devoir de protéger Suna, et de détruire au passage Iwa pour finaliser ce que les anciens avait commencé à l'époque ou son clan n'existait même pas au sein du pays. L'époque avait changé pas le combat.
Le blond renvoya d'un geste de la main le ninja qui avait patienter quelque instant, avant de prendre une grande inspiration en s'avançant sur le balcon de son bureau. Balcon depuis lequel il pouvait voir l'étendu des forces de Suna, présentes au bon moment grâce aux espion d'Ame no Kuni, rassemblées sur cette place les yeux tourné vers leur maître qui leur rendait presque un à un son regard droit et fier. tous n'était pas encore là, et beaucoup étaient déjà à leur postes pour accueillir leurs adversaires. Et même réduit en nombre, Sergerk pouvait avec satisfaction voir la taille de son armée, augmenté grâce à la bonne politique militaire de Shunsuke-sama. Il aurait aimé qu'il soit là par ailleurs. Mais dommage, il devrait humilier Gin Inkan sans que son maître ne le voit.
- Peuple de Suna, guerrier du pays du vent, malgré les affronts répétés envers notre pays, les ninjas d'Iwa sont à notre porte pour en découdre une bonne fois pour toutes. Ils ont semé le vent, que chacun de vous soit une bourrasque de cette tempête sanglante qui s’abattra sur nos ennemis !
Hurlement général, puis mouvement organisé qui se dirigea vers la porte de la ville. Le sable d'or se teinterais du rouge des Iwa-jin...
Crédit: Epicode[/color] |
| | | Setsuka Musuko'Kami
Messages : 113
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | | | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le début de la fin Mar 22 Avr - 16:47 | |
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Le début de la fin.
Elle se tenait droite, l'air grave. Sa canne enfoncée dans le sable brulant des terres de Suna, les yeux clos et la respiration fébrile, elle attendait. Elle attendait que le chaos débute. Rojira avait déjà vécu des guerres, et elle savait donc qu'elles n'étaient que peu agréables. Elle partageait, évidemment, les avis et idéaux de son kage et de ses supérieurs. Maintes fois elle avait tenté de remettre en question leurs idéaux. Maintes fois, elle en avait conclu qu'ils n'étaient pas en tort. Leur courroux était légitime.
Campée sur ses deux pieds, les mains crispées sur le pommeau de sa canne, elle appréhendait. Non pas qu'elle ne pensait pas être à la hauteur: Elle se savait une ninja tout ce qu'il y a de plus efficace, mais elle n'aimait pas la guerre. Elle n'avait jamais aimé ça. L'odeur du sable chauffé par le soleil lui donnait mal à la tête et le son de ces centaines de cœurs battant à tout rompre fendait le sien de part en part. Combien de ces mélodies s'achèveraient sur une note finale discordante aujourd'hui? Avec un soupir elle dégagea son pied gauche de sous le monceau de sable qui s'était accumulé dessus. Jamais elle ne pourrait vivre dans un environnement pareil. Le soleil cuisant les avait assommés lors de leur longue traversée jusqu’à la capitale du pays du sable. Elle avait entendu nombre de ses camarades se plaindre du sable dans leurs yeux et du soleil aveuglant. Tout ce qui la gênait était le mugissement du vent et toute cette haine macérant, qu'elle pouvait sentir dans les mélodies cardiaques l'entourant. Dans tout ces cœurs effrénés il y avait les pacifistes, las, qui se battaient parce qu'ils n'avaient plus aucun choix de secours. Il y avait ceux qui n'en avaient rien a faire, ici parce que le devoir leur disait de le faire. Leurs cœurs, tous plus spéciaux les uns que les autres, reflétaient des sentiments disparates. Et il y avait les autres. Ceux dont la mélodie cardiaque brutale trahissait une envie de carnage et un amour de la guerre. Ils étaient peu. Mais tout de même, Rojira ne les comprenait pas. Elle écoutait attentivement, la lèvre mordue presque à sang à présent. Elle tordait ses doigts fins et les faisait craquer. Si la marche vers Suna avait été épuisante, l'attente était à présent insoutenable. L'air était saturé et elle savait que dans peu de temps l’atmosphère éclaterait, que le sang fuserait. Et elle détestait ça. Cependant, elle inspira un grand coup, longuement. Des guerres, elle en avait vu passer quatre, et avait participé à certaines d'entre elles. Elle pensait faire ce qui était juste et avait une confiance absolue envers Gin. Alors elle resta calme, parce que c'était ce qu'elle savait faire de mieux. Jouant une petite mélodie interne, ses yeux laiteux clos, comme pour refuser de voir l'avenir, elle s'étira un peu, se prépara.
