Densetsu Tanaka - L'obsession pour les Hyuga au sein du feu (terminé)

La puissance, oui voilà à quoi je pense aujourd’hui. Je suis devenu un homme ambitieux, assoiffé par le pouvoir, la connaissance et la puissance, désirant la grandeur et la reconnaissance de tous. Je ne veux pas être un de ces larbins dont le nom deviendra inconnu avec le temps, un de ces hommes qui ne représente plus rien dans l’avenir, non je veux marquer l’histoire, quelque soit la façon. Certains disent que les hommes sont tous égaux face à la souffrance, alors je ferai pleuvoir le feu sur le monde pour qu’ils connaissent tous ma souffrance, qu’ils soient mes égaux, mais en attendant je sais que je leur suis supérieur. Mon cœur veut se nourrir de la vengeance, il me demande d’abattre tous ceux qui ont osé détourner le regard en me croisant, qui m’ont rejeté à cause de mon état. Mon âme me demande de renverser le Clan et d’en prendre le pouvoir pour imposer ma vision, pour faire renaitre le feu de Shishio, de pousser Konoha à agir avec pragmatisme pour avoir de plus grands résultats. Il ne faut pas chercher la diplomatie, non il faut écraser les ennemis quelque soit le nombre de victimes innocentes sur le chemin. J’aurais aimé pouvoir travailler avec l’Akatsuki, je suis persuadé que ces êtres m’auraient compris, qu’ils auraient partagé ma vision. Je ne connaitrais la paix le jour où je pourrai voir les flammes dévorer ce monde et leur lueur rendre jaloux le soleil.  Et croyez moi, c’est une souffrance perpétuelle de devoir se plier devant l’Hokage, d’offrir loyauté, de protéger les jeunes de Konoha, une souffrance aussi grande que le plaisir ressenti quand un ennemi capturé se retrouve entre mes doigts pour un interrogatoire.

Heureusement que je suis un maitre de l’esprit, arrivant autant à camoufler ce que je vis, ce que je veux et ce que je vois, restant d’apparence un parfait serviteur simplement aigri par ce qu’il a vécu. Manipulateur, je joue avec la psychée des gens, les mettant en proie aux doutes. C’est un peu comme un jeu de stratégie où je me pose où il faut en attendant le moment où je pourrai me placer sur une meilleure place pour m’approcher de mon objectif ultime. Alors oui, je joue le jeu, je me montre respectueux envers ceux qui le méritent, ceux de mon rang ou supérieur. Je me montre dur avec les jeunes qui doivent apprendre et cesser de croire que la vie sera facile. Nous sommes tous condamnés à souffrir et mourir, c’est ainsi que cela va se passer, condamner à perdre nos proches, nos amis, notre famille. L’immortalité n’est qu’un leurre, la vie éternelle est dans notre grandeur quand nous marquons l’histoire de notre nom. Pas besoin de cacher mon ambition, ni mon coté froid, c’est ma nature et psychologiquement c’est totalement justifiable. D’ailleurs je ne veux pas quitter Konoha, surement pas pour le moment car déjà je n’ai pas mieux sous la main mais aussi il y vit une chose qui m’intéresse.

Parlons justement de ce que je veux, de ce qui m’obsède. Les Hyuga. Je veux leur Byakugan, leurs yeux… Il me faut une Hyuga à mes cotés, dans mes projets, de gré ou de force, quitte à lui arracher les yeux. La vision parfaite du Byakugan, la capacité de voir le Chakra chez les autres, cela combiné à la maitrise de l’esprit, c’est le pouvoir de percer les secrets de l’homme. J’ai besoin de ce pouvoir, j’ai besoin d’une Hyuga, coute que coute. Je ferai tout pour obtenir ce don que je veux, tous les sacrifices, tous les crimes ou les maux. Vous ne pouvez pas savoir de quoi je suis capable pour avoir ce que je désire, des mensonges, de la manipulation, des ruses que je peux employer… Tous les coups sont permis quand il s’agit du pouvoir et tous les coups seront déployés dans cet objectif.

