Une requête particulière

Traverser Kiri ces derniers temps devenait de plus en plus pénible et risqué. chercher les ressources nécessaires pour avancer devenait de plus en plus compliqué . c'est de toits en toits que je décidé de rejoindre mon fief le plus cher, le centre de recherche ou ma fonction de directeur de la section Fuinjutsu me permettait d'avoir un droit de passage dans tous le bâtiment. Je m'arrêtais avant tout chose, dans mon bureau afin de donner quelques directive bien précise à un de mes adjoints, a savoir la réparation et l'entretien de mes patins. Le dernier combats mené avait grandement endommagé mes hommes de bois et je comptais bien les soigner au maximum.

Une fois fait, je me rendis dans la section Biologique afin de rencontrer une personne bien précise, pouvant m'aider a instaurer une ère nouvelle au sein de Kiri. En espérant que ma requête ne lui pauserait aucun problème...

Arrivé prêt d'un bureau, je m'adressais directement à une personne qui semblait-être une secrétaire :

_ 'Jour j'aimerais vos le directeur ou directrice du service s'vous plait. Ushi Aburame pour me présenter, directeur de la section Fuinjutsu.

Elle me fit signe d'attendre, surement pour aller prévenir la personne que j'étais venu voir en se jour funest.

« Ô vanité du sommeil, de l'espoir, du rêve et du désir sans fin !  
Les chevaux du désastre plongent dans l’argile lourd.  
Bien aimée, que tes yeux se ferment à moitié, et que ton cœur batte  
Sur mon cœur, et que ta chevelure s’épande sur mon sein,  
Noyant l’heure solitaire de l’amour en un profond crépuscule de paix,  
Et qu’elle me cache leurs crinières secouées et leur tumultueux galop. »
 

Passant une énième victime de la maladie sur le billard, Saisei continuait de travailler d'arrache-pied quant à la recherche d'un remède contre la mystérieuse peste qui ravageait le monde depuis plusieurs semaines à présent. Rien n'avait été trouvé jusqu'alors. Un sentiment de frustration c'était peu à peu installer chez la directrice en biologie : sa suite de glorieux succès depuis sa promotion venait de subitement prendre fin, assénant un coup difficile à son amour propre. La jeune femme n'avait pourtant pas baissé les bras, sa patrie avait besoin d'un antidote et celle-ci comptait bien leur en apporter un, par tous les moyens...  

Affairée à un travail rigoureux, la Ao jonglait entre scalpels et machines analytiques comme une vraie patronne. Lancée sur ce défi à l'allure irréalisable, la demoiselle aux divines courbes semblait incapable de s'arrêter dans son marathon médical. Du moins, jusqu'à ce que la douce voix féminine de la secrétaire de la section émergea d'un interphone, informant la doctoresse que celle-ci avait de la visite. Indiquant à ses larbins de terminer le travail sans grand espoir, Saisei quitta immédiatement la pièce, retirant son masque et passant par une désinfection intensive pour éviter tout risque de propagation du virus. Les entrevues se faisaient rares ces temps-ci. La femme médecin ne cachait donc pas sa curiosité et après de longues minutes de préparation, celle-ci termina par se présenter au pupitre de la secrétaire devant lequel son mystérieux invité se dressait droit comme un i.  

— Saisei Ao, directrice de la section biologique, enchantée... Les entretiens en ces temps si troubles, sont loin d'être communs. J'imagine que cela en vaut la peine, je l'espère en tous cas, comme vous vous en doutez notre section est débordée et je ne peux quitter mon poste trop longtemps. Je vous en prie, prenons place dans mon bureau.

Invitant le fameux shinobi à la suivre, la donzelle aux lunettes emboîta immédiatement le pas jusqu'à ses appartements, déhanchant avec grâce le long des couloirs jusqu'à son fauteuil sur lequel elle prit place sans hésitation. Les temps de repos se voyaient clarifiés, elle ne pouvait qu'en profiter...

L'attente fut agréablement courte malgré les évènements marqués par l'épidémie. La secrétaire n'avait pas perdu une seconde avant d’appuyer sur une dispositif ressemblant à un interphone afin de prévenir sa supérieur.
Puis quelques minutes plus tard, un bruit de couloir. Une jolie jeune femme venait à moi, séduisante. ses courbes, sa voix, son visage. Tout était parfais! Voilà un moment que mes yeux n'avaient eux l'occasion de contempler telle beauté!! Mais revenon à nos moutons.... je n'était pas là pour ça et de se fait,je la suivit la directrice des lieux jusqu’à son bureau.
Je ne savais pas comment aborder les choses et pourtant, le courage devait venir jusqu'à moi afin d'en évoquer les grandes lignes pour faire avancer le débat :

_ Bonjour, je me présente, Ushi Aburame directeur de la section Fuinjutsu. je me permet de venir vous rencontrer afin de parler de deux trois petites choses. En premier temps, j'aimerais si possible, avoir un rapport sur l'épidémie, comme il fonctionne, les plus touchés, la manière dont il s'attrape. Un petit brief quoi...

