J'ai vécu...
Le jour vint, ou un être, un petit être naquis dans ce monde qui n'était que chaos et dérision.
Par une longue journée d'été avant que le crépuscule n'illumine le ciel rouge de ses derniers et précieux rayons. Là dans une chambre dont l’état d’hygiène laissait à désirer était couché une femme dont le visage paraissait être âgé d'une vingtaine d'années.
De la sueur coulait de son front , des gouttelettes d'eau glissant sur son visage blafard et pourtant si doux de la jeune femme qui poussait par vagues de douleurs des gémissement plus ou moins fort raisonnant dans la pièce quelques instants. Puis par moment disparaissaient pour laisser place au souffle haletant de sa respiration.
C'était une journée lourde et pesante. La chaleur inépuisable se dégageant de cette énorme sphère de lave et de lumière que l'on appelle soleil s'élevait haut dans le ciel. Soudain, quelques instants suffirent pour qu’un petit corps frêle mis au monde poussa ses premiers cris, des cris signifiant le renouveau, la vie.
Serré dans des bras tremblants encore de la fatigue et de l’angoisse du dur labeur enduré pendant tant d’heures mais récompensé par cette naissance d’un petit être aux yeux saphir éclatant.
Il semblait rassurer, calme peut être par l’écoute dans le silence le plus complet des battements du cœur de celle qui l’aimerait toute sa vie qui veillerait sur lui jusqu’à la fin de ses jours et qui le protégerait du monde extérieur.
Ce bébé était un garçon, il fut appelé Kosui.
Ce petit être n'avait rien de plus anormal, un enfant né au sein d'un mystérieux pays abritant le village caché de la brume, Kiri no kuni. Un village qui fut connu pour ses combattant(e)s ninjas redoutables et sans pitié. L'enfant était promit aux meilleurs soins et à une éducation exemplaire pour en faire un vrai soldat, un shinobi du pays de l'eau. Il était seulement encore loin d'être conscient qu'il jouerait alors un rôle important dans ce monde ravagé et détruit depuis longtemps.
Seulement voila, les histoires peuvent parfois finir tragiquement mais aussi commencer dans les lamentes et les pleurs. Les quelques instants qui suivirent la naissance du bébé, la mère succomba à la fatigue endurée et décéda subitement laissant son enfant blottis contre elle le corps inerte. Il semblait essayer de comprendre. Comprendre quelque chose. Cette chose si naturelle soit elle et parfois si injuste. "Pourquoi ne bat il plus? Le cœur de sa mère si apaisant maintenant disparu...."
Kosui grandit dans une famille descendante directe d'une famille de samouraï issue du pays du fer par son père Nobuto Namida. La mère de Kosui, Naoko Usui était une shinobi sous les ordres du Mizukage au sein du village caché de la brume. Kosui subissait un apprentissage strict et ou le travail et la discipline sont les mots d'ordre. Kiri no Kuni possède un vaste patrimoine historique mais pas des plus glorieux concernant ses méthodes sélectives. L'époque de la brume sanglante reste un souvenir amer au sein de nombreuses familles de shinobis vivant au sein même du village caché de la brume. Outre l'enseignement du Kenjutsu par la branche principale de son père Kosui fut le digne descendant de sa mère dans le contrôle du suiton auquel il excellait à l'académie ninja. Ses prouesses il ne les devaient à personne d'autres que lui. Le jeune ninja avait bien des raisons à être assidu et déterminé aussi bien à l'académie que lors de ses entraînements seul ou en groupe.
Sa motivation principale était celle de rendre fière sa défunte mère auquel il est étroitement lié à la cause de sa mort. Malgré le fait qu'il porte sur ses épaules ce qui est selon lui un fardeau. Il cherche à repousser ses limites aussi bien physiques que spirituelles pour devenir un grand ninja comme sa mère. Son père figure sévère mais bénéfique à accomplir son objectif de devenir aussi fort et puissant que le fut Naoko Usui rendait Kosui joyeux et heureux de vivre. Servir son village était la seule voix possible à son sens et très vite il accomplit avec persévérance des missions ambitieuses et même dangereuses pour son jeune âge.
Ses supérieurs ont très vite vu le potentiel du jeune garçon qui passa après plusieurs épreuves physiques et intellectuelles le grade de chuunin.
Vous pensez sûrement que l'histoire atypique de ce jeune shinobi du pays de l'eau touche à sa fin. Qu'il vécu des jours paisibles et eut une longue et heureuse vie ? Détrompez vous car l'histoire ne fait que commencer.