Bon, il faut dire que je n’ai pas toujours été ainsi, au début j’étais fier de grandir et apprendre pour servir Konoha, fier de partir en mission pour la grandeur de mon Village, fier de me battre pour trouver ma place. Mais les choses changent, les êtres évoluent, et heureusement que c’est ainsi. J’ai vu la vérité dans le feu, j’ai trouvé quelle place je devais occuper mais même si maintenant j’ai l’âme d’un démon, je préfère encore Konoha aux autres villes des autres pays. Je ne supporte pas les êtres d’Iwa, ni de Kumo, je tolère à la limite ceux de Suna et pour moi le seul moyen pour Konoha d’évoluer ce serait de se tourner vers des êtres comme moi pour bruler nos ennemis, répandre le feu purificateur et faire que notre nom devienne terreur aux oreilles des autres villages. Certains pourraient penser que je suis psychopathe, mais ils se tromperaient, perdus dans leur cécité ils ne comprendraient pas que je suis l’avenir. Mais je ne me repose pas sur mes acquis, je continue chaque jour à m’entrainer, à me perfectionner, à peaufiner mes techniques pour devenir un virtuose. Seuls les perdants considèrent qu’ils possèdent la puissance nécessaire et croisent les bras en se croyant invincible car chaque jour de jeunes ninjas découvrent des techniques, s’améliorent, grandissent et surpassent les anciens si ces derniers ne tentent pas de rester à jour.  L’évolution est une chose qui doit rester constante.

Mais cessons de parler de ma grandeur, de mes ambitions ou de ma vision, car comme tout le monde j’ai aussi des besoins simples, une vie et des peurs. Par exemple j’aime particulièrement les Miso rāmen avec chāshū, œuf etnarutomaki, ainsi que la tempura de crevette, j’apprécie le vin de riz, fumer une cigarette, les Scarabées, marcher la nuit en portant mon regard sur la lune. Des choses simples mais qui font aussi de moi l’être que je suis, d’ailleurs j’apprécie la compagnie des femmes, qu’elles soient respectables ou non, je pense que c’est presque un vice chez ma personne. Où alors c’est parce que je ne supporte pas la solitude… Je n’ai jamais été seul, entouré par mon frère et ma sœur, entouré par de la douce compagnie quand j’étais encore séduisant, entouré par des ninjas m’obéissant quand j’ai évolué au sein de la ville, accompagné par le Scarabée… La solitude est un moment horrible ou le temps s’arrête et le vide se répand autour de moi. C’est comme les insectes rampants, je déteste ces choses la, comme les milles pattes ou les chenilles. Dégoutant.

Pour terminer, il faut savoir que malgré les différences et mes ambitions, je respecte ma sœur Shinrei et elle est actuellement bien la seule qui sait calmer mes colères ou ma soif de sang. Par contre j’ai beaucoup plus difficile avec mon frère Yudai, le trouvant bien trop posé et passif, trop laxiste. Ce comportement ne convient pas avec notre rôle à Konoha ni même avec nos préceptes. D’ailleurs celui de la souffrance, je l’ai totalement adopté au point de trouver un certain plaisir masochiste quand je ressens la douleur en combat ou dans d’autres situations. Kan, à mes yeux sont temps est révolu et il serait temps pour lui de disparaitre pour me laisser le pouvoir du clan.

Naitre Tanaka n’est pas une chose évidente car dès les premiers jours le regard parental se pose sur vous d’un air inquisiteur, attendant beaucoup pour l’avenir. L’amour n’est pas un sens poussé chez mes géniteurs au contraire ils ne pensaient qu’à me former, ainsi que mon frère et ma sœur, pour faire de nous les héritiers à venir. Je ne me souviens plus réellement de mon enfance en dehors que je me disputais toujours avec Yudai et que Shinrei arrivait toujours au bon moment pour nous séparer et nous calmer, que ce soit en s’interposant ou encore en pleurant pour nous apitoyer. Je me souviens aussi que mère nous parlait souvent de l’Hokage Naruto, de sa grande bataille, de la guerre, de tout ce qu’il a apporté à Konoha mais père lui parlait d’autre chose, il parlait de la souffrance des villageois, il parlait de Kyubi et de sa puissance. Petit à petit, ils nous dévoilaient de plus en plus d’histoires de la famille, de Konoha et du passé, nous contant les fautes des hommes ainsi que les dangers des prophéties. Une enfance qui finalement ne laissait presque pas de temps pour s’amuser ou se faire des amis, une enfance qui était faite pour nous tester aussi et nous préparer à l’entrée à l’Académie.