Dans son esprit les choses étaient claires comme de l'eau de source: Elle se battrait jusqu'à la fin, et ce même si d'autres tombaient, même si elle devait rester seule sur le champ de bataille. Suna avait été trop loin pour qu'elle batte en retraite. Elle avait tout de même espéré que la guerre ne se produise pas. Elle n'avait jamais aimé tuer, ou blesser. Mais c'était dans l'optique de défendre son pays et ses idéaux qu'elle était devenue ninja. C'était dans l'optique de faire bouger les choses et de faire changer les mentalités. C'était pour que le monde devienne un tant soit peu meilleur. Les doigts crispés et tendus, l'oreille affutée et ses cheveux d'un rouge sanglant balayés par le vent brulant, elle se tenait la plus droite possible, au milieu de tout ces autres fous qui étaient eux aussi venus se faire tuer.
Elle haïssait la guerre. Elle méprisait la guerre.
Elle méprisait cet instinct humain qui poussait les gens à se blesser. Mais elle n'y pouvait rien. Alors elle se contentait de surveiller, de regarder, et après cent années d'existence, elle protégeait ce qu'elle pouvait. Elle œuvrait pour préserver le bonheur des autres, et pour garder ce qui était précieux.
C'était l'heure. C'était l'heure de la douleur et du sang, des pertes et des survies, du fer du vent et du sable bouillant, des affrontements, de la volonté et de la peur, des larmes et des cris, des bouts de chair ensanglantés et des yeux rendus vitreux par la mort. C'était l'heure de la vie qu'elle haïssait le plus, qu'elle aurait voulu supprimer, c'était l'heure ou elle avait envie de hurler, de demander au monde pourquoi une telle chose existait. C'était l'heure de s'inquiéter, le cœur battant, et de prier pour que tout se passe bien. C'était l'heure d'espérer revoir ses amis et ses connaissances, ses compagnons. C'était l'heure de souffrir.
C'était l'heure de la guerre. |
| | | Hebishita Kyousuke
Messages : 55
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 0 B - 0 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: Le début de la fin Lun 28 Avr - 13:54 | |
| -Un intrus dans la partie- ~UN INTRUS DANS LA PARTIE~
Le monde autour de moi me pesait, les ténèbres s'engouffraient en moi comme le souffle noir d'un étouffant nuage de cendre venu ramper dans mon triste intérieur, venu engloutir l'ultime part de pureté qui me restait encore. Je n'étais plus moi même ; j'avais désormais un but : il devait payer de sa misérable vie les innombrables souffrances qu'avait engendrées sa fourbe renarderie et son ardeur intarissable. Ce mécréant devait me rembourser les années de souffrance sans répit que j'avais connues jusqu'alors. C'était ça. Je ne vivais plus que pour cela. Le tuer de me propres mains, le faire souffrir bien plus que je n'avais souffert, lui faire connaitre les pires sorts qu'un humain ne pourrait jamais connaitre. Ces décennies sans lueur ni joie, ces années de solitude et de malheur, ces moments sombres et noirâtres qui me jaillissaient toujours lorsque je n'en avais pas besoin. La fureur m'envahissait, la colère surgissait de mon coeur renfermé, la rancoeur naissait de tout mon être. Où était-il ?!? Où était ce morveux dont la trainée malingre pourrait se suivre à la trace ? Que faisait-il ? Il me fallait le trouver. Dénicher sa cachette, connaitre sa position au plus vite. Gin, l'actuel tsuchikage, ne pouvait plus être sur cette terre.
