Le crime a semé la vengeance après soi.

Suna vivait de nouveau. Chacun avait sa place dans ce nouvel ordre. Les crimes se faisaient de plus en plus rares et la sécurité était de prime. L'aspect négatif dans tout ça était bien entendu cette maladie, elle détruisait chaque jour des vies et des familles. Le vent s'était levé en ce clair de lune, les trois escouades avaient quitté les lieux en un instant : la mission devait réussir coûte que coûte. Dorumo n'allait tolérer aucun échec. La fatigue commençait peu à peu à s'emparer de lui, néanmoins il se précipita dans ses quartiers une dernière fois, sûrement pour classer les quelques dossiers restant. Le garçon avait hâte de fermer les yeux, cette journée n'avait été que bien trop longue pour lui.

Le Sabaku gravissait les marches de la tour avec fainéantise, elles semblaient éperdument infini ce soir-là. Il regagna son sinistre bureau, ou tant de personnages historiques avaient mis les pieds avant lui. Se pensant digne d'être le dirigeant de Suna, le marionnettiste essayait de gagner le respect de sa population, tout comme ses aînés. Le chemin allait être encore long, certes, mais il était convaincu de réussir. Les yeux du jeune adulte se posèrent tout à coup sur un papier, une lettre portant la signature du célèbre homme aux ours. Son cœur commençait à palpiter. Soufuku Nitobe était donc encore de ce monde ?

'' Suna,

Ici Soufuku Nitobe, cela fait deux... Trois ans, je ne sais plus trop pour dire vrais néanmoins je tiens par là, à faire mes excuses pour toutes les personnes que j'ai laissé sans dire un mot. Mais comme vous devez sans doute le savoir le Culte de la vie frappe et à frapper, il frappera encore. C'est dans le but de protéger tout le village et les personnes s'y apparentant que Yumi Esuki Kyuudaime Kazekage et moi même Soufuku Nitobe, Hachidaime Kazekage. Avons décidez dans le plus grand des secrets, de mener une enquête sur le néfaste groupuscule qui s'est révélé aux yeux du monde lors de l'examen Kumojin.

Cet enquête a débouchée sur un affrontement direct avec l'ennemi dénoncé à Iwagakure no sato. Hélas même si l'ennemi fut vaincu, d'autres problèmes sont venus s'ajouter sur notre route. Le culte et visiblement de connivence avec le village de la brume qui à décider d'attaquer la neuvième du nom mais aussi tenter de venir à bout de ma personne.

Dans un affrontement maîtrisé de bout en bout par l'escouade du vent. Nous sommes sortis vainqueur cependant je ne peux garantir par la présente que notre nouvel ennemi qui a déclaré en agissant ainsi son hostilité envers Kaze no Kuni, ne reste sans réponse. C'est pourquoi je quémande  votre plus grande vigilance.  Le culte et Kiri marche certainement mains dans la mains. Et mon petit doigts me dit qu'Aizen quand bien même ce dernier était un despote de la pire espèce à été chassé par l'organisation. Restez sur vos garde ces vipères sans vergognes rodent certainement parmi nous. Je serai à Konoha d'ici un mois, là bas j'espère rencontrer un membre du village pour lui donner de plus amples informations.

Affectueusement, Soufuku Nitobe, votre père protecteur. ''

Dorumo s'écrasa sur sa chaise, il avait du mal à respirer. La lune blanche éclairait ce moment funeste, ce genre de lettre n'avait fait surface que dans les rêves du jeune homme... Le pauvre relut le parchemin plusieurs fois, pensant que tout ceci n'était qu'un vulgaire canular. Il compara même la signature du samouraï avec celle de vieux documents d'archives. Il n'y avait maintenant plus de doute, Soufuku était en vie et Yumi aussi. Le Jûdaime éclata de rire, ameutant les quelques gardes qui se trouvaient non loin de là. Tous le regardaient avec incompréhension, était-il devenu fou ? Soudain, le silence paru. L'on entendait uniquement le souffle du jeune dirigeant. Dans un élan de colère, le Sabaku réduisit en miette la fenêtre qui donnait sur la ville en un seul coup de poing, les trois militaires avaient légèrement sursauté suite à cela. Un vent ensablé pénétra l'intérieur de la pièce, éteignant la seule bougie qui se trouvait là. Tout était devenu froid, comme si tout le bonheur avait quitté ce monde.

_ Nami, j'ai besoin d'elle... Dépêchez-vous bande d’incapables ! Hurla t-il aux trois hommes qui partirent instantanément en courant. Yumi-sensei... Vous avez abandonné Suna comme si de rien n'était, vous avez laissé ce monstre massacrer la population, votre population ! Je vous jure maître... J'aurai votre tête !