L’Académie avait trouvé un certain talent en ma personne ainsi qu’en celle de mon frère alors qu’il semblait que Shinrei soit moins douée dans la pratique mais bien plus du coté intellectuel. Pour moi et Yudai, tout était source de compétition, chaque épreuve, chaque examen, tout ce que nous faisions se voulait être un concours entre lui et moi, avec un résultat souvent changeant mais un total plus au moins égal. Nous avions 8 ans quand Yudai et moi sommes devenus Genins, prouvant déjà nos efforts et notre capacité à nous adapter, surtout que pendant tout ce temps nos géniteurs étaient derrière nous à nous pousser de plus en plus loin. Croyez moi, Père était sévère car à la moindre faute le revers de sa main venait percuter notre joue et nous avions de la chance si sous sa force le mur ne nous rendait pas un autre coup. Ce qui était une chance, c’est que pour la suite en tant que Genins nous avions été séparés et je dois avouer que me retrouver dans une autre équipe que celle de mon frère était plutôt une chose positive à cette époque. Mon Senseï était un homme tolérant, strict mais tolérant, il avait tendance à toujours vouloir épauler le plus faible et cela m’agaçait réellement. Je me souviens que j’avais fait des remarques comme quoi aider les faibles cela ne leur rendait pas service car après tout ils allaient mourir dès la première mission sérieuse. Je ne m’étais pas réellement attaché à mes compagnons d’équipe, je pense que je les considérais comme des poids, préférant m’entrainer pour ne pas me faire dépasser par Yudai, mais aussi soutenir ma sœur dans son évolution.

J’avais 13 ans lors de l’examen pour devenir Chuunin, notre mentor préférant à chaque fois attendre que toute l’équipe soit prête, ce qui avait tendance à m’énerver car Yudai avait passé cet examen l’année d’avant, lui donnant un avantage d’une année sur moi. L’épreuve dite écrite s’était assez bien passée, montrant une certaine logique mais surtout je dois avouer que mes talents « humains » m’ont permis de m’en sortir, comprenant vite où voulaient en venir l’examinateur. Ce qui m’intéressait ce jour la était surtout de voir comment les autres réagissaient, des possibles futurs adversaires, alors mon attention était surtout sur eux, sur ce qu’ils faisaient, sur ce qu’ils craignaient. L’épreuve de survie, j’avais décidé de prendre les choses en mains, c’est à dire de m’occuper d’une équipe adverse pour obtenir ce qu’il nous fallait et ainsi continuer plus tranquillement, préférant éviter de compter sur mes camarades. Bon, cela avait marché même si mon plan avait blessé un de mes alliés, d’ailleurs mon Senseï avait assez mal pris mon comportement, m’expliquant qu’un homme seul ne vit pas longtemps et qu’il faut compter aussi sur ses coéquipiers, que tout est une histoire d’équipe mais aussi de combinaisons. Que j’aurais plus à gagner en respectant mes équipiers et travaillant avec eux que de chercher toujours à les rabaisser. La dernière épreuve, le tournoi… Ce moment qui m’avait marqué d’une honte que je ne pourrai jamais oublié, n’ayant pas atteint la finale à cause d’un adversaire qui m’avait surpassé, un ennemi que j’avais sous estimé et qui avait su user de ses capacités pour me mettre à terre. Pourtant je m’étais relevé, plus d’une fois, mais ses coups étaient puissants, il n’abandonnait pas jusqu’à me mettre totalement hors d’état de continuer. Bon malgré tout j’avais réussi et j’étais devenu un Chuunin, mais pour moi cela restait une défaite.  

Grandissant, évoluant, j’étais devenu un  homme plus respectable, mais surtout qui avait compris la leçon de mon Senseï, me donnant totalement à mes missions en travaillant en équipe, soutenant le plus faible pour que ce dernier soit toujours en état de se battre et de me soutenir aussi quand nécessaire. J’étais aussi devenu quelqu’un d’apprécié des autres, me retrouvant plus facilement entouré, passant du temps avec certains mais surtout avec certaines. Je ne me disputais même plus avec Yudai, ce qui plaisait assez à notre sœur, considérant que ces conflits n’étaient qu’une perte de temps et d’énergie. Justement ce moment de paix familial avait surtout permis d’évoluer au sein de notre Clan, de mieux m’entrainer et d’apprendre plus. Et quand le Scarabée se posa un jour sur mon épaule dans la demeure familial, Père m’attrapa par le bras pour m’emmener directement vers le chef de la famille, lui disant que le Scarabée m’avait choisi. Oh c’est une histoire particulière dont je ne vais pas rentrer dans les détails, mais disons que notre famille est habituellement liée à un pacte d’invocation et que j’avais été choisi pour renouveller ce pacte. J’allais aussi connaître une habitude familiale à la mort de Naruto, nous rendre devant le nouvel Hokage pour lui vouer notre loyauté, lui redonner les mots de nos ancêtres sur notre loyauté envers Konoha ainsi que notre combat pour protéger ses villageois. Je crois qu’avec l’arrivé de l'oiseau du malheur et l’évolution de Konoha, je n’avais jamais vu père aussi fier de moi, comme si pour la première fois j’étais devenu à part pour lui.