Ensuite, l'objet exact de ma visite, bien que je sois conscient que ce n'est peut-être pas le meilleur moment pour demander ça. Je souhaiterais faire appel à vos qualité de Médecin pour une petite opération. Effectivement, je souhaiterais acquérir un élément bien spécifique et il se trouve qu'il se trouve fréquent chez les Terumi. Je pense que vous voyez là où je veux en venir?

Je marquais un temps de pause pour laisser la Kunoichi parler. J'espérais vraiment qu'elle entendrais ma demande et qu'elle me ferais un implantation de cellule. Pour l'heure, je ne pouvais pas encore lui parler de la mort de Dry. Plongé dans ces interventions, je ne tenais pas à la déconcentrer ni à lui tourmenter l'esprit. Depuis mon départ en mission je n'avais pas tout suivis des évènements majeurs du village ni le rebondissement, et peut-être que c'est elle qui pourrait m'apporter plus de réponse dans cette discussion. J'attendais patiemment en posant la question fatidique :

_ Disposez-vous de quelques échantillons et seriez-vous prête à me les injecter?

L'homme qui requérait l'aide de la doctoresse se nommait donc Ushi et se trouvait être l'un des directeurs du laboratoire secret du village, tout comme elle. Son poste au sein de Kiri lui conférait une autorité à ne pas ignorer ; si bien que Saisei, piquée dans sa curiosité, arqua un sourcil prête à entendre les raisons de cette visite anodine. Le shinobi d'élite semblait donc vouloir en apprendre un peu plus sur la maladie qui ravageait le monde depuis trop longtemps maintenant. Des interrogations légitimes qui méritaient ses maigres réponses.

— Cette peste est un vrai calvaire, je n'avais encore jamais vu ça de ma carrière. Mon équipe travail à la recherche d'un vaccin, d'une faille depuis plusieurs jours, mais pour le moment aucun de nos travaux n'ont pu aboutir à quelque chose de concret. De ce que nous avons pu observer, ce mal est très contagieux. On peut donc imputer qu'il se propage par voie aérienne. Toute fois par pure précaution, j'ai demandé à plusieurs unités de ma section de travailler quant à l'assainissement des eaux potables du village. Nous ne serons jamais trop prudents...
Pour ce qui est des symptômes les plus observés chez les patients, on retrouve des toux vrombissantes et sanglantes ainsi que de terribles fièvres.

Après cette triste réponse qui valait ce qu'elle pouvait, le dénommé Aburame ne tarda pas à emboîter la discussion sur le réel objet de sa venue : une demande de greffe cellulaire... Cette requête semblait réjouir la Ao, qui réhaussant ses lunettes sur le haut de son nez reprit le sourire aux lèvres :  

— Je dispose de ce dont vous avez besoin en effet ; et une greffe est toute à fait envisageable, oui. Toute fois, que m'apporteriez-vous en l'échange de ce généreux service ? Comme vous le savez, le temps est précieux et je ne peux me permettre de le perdre sans raison...

Attendant la réponse de son interlocuteur qu'elle espérait intéressante, Saisei enchaîna ensuite d'un ton bien plus sérieux :

— Je dois également vous informer de quelque chose... Drychda Yojimbo, la Kyûdaime Mizukage, n'a pas été épargnée par la maladie et est tombée souffrante durant votre absence. Elle est actuellement en soin intensif dans ma section, l'hôpital nous l'a confié secrètement étant incapable de faire quoi que ce soit pour elle. La plupart des habitants ne sont pas au courant, mais les rumeurs se répandent... J'ai bien peur que si nous ne trouvons pas un remède et vite, notre dirigeante y passera...  
Pendant que j'y pense, j'ai également entendu de la bouche de plusieurs de mes subalternes, des ragots concernant l'existence d'une mystérieuse cure contre la maladie. Elle se trouverait sur une île ayant émergée suite à l'inondation du pays de l'herbe, un événement que vous avez également dû raté lors de votre mission. Cette information vaut ce qu'elle vaut, mais on ne peut pas se permettre de l'ignorer, ce serait une grave erreur...

La suggestion de la mise en place de mesures sanitaires par Ushi fit légèrement sourire la doctoresse, qui reprit sans perdre de temps :

— Ces recommandations ont déjà été proposé au conseil des sept par mon équipe... Ma position ne me permet hélas pas d'imposer de nouvelles règles prophylactiques au village, la balle est dans leur camp, c'est donc à eux de prononcer les consignes strictes...