Les pensées les plus néfastes m'assaillaient ; les idées les plus saugrenues et incongrues emplissaient mon esprit. Je n'avais plus que ça en tête, plus que l'envie irrévocable de l'étrangler sous mes ardeurs sanglantes, que son sang limpide goutte lentement sur le sol et caille peu à peu sur d'immenses surfaces, autant qu'il pourrait s'y déverser pour que plus rien ne reste dans son infâme récipient. Il le fallait. Cruauté et haine profonde avaient remplacé le calme et la sérénité qui me laissaient parfois de la peine au cœur. C'était ceux-ci qui m'enlevaient à chaque fois l'envie de massacre, de torture, de cruel meurtre sans rancune. Je n'aimais pas cela. Tuer sans but, et torturer à faire perdre la raison. Jamais je ne l'avais fait. Jamais. Sauf... lorsque j'avais été obligée de prendre la fuite et déserter, lorsque j'avais inutilement massacré une grande partie de la population iwajienne. À l'époque, je ne m'en étais pas rendue compte. Je n'étais pas maitre de mes mouvements. Mais c'était bel et bien arrivé. Seulement, maintenant, j'étais décidée à laisser pour la deuxième fois déborder ma haine et ma rancoeur cachées au plus profond de moi. J'avais révélé au grand jour une nouvelle puissance, une terrible source de puissance qui n'apparaissait qu'aux plus sombres d'entre nous. La haine m'envahissait peu à peu, prenait le contrôle de mon âme, de mon esprit, de mon corps. Les années passées avaient renforcé la grandeur de ce phénomène qui prenait le contrôle de mon être, nourrissant et cultivant ce sentiment noir qui dormait en moi. Je sentais ce bouillon d'effluves remonter, envahir tout ce qui pouvait être conquis, et posséder ce à quoi chaque être humain tenait le plus. Plus qu'une seule chose pouvait désormais m'arrêter. Le sang.
Les troupes iwajiennes se profilaient à ma droite, devant moi. J'avais quitté Suna tôt le matin, même à vrai dire dans la nuit, et étais sorti encapuchonné de mon couvre-chef protégeant efficacement du soleil. J'avais alors récupéré mes affaires laissées sans défense à un endroit bien précis du désert. Et c'est ainsi que, prudemment caché derrière des monticules de sable doré et recouvert de mon chapeau-triangle de l'Akatsuki -qui sois dit au passage, était merveilleusement bien assorti avec la couleur du sable-, j'attendais patiemment Iwa avec une noirceur débordant de mon cœur. Personne ne pouvait me reconnaitre, sachant que mes cheveux blonds étaient tirés en arrière afin qu'on ne put les voir, et ma tenue aux couleurs de l'organisation cachait bien largement le reste de mon corps. Aussi précautionneux qu'un ninja espion, je cherchais Gin Inkan du regard alors que les troupes d'Iwa s'approchaient dangereusement de moi et du village. C'était ainsi. Il le fallait. La guerre n'allait être qu'un prétexte pour tous.
Et c'est sur cette pensée que ma haine prit le contrôle tandis que des phrases se traçaient dans le ciel, que ma transformation commençait à peine à me changer en un corps légèrement plus fluide et plus féminin, et que les premières brises raclaient le sol poussiéreux du désert. La guerre Iwa/Suna était déclarée.
