Belgarath le voyageur

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Belgarath

In Rp...

• Âge : Âge inconnu
• Nom : Abandonné
• Prénom : Belgarath
• Nindo : Parcourir le monde et en découvrir ses secrets!
• Village : Voyageur (aucun)
• Clan :
• Grade : Juunin
• Bingo-Book (Remplacer https://sns-rp.forumgratuit.org/URL_DE_VOTRE_BINGO_BOOK par l'adresse de votre Bingo-Book. Puis supprimer ce message.)

On n'oublie pas un visage...

Cette journée-là, il y avait une de ces petites neiges dehors. Le genre de neige qui rend la température froide alors qu'il n'y a pas de vent. L'on pouvait voir la lune tout en haut du ciel qui éclairait, d'une nuit sans nuage, le petit village dans lequel je me rendais. Alors que je marchais vers l'auberge du coin, le Rieur Cochon, je pouvais voir la fumée sortir de ma bouche. Cette fumée n'était pas, comme à l'habitude, dû à ma pipe que je traînais toujours sur moi, mais à cause du froid global de l'endroit. Décidément, Kiri était un de ces endroits peu accueillants dans le monde. Ce n'était pas pour rien qu'il y avait si peu de gens! Je rigola à cette pensée.

Faisant mes derniers pas vers la fameuse auberge où j'allais passer la nuit, je pouvais voir autour que les lumières étaient pour la plupart fermées. Les gens s'endormaient tôt. C'était tout le contraire au Rieur Cochon. Lorsque j'ouvris la porte, j'entendis déjà les rires des quelques dizaines de personnes – pour la plupart des hommes – qui étaient là, à festoyer sans raison, comme à tous les soirs. Faisant un sourire mielleux à l'assemblée qui s'était retournée pour voir qui était entré, j'enlevais mon sugegasa. Je portais ce chapeau pointu, en paille, partout où j'allais. Je le mets toujours car il me protège de la lumière et de la pluie, c'est très pratique.

Je mis mes cheveux par en arrière, pour ne pas les avoir dans le visage. Je regardai de gauche à droite pour trouver une table de libre. Il n'y en avait qu'une seule, et pas si libre que ça, d'ailleurs! Elle était tout au fond de la salle. Un homme, tête dans les mains, y était assit.

Je dû passer à côté de tout le monde, pour la plupart bien plus grand et bien plus gros que moi. Il faut dire que je ne suis pas très grand ni très costaud. Je frayais toutefois mon chemin respectueusement en m'excusant à tout ceux dont j'avais le malheur de toucher.

Enfin arrivé à destination après un dur périple à travers une foule masculine odorante, je me rapprochai de l'homme et lui demandai si je pouvais bien m'asseoir à côté de lui. J'entendis un inaudible petit grognement que je pris, bien intentionnellement, pour un oui.

Dans les méandres de mes pensées...

Je fus enfin assis, dans un grand soulagement. C'est qu'après le voyage de plusieurs dizaines de kilomètres que j'avais fais dans la journée, il était bien le temps d'une petite pause. Je tournai légèrement la tête et regarda au sol. Je levai un sourcil interrogateur en voyant une fiente qui traînait au sol. C'était donc ça …

- Et moi qui croyais que c'était vous! Ha, ha!

L'homme leva légèrement la tête pour me regarder et sortir un nouveau grognement. Savait-il que je lui parlais? Ça ne m'empêcherait bien sur pas de parler! Je levai une main pour signifier à l'aubergiste que j'aimerais bien avoir l'un de ces délicieux sake. Il fallut m'attendre quelques minutes avant de m'en voir offrir un. Il me le donna dans les mains alors que je lui offrit le double du prix pour le remercier. L'argent n'était pas un problème, j'en trouvais toujours partout sur le sol, dans la forêt, dans la poche des cadavres que je trouvais par ci par là. Drôle de monde!

- Non pardon, je disais que je croyais que c'était vous; cette odeur!