Alors que Saisei informait son collègue du malheureux état de la Mizukage, celui-ci rétorqua aussitôt que la Kyûdaime avait perdu la vie en mission. Ces deux annonces entraient indéniablement en conflit ; comme lancées au travers d'un dialogue de sourd. La Ao, ne manqua pas de froncer les sourcils sous les dires de l'expert en fuinjutsu. Que racontait-il ? Drychda Yojimbo était pourtant bien là, dans ce bâtiment, entre les mains de nombreux iryônins... L'idée que l'ombre de l'eau puisse avoir une doublure s'éclaira subitement dans l'esprit de la scientifique, mais actuellement seul le conseil pouvait répondre à ses hypothèses et la demoiselle préféra donc rester en réserve sur le sujet ; certaine que son père aurait tôt ou tard les réponses à ses questions...  

Ushi ne perdit pas une minute et enchaîna immédiatement sur l'idée d'un prochain dirigeant : un poste qui semblait l'intéresser. Le bougre allait vite en besogne, mais Saisei voyait en cela une belle opportunité. Un Mizukage lui devant une dette, voilà une douce mélodie qui sifflait à ses oreilles. Conquise, elle répondit avec malice :

— Ne nous tracassons pas avec cela, nous nous y pencherons en temps voulu... Commençons plutôt l'opération, le temps presse et la sécurité de "vos" citoyens en dépend, n'est-ce pas ? Lâcha-t'elle dans un petit ricanement. Sans perdre davantage de temps, la femme médecin commença à fouiller dans l'un de ses tiroirs et finit par en extirper une boite de cachés qu'elle posa sur le bureau. Prenez-en deux et revêtez une tenue de patient, il doit y en avoir dans le meuble derrière vous. Quand ce sera fait, rejoignez moi...

Se levant de sa chaise, la demoiselle se déhancha jusqu'à une mystérieuse porte donnant sur un sas de désinfection, donnant lui-même sur une salle d'opération. Une fois que le shinobi l'ait retrouvé, elle reprit :

— Installez-vous sur la table, je suis à vous dans une minute...

Rebroussant chemin jusqu'à son bureau, la doctoresse profita de ce moment d'intimité pour se changer, lorsqu'elle reviendrait, Ushi serait sûrement déjà endormi par les cachés qu'il venait d'avaler...

La scientifique entra de nouveau dans la salle d'opération, cette fois-ci équipée de tous les artifices nécessaires à la tâche qui l'incombait. Ushi était d'ores et déjà installé, endormi dans un profond sommeil artificiel et prêt à passer sous le bistouri. L'épéiste n'avait pas été effrayé de prendre les comprimés de la jeune femme. Il était bien courageux.. ou fou, quoi que cela n'avait guère d'importance aux yeux de la Ao. Ce qui comptait été avant tout qu'il lui fasse confiance, un fait qui semblait avéré par ses actes.  

Saisei commença, sans tergiverser, son travail de manière méthodique. Dans un geste délicat, elle apposa l'une de ses mains sur le crâne de son patient tout en lui enfilant un masque anesthésique sur le nez. Cette action se voulait simple et naturelle mais cachait en réalité une intention masquée bien moins honorable. Tandis que la paume de la demoiselle touchait encore la chevelure charbon du bel homme, elle profita de ce bref instant pour effectuer sa technique de fouille mémorielle et s'assurer de la véracité des propos du maître fuinjutsu concernant la Mizukage.

Elle revécut en un bref instant la mission des épéistes au travers des yeux du manieur de Shibuki et lorsque sa main se souleva de nouveau, la cheffe biologiste n'en revenait pas. Tout était vrai. La Kyûdaime avait bel et bien trépassé et celle restée à Kiri n'était donc qu'une doublure..? Encore surprise que toute cette histoire se soit avérée exacte, la Ao ne perdit pas le nord et débuta l'opération ; l'esprit toute fois toujours tourmenté par les images qu'elle venait de visionner.  

Ce fut après maintes greffes, injections et autre torture qu'un semblant de résultat pu aboutir. Le chakra d'Ushi subissait quelques variations à peines visibles suite aux efforts et manipulations de la kunoichi, le processus de développement du futton par ces nouveaux gènes allait prendre du temps mais le compte à rebours avait d'ores et déjà commencé. Retirant le masque de son patient, Saisei appela avec un interphone deux de ses subalternes pour veiller à ce que le bonhomme émerge de son sommeil sans problème. Lorsque Ushi serait de nouveau éveillé, il aurait le plaisir d'être entouré de deux belles femmes à ses petits soins tandis que des cachets et une note l'attendrait non loin.