Dernière édition par Hebishita Kyousuke le Mer 7 Mai - 11:42, édité 10 fois |
| | | InvitéInvité
| Sujet: Re: Le début de la fin Mer 30 Avr - 18:00 | |
| Les mains dans les poches, je suivais le groupe des Iwajins qui marchaient juste devant moi. Une guerre allait se déclencher à ce qui paraît entre mon village, celui de la roche et Suna, celui du sable. J’étais impatient de faire un tel affrontement. J’étais en manque de combat et de sang depuis bien trop longtemps. Je ne pouvais plus attendre. Mes cheveux écarlates tirés en arrière comme à leur habitude, je souriais de plaisir en sachant ce qui allait se passer. J’allais y prendre du plaisir et tuerait toutes les personnes qui se dresseront devant moi. Je tremblais d’excitation. J’étais devenu incontrôlable. Je n’étais plus le même, ma folie commençait à prendre le dessus. J’humais déjà l’adversité emplir mes narines. Hum… Quel délicieux parfum. Me léchant les langues avidement du sable voleta sur mes habits. Quel pays de merde. Et moi qui me suis fait tout beau, tout propre pour venir dans un tel endroit, voilà qu’on venait m’embêter avec de minuscules particules salissantes et gênantes.
Je n’avais pas emporté mon masque… De toute manière, je ne le portais jamais. Il ne servait strictement à rien. Je n’avais pas honte de cacher mon visage ténébreux et mon regard sombre. Je suis comme je suis et personne ne pourra me changer, même pas un simple petit cache visage. Frôlant mes joues de mes doigts, je pouvais sentir les deux tatouages. Un pique et un trèfle. Vous savez ce que cela signifie ? Que je ne suis pas dans le bon jour et que ma combativité est au maximum. Désolé pour vous Suna, mais la défaite risque d’être rapide pour vous. Imaginez un château de cartes. Je n’ai qu’à souffler dessus et ce dernier s’effondre. C’est-ce qui va se passer pour tous ceux qui se mettront en travers de mon chemin. Ma veste noire, était aussi composée des deux mêmes symboles. Mon pantalon large, ainsi que mes souliers étaient de la même couleur que cette dernière.
Mes pieds s’enfoncaient dans le sable. Hum… J’étais rapide et extrêmement agile, mais sur le sable, ce serait un petit peu plus difficile. Il allait falloir que je m’habitue très rapidement, mais bon, ça ne devrait pas causer un problème pour moi, qui suit un expert dans toutes les disciplines du corps à corps. Je dois savoir m’habituer à n’importe quel environnement comme tout bon Shinobi. Beaucoup de personnes d’Iwa étaient venues pour venger les siens, mais moi je m’en fichais royalement de ça. Je n’avais perdu personne. C’est moi qui ait exterminé la plupart de mon clan. Quelques uns d’entre eux avaient réussis à s’échapper, mais ce n’est pas un problème. Je les retrouverai et je leur ferais comprendre que l’évasion n’est pas la meilleur des choses face à un fou comme moi. Bon, il fallait que j’arrête de me torturer l’esprit avec une chose aussi insignifiante.
Après je ne sais combien d’heures de marche, nous arrivâmes enfin devant les portes de Suna. Retirant mes mains des poches, je fis craquer ces dernières. Un sourire plein de malice apparut sur mon visage et je pouvais déjà sentir l’odeur de sang et des cris dans mes narines. Hum… Je ne peux m’empêcher de me lécher les lèvres une nouvelle fois. C’était si excitant. Si ça ne tenait qu’à moi, j’aurais déjà sauté dans le tas en tuant quelques Shinobis, mais je devais me contenir. Ce n’était pas bien pour moi de perdre mon sang-froid. Après je devais complètement instable et au final, les combats ne seraient pas aussi intéressants que je le souhaiterais.