Je dus lever le ton pour être sur qu'il m'entende bien. Il me regarda d'un de ces regards d'assassins. Était-il déjà en gueule de bois, alors que la nuit commençait? Je lui souris gentiment et reprit la parole.

- Désolé, je suis d'un caractère rieur, j'adore parler au gens. Vous par exemple, si vous étiez plus en état, vous auriez sûrement d'incroyables histoires à me raconter, mais vous êtes beaucoup trop saoul! Même être saoul fait partie d'une histoire vous savez!

Je lui souris de nouveau poliment et mit la main dans la poche de ma veste de voyage. Celle-ci était blanche, très usée, mais faisait toujours un travail remarquable. Elle était tenu par une corde que j'avais trouvé sur un bateau dans le coin du pays des rivières une fois.

Je sortis enfin la main de la poche pour en ressortir une large pipe que je fourrai de tabac.

- Ça ne vous dérange pas si je fume?

L'homme continuait de me fixer sans me dire un mot. Il n'avait pas l'air à rire, mais je n'en fis peu de cas. J'adorais parler, et même si les gens ne voulait pas m'entendre, au moins moi je m'écoutais, ça faisait déjà un … Non?


- Je vois que vous n'avez pas l'air très patient, beaucoup moins que moi en tout cas! Si vous saviez les gens que j'ai dû enduré!

Je me mis à rire gaiement en me tapant sur la cuisse

Jamais je n'oublierai...

Les gens autour continuait de parler et de rire à tout va. Je semblais avoir le seul qui ne souhaitais pas parler et je trouvais ça triste pour lui. Il était mit à l'écart du groupe et ça me rendait mal. Je finis mon verre de sake pour en recommander un deuxième. Je payai à nouveau grassement et le bût d'une traite. Je remarqua que l'homme en face de moi me regardait toujours sans dire un mot.

- Ah! Je suis si peu courtois! Vous en voulez?

La première preuve qu'il était en vie fût à ce moment. Il hocha de la tête, faisant un simple signe de haut en bas.

- Si je ne m'abuse, ça veut dire oui! Ha, ha ha!

Je me tapai à nouveau sur la cuisse, riant seul dans mon coin. Cette fois, je ne m'étouffa pas par contre. J'appelai pour la troisième fois l'aubergiste qui s'empressait de venir me répondre. Je les connaissais ces aubergistes. À la seconde où vous les payez grassement, vous devenez le centre du monde, le client parfait, le premier à servir. Je souris à celui-ci et lui fit signe que j'en voulais deux. Un pour moi, et l'autre pour l'assassin étrange assit en face de moi.

Il en apporta deux. J'en pris un et offrit l'autre à mon nouveau compagnon. Celui-ci le prit et le but en une gorgée.

- À la vôtre!, m'exlamais-je.

Celui-ci ne me répondit pas mais avait déjà l'air plus à l'écoute de ce que j'avais à lui dire. Je profitais de cette oreille et ouvrit malicieusement la bouche.

- Vous savez, je viens de loin! Je suis né à Iwa … Là-bas, c'est un désert farouche, tout près de Suna, vous savez, le désert, avec Gaara et tout?

J'allumai de nouveau ma pipe et y rajoutai du tabac.

- J'y ai grandis. Mon père était un ninja, moi je ne voulais pas combattre, je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas voir des gens se faire du mal. À quoi bon faire la guerre quand on peut ne pas la faire, hein?

Il ne me répondit toujours pas, mais semblait tout de même m'écouter. L'autre table s'était tourné vers moi et semblait vouloir m'écouter. Tout le monde sait que le meilleur endroit pour entendre les nouvelles du monde, c'est d'un voyageur dans une auberge la nuit.

- On a essayé de m'apprendre des techniques, mais la seule chose que je maîtrisais bien, c'était des petites invocations, rien d'autre! Je suis nul au combat, ha ha!