Un soleil crépusculaire tombait sur l'immensité du cimetière dans lequel se trouvait Kosui. Le vent accompagnait ses pas comme pour l'aidé à trouver le chemin, le guider vers un chemin qu'il ne connaît que trop bien. Malgré l'obscurité naissante le jeune-homme arrivait à lire les noms gravés de ses compagnons défunts. Il s'arrêta alors subitement devant l'une des nombreuses pierres tombales jonchant le sol. On pouvait y lire
« Mort pour la patrie, Oku Nomatsu »Kosui restait immobile, les yeux rivés sur le nom de son ami mort au combat il se rappela ce jour. Il se rappelait comment cela s'était passé.
Certains pays de ce monde sont nés avec un désir imprévisible et irréversible, celui du sang. Le pays de l'eau ne déroge pas à la règle. Aux yeux de Kosui qui était né dans cette atmosphère dangereuse et empreint à la haine contre autrui. Cette situation il la vivait quotidiennement, chaque jour, chaque minute et seconde de sa vie, de son existence. Bien que la sécurité était garantie au sein du pays par le système mise en place il n'était pas question pour le jeune homme en devenir de rester les bras croisés posté telle un garde-fou sur les remparts de son village. Non ce qu'il voulait s'était parcourir le pays de l'eau de manière libre et une certaine autonomie.
L’occasion se présenta finalement dans une mission particulièrement difficile. Kosui reçu son ordre de mission dans une région plutôt éloigné au sein du pays de l'eau. En effet il constatait que les rapports des autres chuunins les faisaient se déplacer de plus en plus loin vers les frontières même du pays de l'eau. Le but de la mission ? Les Juunins se gardaient bien de le dévoiler mais à observer leur comportement ils semblaient plus tendu qu'à l'habitude.
Je formais un périmètre de sécurité avec d'autres shinobis. La mission se déroulait sans accroc et peu à peu l'idée que quelque chose se déplaçait pour fuir le pays de l'eau germa dans mon esprit.
Des nukenins ? Il arriva parfois que certain(e)s ninjas s'enfuirent du pays avec des informations vitales à la sécurité du pays et notamment sur le village de la brume auquel le jeune-homme faisait partie. C'est alors qu'ils surgirent, un groupe de déserteurs déterminés et prêts à tuer si nécessaire pour passer à travers les mailles du filet mise en place par Kiri.
La supériorité numérique des shinobis face au groupuscule des trois nukenins ne pourraient que contenir l'avancé de leurs ennemis. Ce dont ils avaient besoin c'était de l'intervention des oinins qui ne s'étaient toujours pas montré jusqu'ici.
L'attente du signal nous mettaient tous sous pression. Une pression auquel s'ajoutait les secondes et les minutes les plus longues de mon existence. L'assaut fut enfin lancé et le piège refermé sur la cible.
Je pouvais voir mes compagnons d'armes tomber les uns après les autres alors que nous n'avions pas encore atteint notre ennemi. Était ce ainsi que tout allait se finir ? Es ce ainsi que j'allais mourir ? L'assaut se déroula très vite alors que le temps me semblait peu à peu prendre une autre dimension et que je vivais peut être les derniers instants de ma vie. Gagner du temps, maintenir l'ennemi immobile pour l'empêcher de fuir. Nous ne furent plus qu'une poignée à résister et à lutter face à l'ennemi auquel nous avions réussis à réduire au nombre de deux les assaillants.
Nous n’étions pas de taille et bientôt le sacrifice ultime se présenta comme ma seule et unique option.
Alors que je me ruais sur l'ennemi prêt à mourir en emportant l'un d'entre eux avec moi pour laissé la possibilité au peu d'entre nous qui restaient à focaliser leurs efforts sur le dernier qui resterait encore en vie. Une explosion survint et nous propulsa de part et d'autres la zone de combat. Puis plus rien...
Je me réveillais plusieurs jours plus tard devant mes responsables et nos chefs de sections amoindris mais aucunement brisé par ce qui avait été une mission quasi-suicide pour les miens. Nous n'étions plus que cinq shinobis debout chacun ayant une certaine honte face à l'issu de ce qui avait été pour nous un échec. La mission avait été accomplit mais à quel prix ? Les forces spéciales avaient pu intervenir et mettre hors d'état de nuire nos ennemis. Sur la vingtaines de shinobis déployés nous n'étions plus que cinq le reste étant mort sur le champ de bataille ou des suites de leurs blessures.
Je portais désormais le grade de Juunin et m'apprêtait à former des jeunes genins malgré mon jeune âge et tout cela pourquoi ? Pour avoir eut la chance de ne pas m'être fait tué.