Le Tsuchikage que je connaissais à peine, mais qui m’avait demandé de venir au dernier moment entama un léger discours qui me fit sourire. Arrête de parler… J’ai envie de combattre moi. Je me fiche de ce que tu peux dire. Je me fiche de vos familles qui sont mortes. Bon, c’était surtout moi qui ait insisté, mais je me foutais royalement de tout ce qu’il allait dire. Je voulais qu’on entame la guerre tout de suite sans perdre une seule seconde. Cela ne me fait que perdre mon impatience. Je n’ai pas eu d’adrénaline depuis bien longtemps. J’espère que mes adversaires seront m’en donner comme je le souhaite au point de me dévoiler au maximum, mais cela m’étonnerait qu’une telle chose arrive. Une seule personne dans ce monde y est arrivée, alors… Malheureusement, elle n’est plus de ce monde pour témoigner d’un tel phénomène. C’est dommage. J’aurais bien aimé pouvoir me vanter sur ma véritable puissance, mais je ne pouvais pas. Je ne me ferais que passer pour quelqu’un qui se surestime.
Restant à l’écart de tous mes « alliés », j’étais assis dans un arbre, un genou pendant dans le vide tandis que l’autre était recroquevillé sur mon torse, appuyé sur une branche. Je gardais ce sourire. Je ne pouvais m’empêcher de ne pas avoir une telle expression sur mon visage. Sortant un jeu de cartes, je commençais à le mélanger dans mes mains avant de jeter quelques cartes par terre. Hum… Quatre as. C’est bon signe. Très bon signe. Mon adversaire sera à la hauteur de mes attentes à ce que je peux voir du tirage. Sautant à terre, je remis mes mains dans mes poches et commençait à marcher en direction de mon groupe. Je jetais des regards aux alentours et quelque chose me disait de rester sur mes gardes. Je ne sais pas ce que c’était, mais en tout cas, au moindre bruit suspect, je serais me défendre. Je n’aime pas les lâches qui restent cacher pour sauter sur leur adversaire afin de les tuer dans le dos. Je trouve cela complètement pathétique. Mais bon, il faut de tout pour former un monde… Même de fous comme moi. Je ne l’ai pas précisé à quiconque, mais je compte me battre seul. Sans aucune aide. Si jamais l’un d’eux essayent d’intervenir, même si ce sont mes « alliés » je leur ferais regretter ça. |
| | | Hazuka Shiimata
Messages : 255
Fiche shinobi Grade: Nombre de missions effectuées: 0 SS - 0 S - 0 A - 1 B - 1 C - 0 D Talents: | Sujet: Re: Le début de la fin Ven 2 Mai - 20:41 | |
| -Hazu joue à faire la guerre- .NEW POINT FOR THE BARMAID.
Un futon engoncé dans un coin du mur duquel se tortille une silhouette enveloppée de draps jaune pâle. La pièce environnante n'est qu'un tiroir de sable durci, situé à l'étage, dont le diamètre ne dépasse pas les 8 mètres. Le soleil perce à travers les fins rideaux dont seuls les battants forment une protection peu efficace conte l'ardent astre jaune. Mais bien heureusement, à cette heure de la journée, ce splendide astre rond ne se lève qu'à peine, et tu t'éveilles lentement, encore endormie et pataude comme tous les autres matins. Les premiers passants et marchands s'éveillent et s'activent, et les premières lueurs orangées parviennent jusqu'à tes paupières, te plongeant dans une transe matinale qui dicte ta bonne conduite du petite déjeuner. Mais, tu le sais, les gens qui au dehors, s'activent, sont ceux des préparatifs et des préparations des pièges voués aux iwajiens. C'est d'ailleurs et d'autre part la raison de ton lever ardu. Bien que tu ne fasses pas spécialement parti des shinobis les plus avisés aux tâches de préparatifs, de pièges et de ruses, ta nouvelle senseï en faisant partie, tu as décidé de ne pas te laisser abattre et ne pas reconnaître sa supériorité. Ça, jamais. Descendant alors au rez-de-chaussée encore dans les vapes, tu t'assois à une des chaises du comptoir de ton bar et attrapes une tasse de café fumant qui t'attend. Le dernier employé de l'Akasuna est encore là, présent à l'appel, mais bientôt plus personne ne sera là. Les serveurs et serveuses appartenant au monde shinobi ont dores et déjà quitté leur travail pour s'atteler à la guerre. La guerre opposant Suna à Iwa. Tu poses un doigt tendu sur ton menton, tout en reposant la tasse de café. Pourquoi donc la guerre ? Pourquoi toutes ces choses inutiles ? Mais ça, tu as la réponse. Tu le sais. Tu as fait partie du petit groupe venu venger Suna lors du premier tournoi juunin, à Iwa. Et tu es au courant. Mais pourquoi ?