Je finis le verre que j'avais commander plus tôt puis m'essuya la bouche avant de recommencer.

- Ma mère m'aimait beaucoup, et acceptait mon choix d'être contre la violence! Mon père lui était furieux, mais je n'en fis jamais vraiment de cas. À l'âge de 14 ans, j'ai décidé de voyager, de partir partout dans le monde! J'ai eu des dizaines d'emplois, des centaines de compagnes, j'ai vu la vie, la mort, le bonheur et le malheur. J'ai vu la richesse, la pauvreté, le soleil et la nuit de ce monde.

Une autre table s'était tourné vers moi et écoutait silencieusement.

- Ce monde est très beau vous savez, quand on sait le regarder et quand on sait se rendre dans les coins où personnes ne vont!

Je me levai d'un coup et m'écriai

- Allez, je paye le sake pour tout le monde!

Il y eût un grand hourra et je reçus beaucoup de claque dans le dos. L'aubergiste, d'un sourire rayonnant, servit plusieurs verres à tout les clients que je payai de ma propre poche. J'entamais ainsi une nuit que j'allais oubliée le lendemain, comme les autres!


20 ANS PLUS TARD

Il peut s'en passer des choses en autant d'année. Devant moi, il y a des arbres et un petit ruisseau. Il vient vers moi une odeur de nature, un mélange de terre et de feuilles. J'entend en ce moment le son de l'eau qui coule sur les roches, lentement, comme elle le fait depuis des centaines, des milliers d'années peut-être. Et moi je suis assit là, et je contemple ce spectacle magnifique. Le soleil tout en haut du ciel rayonne et envoi dans mon dos une chaleur bienfaitrice. J'ai l'impression d'avoir vieillis, pendant ces vingts ans, mais à peine. Je suis déjà si vieux que les années n'osent même plus me passer dessus. Peut-être suis-je immortel, ou peut-être que je manque simplement de mémoire. Je ne me souviens pas quel était mon visage quand j'étais jeune. Il me semble être vieux depuis si longtemps. Qui sait, peut-être l'ais-je toujours été, comme un dieu qui apparait homme fait, qui n'a jamais connu l'enfance, la naiveté, le bonheur ...

Je me lève, prenant appui sur une racine à ma gauche, et prend ma canne du bout des bras pour tenter de me relever. Ceci fait, je m'approche de ma vieille mule, Gin Inkan. J'en ai vécu des aventures avec Gin. Je l'avais pris à Iwa il y a de cela plus de vingt ans, acheté pour une petite poignée de monnaie. Avec cette mule, j'avais parcouru le monde, visité des contrés éloignées et inconnu de tous. J'avais vu des spectacle merveilleux, des couchers de soleil de partout sur la planète. J'avais aussi vu la guerre. J'ai vu des enfants tomber au combat, j'ai vu des femmes mourir de faim. Je tente de les aider, depuis tout ce temps, je fais mon possible. Qu'est-ce qu'un vieux comme moi peux faire face à tant de douleur dans le monde? Je ne peux faire que mon possible, que mon possible.

Je chevauche la petite bête et donne un petit coup de talon sur ses flancs et il commence à avancer lentement. Il n'a plus besoin de courir, je ne suis pas pressé. Dans la forêt, je vois un petit mouvement. La mule lâche un petit râle mais elle est habitué, cette Gin. Un loup apparaît et me regarde sans bouger. Je lui souris et lui envoi la main. L'animal s'enfonce alors dans la forêt et disparait.

Pendant toutes ces années, je n'ai fait que voyager. J'ai rencontré et aimer des gens de partout dans le monde. J'ai tenté d'aider les miséreux et les gens dans le besoin. J'ai tenter d'aimer, d'aimer les gens, la nature, mais aussi moi-même. J'ai vécu pas mal d'aventure, mais c'est du passé et je vis dans le présent. Je regarde devant moi une forêt à perte de vue. Je ferai bientôt un camp pour dormir. Il me faut aussi de la nourriture pour la mule et moi-même, parce que je n'aime pas chasser. Pitoyable, pour un vieux loup, non? Je souris à cette pensée.

