Un hurlement dans la nuit.

Pénétrer dans le térrier

La nuit fut courte. Le hurlement d'agonie, même ayant été très bref, nous avait mobilisé pendant une bonne partie de la nuit. Avant de commencer la nouvelle mission qui m'avait été assignée une nouvelle fois par Lilith, fidèle subordonné de Dry, je me préparais méticuleusement à la tâche, notamment en nettoyant minutieusement, mes marionnettes, mon épée, mon armure, ainsi que toutes armes qui me serait utile pour cette nouvelle infiltration. Dans mon paquetage, je prévoyais 5 kunais auxquels, j'attacherai des notes explosives, au cas où, une diversion ou un combat aurait lieu. De plus, sortant une bobine de fil très fin, tellement fin qu'un simple regard passant ou balayant une zone ne le distinguerait pas aisément, j'y attachai également les petits parchemins qui au moment voulu, déclencheraient une explosion. Ainsi, je dévoilerais grossomodo ma position, certes. Mais pas seulement à mes ennemis, à mes alliés aussi.
Ce travail allait s'annoncer plus corser qu'à Konoha... Effectivement, le village caché de la feuille ne s'attendait absolument pas à une attaque surprise de Kiri. En revanche, à Kumo, bien que ce village fût mon terrain de jeux, les gardes allaient être en état d'alerte. Je disposais donc d'une marge de manœuvre infime, pour réussir à bien cette tâche. Cependant, je n'étais pas née de la dernière pluie, et je compté bien réussir une fois de plus mon intrusion de le bâtiment annoncé par mon supérieur, sans faire de vague. Après tout, il existait plusieurs moyens de tromper la vigilance de simple pion. Et pour ça, j'allais faire appel au Anbu qui m'avait aidé la veille à balayer le territoire. Je leur avais demandés de venir me rejoindre dans mes quartiers, pour débreifer la situation. À l'heure précise que je leur avais indiquée, les trois hommes entrèrent dans la pièce :

- Lut les bOy'Z, pour refaire les présentations, je suis Ushi, ninja sous la solde de Kiri comme vous le savez surement déjà. Aujourd'hui, Ils ont décidés de m'envoyer en chaire à canon, dans le terrier même du renard. Ma mission étant de m'infiltrer dans des lieux que je ne connais pas encore, je vais avoir besoin de vos services.
Pour commencer, vous savez déjà tous autant que vous êtes, qu'hier, un épouvantable crime a été commis au sein même du palais. Le bâtiment où je dois pénétrer, doit-être certainement gardé. Du coup, je pensais que peut-être, vous pourriez faire diversion pour neutraliser ces gardes, prendre leurs apparences, et moi, les fringues d'un de nos ennemis. De cette manière, on peut déjà circuler avec plus de liberté. Je sais que ça, deux hommes aurait pu suffire, mais un de vous restera dissimulé en tant que sentinelle pour prévenir la populace Kirijin's en cas de gros problème. Bien que j'en doute... Si tous se déroulent correctement, aucun dommage collatéral ne devrait être à signaler.
Au cas où, aucun gardien n'est présent. Et bien nous agisseront de la même manière, sans ce camoufler avec leurs vêtements. Du coup, vous serez deux à tenir le rôle d'éclaireur, faisant attention que personne ne viennent troubler notre escouade. Puis le dernier vient avec moi. Ça m'offrira un soutien. Ai-je été clair ?

Comme d'habitude, les hommes ne décrochèrent pas un mot. Aucun son n'avait été émis de leurs bouches, si bien, qu'on pouvait dès à présent, écouter les mouches péter. Ça avait un coté jouissif, celui de se sentir puissant et influent, quand aucune de ses directives ne sont remises en question. De l'autre, ça provoquait toujours ce même silence perpétuel qui pouvait devenir très gênant à la limite d'avoir qu'une seule envie, se cacher en faisant l'autruche. Les Anbu, ninja d'élite, avaient cette capacité à rester muet sous leurs masques protecteurs, orné de différents motifs, représentant un animal différent. Je ne savais pas réellement pourquoi, ils différaient les uns des autres. Surement dut à leur grade je suppose, bref... Il n'était pas l'heure d'essayer de comprendre le pourquoi du comment un chat puis un ours. Pour rester dans l'animalier, il fallait que nous retournions à nous moutons, et j'avais un bâtiment à infiltrer !