Ah... ces erreurs de la vie. Pourquoi donc l'Akatsuki n'aurait-elle pas eu raison jusqu'à présent ? Après tout, l'Akatsuki, c'était Tobi, ou Madara. Les grands ancêtres du Monde... qui était à la tête de l'organisation, et surtout, qui y est aujourd'hui ? Tu reposes ta tasse de café les yeux dans le vague, sans vraiment y avoir touché. Se pourrait-il que l'Aka ait changé de manière de procéder ? Tout en ajoutant du sucre dans le liquide brumeux de la tasse, tu réfléchis aux possibilités qui s'offrent à toi. Après tout, ces nombreux événements ont été un peu trop brutaux pour ton propre petit toi : le retour de Kazehaya est l'examen juunin, la nomination de Sergerk, ton apprivoisement soudain avec tes nouvelles marionnettes et la technique ultime des Shiimata, puis ton trio d'équipe avec Setsuka et Sara... rien de plus grand ne pourrait te surprendre, maintenant. Buvant une seconde gorgée du liquide caféiné, tu réfléchis alors. «Arracher toutes les fleurs se trouvant sur son passage...» Cette phrase a toujours été ton nindô. Mais toujours était-elle suivie de sa petite soeur, «... pour mieux les faire repousser». À partir de cela, tout était différent... se pourrait-il que le nindô de l'Akatsuki soit un temps soit peu similaire au tiens ? Kagami avait toujours été sans le détail dans n'importe quelle situation, c'était un fait... mais elle te laissait toujours ta place pour agir en arrière au bon moment, et faire au mieux. Qui es-tu donc... ? Cette question te restera toujours entre les lèvres. Après tout, Kagami est toi-même... Tu reposes enfin la pauvre tasse qui jonglait entre tes mains et la table, dont seulement quelques gouttes de café ne se sont soustraites. C'est ainsi, buvant d'une traite la boisson devenue tiède, puis attrapant quelques fruits traînant sur la table, tu te prépares toi aussi à sortir de ta maisonnée. Il est temps pour toi de cacher les sous-sols poussiéreux où nombre d'objets douteux ont été collectés. C'est là aussi que les échanges d'informations étaient effectuées entre les passeurs et malvenus de la maison... depuis longtemps, l'Akasuna était au service des nukenins et autres déserteurs et shinobis douteux. La réputation de la taverne n'est plus à faire désormais, que ce soit du côté des buveurs invétérés que des discrets parleurs. Quel dommage que la guerre éclate au mauvais moment.
