Juzo. Un bloc de glace.

Juzo

In Rp...

• Âge : 17
• Nom :/
• Prénom : Juzo
• Sexe : Masculin
• Nindo : Tu es meilleur qu'eux. Meilleur que tout le monde.
• Village : Allez je vais dire Kumo. Mais peut-être que je bougerais.
• Clan : Bunta
• Grade : J'aimerais Junin HRP, et Chunin IRP si possible. Car l'exam n'est pas pour tout de suite, j'aimerais jouer un chunin sans que mon perso soit bloqué.
• [url=https://sns-rp.forumgratuit.org/t3480-bingo-book-de-juzo#30132[/url]

On n'oublie pas un visage...

Juzo est un homme, ou du moins un adolescent de taille moyenne. Enfin pas très grand. Du moins, de par le corps. Il a le teint blême, presque blanc. Mais ce n'est pas un teint maladif. Ce serait plutôt un blanc de grande pureté. Ses yeux sont d'un marron clair au possible, jouant presque sur l'orange, ou encore sur le rouge si il n'a pas assez dormi. Ou si quelque chose, quelqu'un, l'énerve. Ses cheveux sont étrangement gris, limite blancs, rappelant grandement la couleur de sa peau. Froid. C'est le mot. Aussi froid que tout son être, aussi glacial que ses pensées, aussi hostile que son esprit. Juzo porte bien souvent des tenues de combat banales, simples. Il possède bien-sûr des habits de clan, mais ne les mets pas. À quoi lui serviraient-ils? Revenons à son visage. Ce visage fin, mais qui montre des traits très durs, très affirmés lors des disputes, lors des batailles. Juzo a des yeux perçants. Il te regarde, il te poignarde. Personne n'aime que Juzo le regarde. Nous pourrions même parler de ses dents, extrêmement blanches, très pointues. Mais oui, il s'agit bel et bien d'un être humain. Parlons à présent de sa musculature. Son corps est beau. C'est tout. Il n'est pas vraiment musclé, ce corps. Seuls quelques abdominaux marqués de trois légères lignes ont fleuri sur ce ventre. Mais c'est bien suffisant. La force ne vient pas des muscles, elle vient de la fureur, et de la peur que tu inspires à ton adversaire. Si Juzo possède ces quelques abdominaux, ces quelques muscles assez dessinés au niveau des biceps, des triceps ou encore des quadriceps, c'est uniquement parce qu'il trouve ça esthétique.
Mais si l'on veut résumer ce qu'est Juzo par son physique, il s'agit d'un homme de taille moyenne mais amplement suffisante, de musculature ni excessive, ni absente, une musculature désirée. C'est un bloc de glace, non pas de marbre. Le marbre ne serait pas assez froid.
Vous me direz donc que le feu fait fondre la glace, cet homme là n'est pas invincible. Mais la glace est faite d'eau, et étouffera votre piètre feu. Cet homme de glace sera un stalactite, montant jusqu'aux sommets de la réussite, et de la puissance.

Dans les méandres de mes pensées...

Un blizzard d'hiver. L'un des plus froids du millénaire. Oui, on pourrait comparer l'esprit de Juzo à cela. Car c'est exactement cela. Ses pensées sont glaciales tels les flocons de cette tempête, et viennent et reviennent de la même façon. Le blizzard peut vous blesser par sa force, vous impressionner par sa beauté. Juzo peut faire de même. Il n'est pas méchant non. Ou peut-être que si. Non, être méchant, ne serait-ce pas prendre du plaisir à faire le mal? À moins que ça, ce soit être sadique. Alors oui, peut-être qu'il est méchant. Mais il n'y prend même pas de plaisir. Il est, il fait, il vole tels les flocons, il voltige tel le vent de la tempête. Il est le blizzard. Il vous blessera en vous parlant, forcément. Personne n'est parfait, et les défauts sont très visibles. Pourquoi ne  vous parlerait-il pas d'une chose visible? Et que ce soit un défaut ou non, ça ne l'intéresse pas. Le blizzard n'a que faire des qualités, des défauts. Il frappe quand il le veut, quand l'atmosphère est la plus froide. Il vient, il vous emprisonne, vous libère de tout espoir, vous endort à jamais. Petite tempête en temps normal, blizzard en tant de conflits, cet enfant presque adulte, plus homme qu'adolescent, mais moins mature que froid, est une formidable muraille enneigée. Gelée. Glacée. Glaciale. Fatale. Entends-tu la tempête se rapprocher?

Jamais je n'oublierai...