Drychda \"Lilith" Yojimbo a écrit:

* Lilith pour Ushi, nous avons de nouvelles informations. Ça ne servira a rien d'en faire plus ce soir. Les gardes sont bien trop présents et on ne veut pas d'un incident diplomatique. Tu agiras demain matin, pendant la première épreuve. Le Raikage et sa garde seront occupé ailleurs et tu pourras t'infiltrer dans les appartements a la recherche d'indices. Il semblerait qu'un accès dans le sol donne sur l'étage inférieur. Ils y ont stocké quelque chose, sans doute un cadavre. Si c'est le cas ce serait une source d'information très importante. On doit tenter de mettre la main dessus sans se faire prendre. La Mizukage compte sur toi pour cette mission. Terminé. *

 

Nous sortîmes de mes quartiers divisés en plusieurs groupes. Étant en pleine journée, les toits du palais allaient être impraticables. Pour plus de discrétion, ils nous fallait emprunter la voie terrienne. Donc, c'est en marchant comme des grands que nous allions entrer dans cette fameuse forteresse. Non pas que je n'aimais pas prendre de la hauteur, mais, deux possibilités restaient à envisager.
La première, qu'un nombre incalculable de gardes seront de service aujourd'hui, suite aux événements terrifiants d'hier, ou, au contraire, étant donné que la deuxième épreuve des examens commençait et que de se fait, toute l'attention serait portée sur les jeunes ninja qui feront le monde de demain. Quoi qu'il en soit, paraître comme tout le monde, ne pas attirer l'attention sur nous, était une priorité et de cette manière, se fondre dans la foule serait pour nous, beaucoup plus profitable.

Enfin, nous fûmes à l'extérieur. Faisant mine de lever les yeux vers le ciel, masquant mon visage du soleil pour que celui-ci n, n'agresse pas mes yeux, je scanné visuellement les sommets des bâtisses. Rien. Donc, on se reportait à mon idée numéro deux, l'attention devait être aux examens. C'était une chance pour moi. Les défenses n'ayant pas étaient doublées, nous avions le champ plus libre pour atteindre notre but.
Les lieux étaient bondés. Les commerçants et les visiteurs affluaient de partout pour venir apprécier le spectacle offert par les Genins et Chuunins des différentes nations shinobi. C'est dans cette mélasse que nous commencions a se disperser pour se rejoindre au final, au même point désigné par Lilith.

Le premier groupe, celui que j'avais formé avec les Anbu, étaient à peine remarquable. Ce qui est magique cher ces ninja, c'est qu'ils disposaient d'un don surprenant du camouflage. Personne n'avait jamais vu réellement à quoi ils ressemblaient, moi-même y comprit, ce qui permettait une confusion totale dans la masse humaine.

De mon côté, mon coéquipier lui, avait opté pour réaliser sous mon propre regard, un henge lui donnant l'apparence d'un villageois lambda. Ce qui entre nous, était fort pratique ! Nous arrivions enfin au point de ralliement. Comme nous l'avait suggéré mon interlocuteur par télépathie, aucune présence menaçante n'était présente. De coup, c'est sans mal que nous allons réussir en rentrer dans les appartements. Encore une fois, vérifiant minutieusement et scrupuleusement chaque recoin du décor qui nous entourait, nous inspections avec calme et discernement, pour s'assurer que nous avions bien le champ libre. Personne. C'est alors que mon plan se mit à exécution sans aucune réclamation. Les deux Anbu sentinelles ce dissimilaires dans le décor, à présent invisible au regard d'éventuel gêneur. De là où ils étaient, la vue sur notre cible était impeccable, et rien ne les bloquaient pour une embuscade en cas ou.
je balisais un peu les choses. J'établissais un périmètre de sécurité. Les limites de cette zone étaient représentait par quatre Kunai, fournis par mes coéquipiers, munies tous autant qu'ils étaient, d'un bout de parchemin à la base vierge, sur lesquels, j'imposais un de mes Fuinjutsu.

C'est à voix très basse pour ne surtout pas me faire remarquer, à la limite de l'inaudible, que je susurrais ces quelques paroles pour notre protection « Anzen na jisseikatsu fuin », sur chaque bout de papier spécifique au fuinjutsu. Ainsi, j'établissais une première protection, au cas ou, un utilisateur de Genjutsu viendrait nous déranger. Les marques n'étaient pas encore activées, m 'économisant pour le moment mes ressources de chakra. Puis, je les dissimulais dans la flore présente, respectant des dimensions bien précises pour que ma technique, en cas de besoin, soit la plus efficace possible a savoir, un carré de 10x10.