Tu enfiles alors ton par-dessus et jettes un coup d'oeil au dehors. Quel calme. Rien ne semble faire penser qu'un conflit de grande envergure se prépare. Rentrant derrière le comptoir, tu entreprends de te changer. La robe noire semblant plus tirer d'un bustier, apposée par dessus un haut de chemise blanche au décolleté profond et manches ballons au dessous des épaules, puis un léger corset de cuir tanné marron/orangé, lacé à son milieu. Enfin, des bas noirs faisant ressortir ta peau d'une pâleur maladive, ainsi que tes éternelles bottes hautes blanches soupes, solides, mais épaisses et protégeant efficacement des kunais et autres armes du genre. Le laçage te prend quelques temps, puis tu assortis ta tenue avec l'ultime accessoire : le tissu immaculé plissé et corseté que tu places sur tes cheveux. Ainsi satisfaire, tu places ta veste inutile sur les épaules et sors en grande trombe. Ta fidèle réplique de sable servant à remplacer tes dons de manichéenne coordinatrice de serveurs et d'informations, t'attendait. Quelques mots et elle disparaît aux tréfonds de l'habitacle, s'évanouissant sans un bruit alors que d'autres commencent à peine à prendre conscience du danger imminent. Tu t'avances dans le village où tout le monde s'affaire, et rejoins les portes du village, après avoir adressé quelques mots aux shinobis se dirigeant dans ton sens inverse : tu es trop pré-occupée pour leur crier dessus, et tout juste assez libre pour marmonner des phrases d'excuses pressées. Pas besoin qu'ils sachent tous ce que tu vas faire, même si bien sûr ils seront au courant. Mais tu te débrouilleras pour que seuls les iwajiens ne puissent goûter à ta petite mise en bouche salée. Aussi piètre soit ton aide, elle finira par arriver à son but. Tu en es sûre.
C'est ainsi que tu parviens enfin à ta destination finale, les larges étendues sableuses se profilant devant les hautes portes de Suna. Du peu que tu te souviennes, une place t'a été désignée quelque part là dedans. Mais à ça près, Sergerk ne fera pas de chichis. Tu soulèves alors un pan de ta veste aux couleurs suniennes et en sors un rouleau. Ton rouleau. LE rouleau. C'est comme si un pressentiment te pousse à l'utiliser au mieux de tes capacités et de tes ressources, comme si tu ne pourrais plus t'en servir par la suite. Mais quelle importance ? Ce qui importe, c'est de gagner la guerre.
Quelques minutes plus tard, un certain nombre de minuscules crabes unicolores et jaunis, luisant légèrement sous l'effet de l'eau qui s'équilibrait sur leurs corps décharnés, jaillissaient du parchemin et se dispersaient au travers de l'étendue sableuse au delà des délimitations de Suna. Voilà qui ferait un bon moyen de divertissement pour les iwajiens s'approchant un peu trop près du village. Petits crabes, à l'attaque ! Les Shiimata ne s'avoueront jamais vaincus, même dans les moments les plus critiques !!
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| | | Yashiro Nagori
Messages : 227
| Sujet: Re: Le début de la fin Ven 9 Mai - 22:36 | |
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Suna Vs Iwa ? Je ne pouvais rêver mieux ! ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Je n’arrivais toujours pas à comprendre les raisons de la guerre entre Suna et Iwa. Pourtant, j’étais quelqu’un qui se tenait plutôt informé des choses qui se passaient dans le Yuukan. Je n’avais pas une seule fois entendu parler d’une soi-disant guerre entre ces deux villages. Je ne pouvais pas me permettre de rater cette occasion, sans doute la seule occasion que j’avais pour m’approcher de Suna. Cependant, me rendre seul serait du suicide. Non seulement Iwa découvrirait mon existence et me pourchasserait, mais Suna se mettrait également à mes trousses pour ne pas avoir donné signe de vie depuis mon départ du village avant l’assassinat du Kazekage Gara. Je n’avais pas vraiment le choix, j’allais devoir faire appel à mon ami, le seul à qui je pouvais prêter ma confiance.