Finalement, grâce à ma réputation, mes missions, mes résultats, mais aussi grâce à mon évolution au sein de Konoha comme dans ma maitrise, j’étais devenu Juunin, et comme tous ceux de ma famille j’avais été dirigé vers un entrainement particulier et nouveau, un entrainement pour devenir plus qu’un simple soldat de Konoha mais aussi pour veiller d’une façon bien particulière sur la sécurité du village. L’entrainement allait être particulier, il allait devenir de plus en plus dur, mon géniteur ne cessant de me dire que je devais apprendre à souffrir pour comprendre mes ennemis, mais aussi pour comprendre comment les toucher. Il me conta d’ailleurs bien des légendes, me parlant aussi de certains secrets familiaux… Sans le savoir, mon géniteur était occupé à affecter mon esprit et le modeler petit à petit pour me détacher du chemin que je prenais et me changer en un être plus dur. Il m’avait expliqué que la force n’était pas la seule survie, mais bien aussi l’endurance, tout comme savoir comprendre son adversaire, qu’il fallait que mon corps soit animé par ma volonté au point de me relever même si j’avais la sensation que j’allais mourir. Etrangement, il ne tentait pas d’enseigner tout cela à Yudai ni à Shinrei, mais à ce moment la je ne comprenais pas réellement pourquoi, ni ce qu’il voulait obtenir. En faite je n’imaginais pas la noirceur qui l’animait.

Alors qu’arrivait le tournoi des Juunins, voulant m’y rendre, c’était mon Géniteur qui m’en empêcha, me disant qu’il avait une autre mission pour moi que de me rendre à Iwa. Il m’envoya avec d’autres ninjas pour tenter de retrouver l’Hokage ou des informations sur son absence, chercher tout ce qui pourrait servir d’indice.  Malheureusement rien n’y faisait, l’été approchait et nous n’avions rien de bon à rapporter au sujet de l’Hokage, sujet qui allait passer à la trappe quand l’Akatsuki attaqua Konoha. Mais pas n’importe quand, c’était un jour très spécial pour moi…  En effet, ce jour la mon père voulait que je passe un rite interdit, il voulait que je sois en harmonie avec la souffrance et me m’emmena dans une salle scellée en dessous de notre demeure. Il m’expliqua à ce moment la que je devais me blesser, me faire souffrir, continuer jusqu’à ce que je ne pourrais plus le supporter et que j’attendrai une nouvelle compréhension des hommes. Malheureusement alors que j’étais justement pris dans ce rite, que je me lacérais la chair pour suivre les directives de Père, l’attaque eut lieu, notre demeure était touchée dans les premiers assauts, pas assez pour être totalement détruite sur le coup, mais assez pour au début me tenir captif de cette pièce scellée alors que le feu présent enflamma ce qu’il se trouvait, me tenant captif.  Père pensait que je n’allais pas survivre et arriva à sortir en me laissant derrière lui, s’en allant combattre pour Konoha alors que les flammes venaient caresser mon corps. Il voulait que je connaisse la souffrance, et bien ce jour la je l’avais connu, j’aurais du mourir. Est ce la volonté qui m’animait comme dans nos entrainements ? Est ce la rage ? Est ce la souffrance que j’avais adoptée ? Je ne savais pas, mais j’avais réussi à sortir, le corps brulé dans quasi sa totalité, marchant tel un mort pour sortir des cendres avant de me retrouver en face d’un combat qui ne pouvait pas être le mien vu mon état, sombrant simplement dans l’inconscience hors du feu.

Quand je m’étais éveillé, la lutte était finie, Konoha était en très mauvais état et j’étais à l’hôpital. Certains gardes étaient passés devant moi en me prenant pour mort mais Shinrei me voyant m’avait ramassé et emmené, prouvant que je respirais encore. Des jours, des semaines, des mois allongés à me faire soigner pendant que la ville se reconstruisait lentement et quand je m’étais levé pour la première fois, c’était juste pour voir un homme recouvert de bandelettes dans un miroir, un être que je ne connaissais pas… Ma renaissance. La haine m’envahissait, rejetant au début mon frère, mon père, même Shinrei, restant enfermé à hurler de la douleur que je ressentais avant de comprendre qu’il faudrait que je me batte avec cette douleur, que j’allais devoir l’apprivoiser et que cette nouvelle vie ne serait plus du tout comme je l’avais imaginé. Je crois que le plus difficile était surtout quand j’avais décidé de sortir, voir de la peur, du dégout et de la pitié dans le regard de ceux que je croisais, même dans celui de personnes qui m’avaient apprécié. M’endurcissant pour éviter de sombrer, me renfermant encore plus, je devenais un homme froid et distant car ainsi les autres ne pouvaient plus me toucher, je devenais plus pragmatique aussi en décidant que maintenant si je voulais obtenir ou atteindre quelque chose, je ne pourrai que compter sur moi et moi seul, une leçon que mon Père m’avait donné en me laissant dans le feu. Il était temps pour moi de suivre mon propre enseignement mais aussi de veiller à ce que mon Géniteur paye pour ses crimes.  Chose qu'il allait faire, mais chuuut cela restera pour l'instant un secret et un mystère car il allait être retrouvé mort, sans blessure, juste son coeur qui avait laché.