« Ushi,

Je n'ai hélas le temps de rester d'avantage à tes côtés. N'aie crainte. L'opération c'est bien passée et j'ai veillé à ce que tu ne souffres pas trop de séquelles une fois de retour parmi nous. Les résultats concrets devraient aboutir au fil des jours. Pour que ton organisme ne rejette pas ce nouveau corps étranger, il te faudra prendre un cachet par jour de la boite de pilules qui accompagne ce mot. Lorsque tu n'en auras plus, reviens me voir : moi et moi seule t'en fournirais. Sans quoi le rejet pourrait bien te coûter la vie : cela fait partie des risques des greffes aux puissants kekkei genkai...

Au plaisir de te revoir, Saisei Ao. »

Je me réveillais lentement de se sommeil artificiel, laissant peu à peu mes paupières s'ouvrir libérant ainsi mes yeux du l’obscurité. Je voyais flou, un flou obligatoire après une tel opération mais qui restait néanmoins troublant. Les minutes qui s'écoulèrent avant de me laisser de nouveau voir mon environnement paraissaient interminable! Puis, après ces quelques minute d'adaptation, je tournais la tête de gauche à droite afin d'apercevoir ma doctoresse qui a mon plus grand étonnement n'était pas présente dans la pièce. Deux jeune femme se tenaient près de moi tout en vérifiant fréquemment mes constante, s'assurant que mon état restait stable. Bien que les deux subalterne de la Kunoichi étaient mignonne, mon envie de voir Saisei afin de la remercier pour son aide grandissait. Mais bon, chauqe chose en son temps... l'heure viendra.
Tout en me redressant de mon lit pour m'assoir, les deux mains appuyaient sur le matelas. Une toux grâce m’envahis de nouveau m'obligeant à me servir de l'une d'elle afin de la positionner devant ma bouche. L'esprit encore vaseux, je me remettais des cette intervention qui normalement allait faire de moi un mélange de Shinobi banal et de Terumi!
Posant enfin les pieds au sol, une lettre m'attendait sur le chevet juste à coté de moi, accompagné d'une boîte de médicament qui s'en plus attendre je saisissais pour en lire le contenu :


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Saisei Ao a écrit:

« Ushi,

Je n'ai hélas le temps de rester d'avantage à tes côtés. N'aie crainte. L'opération c'est bien passée et j'ai veillé à ce que tu ne souffres pas trop de séquelles une fois de retour parmi nous. Les résultats concrets devraient aboutir au fil des jours. Pour que ton organisme ne rejette pas ce nouveau corps étranger, il te faudra prendre un cachet par jour de la boite de pilules qui accompagne ce mot. Lorsque tu n'en auras plus, reviens me voir : moi et moi seule t'en fournirais. Sans quoi le rejet pourrait bien te coûter la vie : cela fait partie des risques des greffes aux puissants kekkei genkai...

Au plaisir de te revoir, Saisei Ao. »

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Après cette lecture réjouissante je ne perdis aucune seconde et m'exécutais avec discipline, saisissant le flacon, je l'ouvris fermement pour avaler mon premier caché.
Toujours assis, je me concentrais pour reprendre mes esprit et pouvoir enfin quitter cette pièce, gérer au mieux les évènement que j'allais rencontre. La première chose à faire serait surement d'établir un protocole strict afin de lutter contre cette épidémie, mais venait aussi se greffer la succession du futur Mizukage ainsi que mon contrôle du Futton. Que de tâche a réaliser....

Je regardais fixement les deux groupie qui s'affairaient à leurs occupation quand je décidais de lâcher ces quelques mots à l'attention de Saisei :

_ Vous remercierez Saisei de ma part en précisant bien que quoi qu'il arrive, nos chemin vont se recroiser d'ici peu. J'ai à faire, mais je ne l'oublie surtout pas.

_ Ushi Sama, il serait préférable de vous reposer d'avantage, surtout après la lourde opération que vous venez de subir.

_ Je vous remercie pour cette attention. J'ai néanmoins pas mal de travail et je n'ai pas une seconde à perdre.... J'entends votre message et je vous promet de me ménager. Et puis si je sent que ça ne va pas, je reviendrais vous voir.

Voyant pertinemment qu'elle ne pourrait rien faire face à ma volonté, la jeune femme se contenta simplement de s'incliner tout en me m'indiquant la porte de sortie. Je saisissais une de plus le flacon de médicament pour le mettre dans ma poche, la lettre pour sortir enfin de cette chambre de réveil :

_ J'allais oublier. Précisez lui également que je reviendrais prendre une seconde boîte de mon traitement. Je vous en serais éternellement reconnaissant!