Pour faire appel à cet ami, je devais me mettre en danger de mort. Aussi étrange que cela puisse paraître, c’était le seul moyen de le contacter. Cet ami dont je vous parlais se nommait Kenjin, autrefois surnommé le démon à Suna. C’était un ex-Sunajin, qui avait déserté quelques mois après mon départ du village. Faisant partie des Anbu du village, il m’était arrivé de le couvrir à plusieurs reprises. Avant son départ, je lui avais donné un échantillon de cristal et je lui avais fait savoir que lorsque cet échantillon se fissurerait, il devrait aussitôt rappliquer. C’était notre unique moyen de rencontre, moyen très efficace et très discret d’ailleurs. Bref, il était temps de passer à l’action ! Me trouvant au dos de Washizu à environ 1000 mètres d’altitude, malgré le vent qui me frappait au visage, j’adressai la parole à ce dernier :
– Washizu, lâche moi et rattrape moi avant que je n’atteigne le sol.
L’aigle fut choqué par ma demande, pourtant j’avais un air très sérieux. Malgré le pacte signé avec lui, je ne lui faisais pas confiance. Je redoutais que cela soit réciproque … Je me préparai au pire, si l’aigle ne me rattrapait pas, je devais tout faire pour amortir la chute afin de ne pas périr bêtement. Cependant, mon intuition me disait que l’aigle ferait tout son possible pour me rattraper. Très surpris par ma demande, il obéit toute de même sans poser de question. Il me lâcha à environ 1000 mètres d’altitude, aussitôt il accrut sa vitesse pour me rattraper au moment où je lui ferai un signe. Je fermai les yeux et je me laissai emporter par le vent et l’attraction terrestre. Pour la première fois, mon cœur battait à une vitesse incroyable qu’il m’était impossible de réfléchir. La peur de mourir ? Non, je m’étais préparé à la mort depuis bien longtemps, je ne pouvais donc éprouver de la peur. Quel était ce sentiment alors ? Quoi qu’il en soit, je fis un signe à Washizu qui fonça à toute vitesse pour me rattraper. Ce scenario était suffisant pour prévenir Kenjin.
– Washizu, dans combien de temps nous arriverons sur le champ-de-bataille ?
– Ça fait déjà cinq minutes que nous sommes entrés à Kaze no Kuni, je pense que dans moins de dix minutes, nous atteindrons le champ-de-bataille.
– D’accord, merci. Si tu peux faire plus vite, n’hésite pas ! Le temps nous ait comptés.
– D’accord ! Accrochez-vous bien, une puissante tempête va nous faire gagner quelques minutes.
Washizu créa une énorme tempête qui lui facilita le vol et redoubla sa vitesse, ainsi nous gagnâmes des minutes précieuses. Cependant, les deux villages pouvaient désormais connaître notre position. Il fallait donc redoubler de vigilance ! Un petit sourire se dessina derrière mon masque, mon poing droit se ferma et frappa ma main gauche. Il m’était désormais impossible de faire marche arrière, j’espérais que Kenjin rappliquerai rapidement. Sans lui, il m’était impossible de sortir de Kaze no Kuni tout en accomplissant mon objectif… Voilà le champ-de-bataille ! Droit devant moi, j’aperçus un bon nombre de shinobis qui s’affrontaient, étant en hauteur, il m’était très simple de repéré les différents champ-de-bataille. Washizu se mit à ralentir pour me laisser le temps d’analyser et de me décider de ce que je comptais faire. Quelques minutes plus tard, il me déconcentra en m’adressant la parole :
– Yashiro-sama, vous allez vraiment prendre part au combat malgré l’avertissement de Kenzaki ?
– Je ne vais ni aider Suna, ni Iwa ! Mon but est simple, attendre un ami pour passer à l’action. Pendant ce temps, je vais essayer de tuer quelques ninjas d’Iwa pas dans le but de faciliter la tâche à Suna, mais plutôt dans celui de protéger le Pays du vent. Si tu n’as rien d’autre à faire que de poser une question aussi stupide, je te prierai d’essayer de repérer des ninjas d’Iwa qui se trouve seul et sans renfort.
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J'ai perdu mon premier rp donc j'ai eu un peu la flemme de le refaire, désolé pour la qualité :/
To Be Continued ...
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| | | | Sujet: Re: Le début de la fin | |
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