De ma propre initiative et seul, j’avais décidé d’aller voir le nouvel Hokage, venant lui juré fidélité et loyauté avant de reprendre mes missions sans me plaindre de la douleur, d’ailleurs je n’allais plus jamais me plaindre, devenant rapidement un homme connu pour sa dureté, pour apporter crainte ou encore pour briser la volonté de ceux qui s’opposaient à ma personne. Ainsi la Force d’Interrogation et de Torture de Konoha vit en ma personne un candidat parfait, ayant tous les atouts psychologiques, physiques et surtout les méthodes pour rejoindre ce groupe spécialisé de Juunin. J’étais de plus en plus enfermé dans ma nouvelle vie, dans mes missions, me coupant presque de tout le monde en dehors de Shinrei que j’acceptais à mes cotés, ou des personnes aux mœurs controversées qui ne s’attardaient pas sur mon apparence. J’avais même décidé d’aider Kan « officiellement » pour nettoyer notre propre famille et traquer ceux qui avaient un comportement ou des pensées déviantes, un peu comme moi en faite, mais en agissant ainsi je ne faisais que renforcer ma couverture pour gagner en renom. Il n’y avait qu’avec Yudai où la comédie était complexe car je ne voyais en lui plus un frère, mais un ennemi qui pourrait me ralentir dans mon évolution.  Ainsi les premières années passèrent, je regardais la grande fête de Konoha dans l’ombre, regardant cette fête sur son premier siècle de vie en considérant tout cela comme futile. Ce n’était pas en faisant la fête que les maux allaient disparaître ou que la force de notre village allait grandir. Les années passèrent et je réfléchissais dans l’ombre tout en prenant de plus en plus de grade au sein de la Force d’interrogation et torture, restant dans les ténèbres d’une ville trop prospère.

C’est quand Hi no Kuni est apparu que j’avais réalisé tout ce que je désirais, que ce soit en voyant nos ninjas combattre qu’en admirant le monstre. Il me fallait évoluer encore et j’avais besoin de deux choses… Des yeux d’un Hyuga, en ma possession ou avec une d’entre elles à mes cotés, après tout cela pourrait m’assurer un pouvoir intéressant mais aussi un beau « croisement » pour les futures générations. Mais il me fallait aussi autre chose, il me fallait une puissance comme Kyubi, une puissance comme ces démons dont parlaient père, des démons à queue pour pouvoir un jour avoir un pouvoir assez important pour changer le monde. C’était cela qu’il me fallait, et cela que m’avait inspiré cet arbre monstrueux, un objectif pour le bien de Konoha, pour le bien du monde Ninja, pour mon propre bien. Ainsi j’allais me plonger dans les études des textes au sujet des démons à queue, tenter de sortir un peu dans le village me rapprocher du Clan Hyuga et commencer une vie « plus ouverte » aux autres même si celle ci n’était que subterfuge. Finalement la vie de l’homme enfermée allait s’ouvrir à ce monde, obéissant aux ordres de l’Hokage sans jamais m’y opposer, sans jamais poser de questions indiscrètes, respectant les secrets. Et comme le souhaitait ma famille, j’allais enfin devenir le Responsable de la Force d’Interrogation et de Torture de Konoha, juste avant l’attaque de Kiri sur notre village, juste avant notre défaite qui me prouvait une nouvelle fois qu’il était réellement temps de changer pour optimiser nos méthodes les plus sombres. Je savais qu’en moi un jour j’arriverai à tout changer et tout obtenir, moi l’homme qui vivait maintenant dans mes propres ténèbres. Peut-être suis je devenu un monstre, mais d’un autre coté personne n’a su encore me donner une autre vision pour notre avenir, ni m’apaiser.

Oh je pourrais vous en conter plus, rentrer dans les détails, mais il faut garder encore quelques surprises n'est ce pas ? Et partager ces histoires avec vous tous.

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