Une fois que se fut fait, mon acolyte et moi-même pus enfin emprunter l'entrée de ce bâtiment. Les informations données par Lilith semblaient exactes... Nous arrivâmes au sommet d'un escalier qui avait l'air de descendre bas sous terre. Sans attendre, pour ne prendre aucun risque d'être trop exposés, nous descendions marches par marches, dans l'attente d'arriver à sa fin et de découvrir ce que nous cachaient ces lieux.

Plus nous descendions dans les abysses de ses souterrains, et plus les ténèbres de ces sous-sols envahissait les environs. Les murs étaient tout simplement gris et froids, ne laissant ressentir que l'impression de s'engouffrer dans un sarcophage. Une odeur presque étouffante d'humidité se laissait inspiré par nos narines. Plus on s'enfoncé dans les profondeur, et plus il faisait froid. Les rayons du soleil ne pouvant pas pénétrer, il lui était impossible de réchauffer l'endroit. À peu près à mi-chemin, nous fument obligé d'avoir recours à une torche, pour nous éclairer le chemin.
C'est au bout de plusieurs longues minutes, que nous pûmes apercevoir enfin les escaliers arriver à leur fin. Nous avions hâte d'arriver. Car franchement, l'obscurité plus, le fait de ne pas connaître la démographie de l'endroit dans lequel on se trouvait, était assez troublant.

Nous nous trouvions à présent dans une sorte de sas, de forme carré, ou se trouvions devant nous, une porte qui devait mener très certainement, dans une pièce sans issue. À première vue, les lieux devaient surement servir simplement pour y entreposer certaine chose ne devant à la base, pas être trouvées, durant un laps de temps court, avant qu'il ne soit transporté ailleurs. C'est en prenant beaucoup de précautions, que je tentais d'ouvrir la porte. Bien évidemment, je pris le plus grand soin à inspecter l'intégralité de cet endroit, m'assurant qu'aucun piège ne viendrait nous pauser de problème. L'ouverture nous séparant de l'autre côté, n'avait même pas l'air d'être verrouillée. L'explication ? Peut-être parce que personne ne s'attendait à ce que l'on trouve l'entrée menant jusqu'ici ? Bref, je la pousse délicatement, évitant le moindre grincement, mais aussi, empêchant tout bruit parasite.

Une fois dans la pièce qui devait bien faire un bon 12m², devant nos yeux, gisant au centre même de son tombeau, un corps inerte. Sans aucun doute, il devait être la personne qui, de ses hurlements, réveilla tout le monde, même les morts... Sauf que, pas de chance pour lui, son cri d'agonie ne le sauva pas. Aujourd'hui, il n'était plus qu'une carcasse sans vie, vide de toute conscience et toute pale ! Sans chercher à identifier cet individu, je déroulais mon rouleau dans lequel se trouvait mes marionnettes, pour enfermer le macabé dans un de mes patins Bunker. Shuhin pour être plus précis. D'un mouvement leste et gracieux, à l'aide de mes fils de chakra, l'homme de bois se mit à bouger vers le cadavre, ouvrit la chambre dans laquelle, il pouvait y accueillir une personne. Une fois l'objectif de ma mission à l'intérieur, je rangeais tout mon attirail, remis mon rouleau en bas de mes hanches, puis d'une fois assuré, je chuchoté à mon coéquipier.

- On peut décamper pour faire notre rapport et rapporter les preuves !

Sans s'attarder, nous quittions la pièce, je refermais délicatement la porte sans faire le moindre bruit, puis, nous re voilà parties à faire chemin inverse, remonter toutes les marches pour atteindre le sommet. Nous avions pris soin de remettre la torche à sa place, et d'effacer toute preuve de notre passage.
Une fois arrivé au sommet de ces escaliers, nous fîmes signe à nos deux planqués, indiquant notre présence. Ils scrutèrent soigneusement les environs avant que l'un d'eux ne se décide à nous indiquer que le champ était libre, et que nous pouvions partir. D'un pas décidé, nous nous dirigions en direction de l'aile de Kiri, établir notre rapport au Mizukage ou son bras droit, Lilith.