Une journée d'une intense chaleur. Proches du pays de la feuille, Juzo et sa famille campaient près d'un lac. Soleil aveuglant, coin d'herbe verdoyant. Tout ceci était... Pathétique. Comme si cet endroit avait été qualifié de beau avant même que quelqu'un ne s'y rende. Mais ce n'était pas ça, le beau. Non, ça c'était banal, lassant à souhait. Et bien-sûr, les parents de Juzo, "honorables membres du clan Bunta", avaient choisi cet endroit pour passer la semaine. Et Juzo avait accepté. Non pas qu'il eut voulu faire plaisir à sa mère, il s'en moquait. Mais juste pour énerver son père. Celui-ci aurait été ravi que son fils ne vienne pas, comme les autres années. Mais cette-fois ci, l'expression de contentement sur le visage de son géniteur au moment où Juzo avait prononcé le "non" pour venir, l'avait fait changer d'avis. Ce "non" s'était transformé en un grand "Nan c'est pas vrai. Je viens". Et là, ça avait été jouissif. Le sourire du père, allant jusqu'à ses oreilles, s'était vite transformé en un rictus de frustration. Mais bien que ce moment eut été génial, Juzo était maintenant là, dans cette prairie verdoyante. Pathétique. Au bord de ce fleuve limpide. Insipide. Et il n'avait rien à faire; Il regardait l'eau. Son père, à la demande de sa mère lui avait bien-sûr proposé de passer du temps avec lui, afin qu'ils aillent s'entraîner au lancer de Shurikens tous les deux. Mais Juzo n'avait même pas pris la peine de répondre. D'ailleurs Koji, son père n'avait pas vraiment attendu de réponse. Il savait à quoi s'attendre. Et il en était parfaitement ravis. Un père qui se fichait de son fils, une mère gentille, et faible. Surtout faible. Des heures à ne rien faire, à mimer la vie d'une famille normale. Des vacances dépréciables? Voilà qui résumait bien la vie de Juzo. Du moins sa vie avec sa famille. Il savait que ça allait changer. Il fallait que ça change. Cela changerait.

Les jours passaient. À une lenteur absolument navrante. Quinze jours, quinze horribles jours de vacances et de repos, à rester au bord de ce lac, en dormant dans une tente pitoyable, avec deux parents tout aussi pitoyables. Chima, la mère de Juzo, n'aimait pas cette situation. Elle n'aimait pas cette ambiance incommode qui s'était installée depuis quelques temps. Juzo et son père ne s'adressaient pratiquement pas la parole, et Chima devait faire le pont entre les deux. Elle n'avait de plus pas l'impression que son fils l'aime, mais elle s'en fichait, elle, l'aimait lui.
Elle ordonna donc à son mari de faire quelque chose avec son fils, sans quoi elle ne lui parlerait plus. Koji avait, à contre coeur bien-sûr, accepté. Il était retourné voir Juzo, toujours assis au bord du lac, et l'avait à nouveau invité à venir s'entraîner. Il ne répondit évidemment pas, mais cette fois, le père attendit. Les secondes, puis les minutes passèrent. Kuji s'assit. Comprenant que son père était cette fois déterminé, Juzo se tourna vers lui.
- Maman t'envoie?
- Oui. Enfin non. Entraînons nous. Tu ne maîtrises pas encore bien tes pouvoirs, nous pourrions donc profiter de ce temps de vacances pour remédier à ça. Tu ne crois pas?
- Je suis meilleur que toi.
 Le père rigola. Il osait rire de Juzo! Il n'aurait pas du.
- Bon, d'accord.
Les deux hommes se dirigèrent donc vers la piteuse forêt qui se trouvait derrière le scintillant lac. Elle était constituée de gros chênes, vieux de bien des années. Des êtres vivants que Juzo aurait pu respecter si ceux-ci avaient paru plus... Vivants, justement. Mais ce n'était ici pas le cas. Il s'agissait d'entités immobiles, incapables de se défendre contre les affronts des hommes. Et pourtant, certains hommes les adulaient. Superstition minable.
Le père et son fils marchèrent quelques minutes entre les grands troncs, ne se parlant même pas. Ils arrivèrent finalement dans une clairière. Kuji se tourna vers son enfant.
- Eh bien, lançons deux/trois shurikens?
Lancer des shurikens? Non, c'en était assez. Il s'était moqué de son fils. Moqué de Juzo! Il devrait se battre, et avouer son infériorité.
- Non, pas de shurikens. Battons nous. Avec notre pouvoir.
- Non, c'est trop dangereux, Juzo... Un père et son fils ne devraient pas...
- Je le savais. Tu es minable.
Les paroles atteignirent le père comme une lame glacée. Et celui-ci devait avoir une estime de soi semblable à celle de son fils.
- Comme tu voudras.
Le père se jeta sur son fils. Les coups s'enchaînèrent. Les attaques se suivaient, rapides, précises. Les deux combattants se connaissaient bien, et l'issue du combat n'était jamais déterminée. Ils ne s'aiment peut-être pas, ils étaient quand même père et fils, non?
Un dernier coup dans le thorax, et la cendre accumulée durant l'affrontement tomba au sol en même temps que Kuji. Puis celle-ci se concentra en une lame acérée, qui vint se tenir au dessus du cou de l'homme à terre. Juzo s'approcha de ce dernier, triomphant, vainqueur. Comme dans un blizzard de fierté, une tempête de contentement.
Le géniteur du gagnant fixait la lame gris sombre d'un regard absolument apeuré.
- Tu ne vas quand même pas me tuer Juzo! Je... Je suis ton père!
Mais Juzo souriait. Il souriait à pleines dents, de ses dents blanches et parfaites, ses dents de félin, ses dents du plus bel être du monde. Il avait gagné! Puis, son sourire s'effaça. Jusqu'à ne redevenir qu'un pâle rictus. C'était normal, après tout! Il ne s'agissait que d'un Junin! Un minable Junin.
La lame de cendre s'abattit dans un petit bruit, tandis que Juzo quittait le bois. Son père, toujours à terre, fixait la lance de cendres, à un centimètre de sa tête, qui se décomposa au bout de quelques secondes.   

Mon clan, mon honneur

Le clan Bunta est un clan originaire de Kumo. Les membres sont pratiquement tous Ninjas, et possèdent bien souvent un ego très développé. Ils possèdent une affinité héréditaire, le Haiton, qui leur permet de manipuler la cendre. Il s'agit d'une forme poussée du Katon.

Vie

Privée