Pas mal d'aventure derrière moi, mais combien d'aventure m'attende maintenant? J'avance, je redécouvre le monde, je ne sais pas ou je mettrai les pieds demain, mais j'ai hâte de le savoir!

Mon clan, mon honneur

Vie

Privée

Cette journée-là, il y avait une de ces petites neiges dehors. Le genre de neige qui rend la température froide alors qu'il n'y a pas de vent. L'on pouvait voir la lune tout en haut du ciel qui éclairait, d'une nuit sans nuage, le petit village dans lequel je me rendais. Alors que je marchais vers l'auberge du coin, le Rieur Cochon, je pouvais voir la fumée sortir de ma bouche. Cette fumée n'était pas, comme à l'habitude, dû à ma pipe que je traînais toujours sur moi, mais à cause du froid global de l'endroit. Décidément, Kiri était un de ces endroits peu accueillants dans le monde. Ce n'était pas pour rien qu'il y avait si peu de gens! Je rigola à cette pensée.

Faisant mes derniers pas vers la fameuse auberge où j'allais passer la nuit, je pouvais voir autour que les lumières étaient pour la plupart fermées. Les gens s'endormaient tôt. C'était tout le contraire au Rieur Cochon. Lorsque j'ouvris la porte, j'entendis déjà les rires des quelques dizaines de personnes – pour la plupart des hommes – qui étaient là, à festoyer sans raison, comme à tous les soirs. Faisant un sourire mielleux à l'assemblée qui s'était retournée pour voir qui était entré, j'enlevais mon sugegasa. Je portais ce chapeau pointu, en paille, partout où j'allais. Je le mets toujours car il me protège de la lumière et de la pluie, c'est très pratique.

Je mis mes cheveux par en arrière, pour ne pas les avoir dans le visage. Je regardai de gauche à droite pour trouver une table de libre. Il n'y en avait qu'une seule, et pas si libre que ça, d'ailleurs! Elle était tout au fond de la salle. Un homme, tête dans les mains, y était assit.

Je dû passer à côté de tout le monde, pour la plupart bien plus grand et bien plus gros que moi. Il faut dire que je ne suis pas très grand ni très costaud. Je frayais toutefois mon chemin respectueusement en m'excusant à tout ceux dont j'avais le malheur de toucher.

Enfin arrivé à destination après un dur périple à travers une foule masculine odorante, je me rapprochai de l'homme et lui demandai si je pouvais bien m'asseoir à côté de lui. J'entendis un inaudible petit grognement que je pris, bien intentionnellement, pour un oui.

Je fus enfin assis, dans un grand soulagement. C'est qu'après le voyage de plusieurs dizaines de kilomètres que j'avais fais dans la journée, il était bien le temps d'une petite pause. Je tournai légèrement la tête et regarda au sol. Je levai un sourcil interrogateur en voyant une fiente qui traînait au sol. C'était donc ça …

- Et moi qui croyais que c'était vous! Ha, ha!

L'homme leva légèrement la tête pour me regarder et sortir un nouveau grognement. Savait-il que je lui parlais? Ça ne m'empêcherait bien sur pas de parler! Je levai une main pour signifier à l'aubergiste que j'aimerais bien avoir l'un de ces délicieux sake. Il fallut m'attendre quelques minutes avant de m'en voir offrir un. Il me le donna dans les mains alors que je lui offrit le double du prix pour le remercier. L'argent n'était pas un problème, j'en trouvais toujours partout sur le sol, dans la forêt, dans la poche des cadavres que je trouvais par ci par là. Drôle de monde!

- Non pardon, je disais que je croyais que c'était vous; cette odeur!

Je dus lever le ton pour être sur qu'il m'entende bien. Il me regarda d'un de ces regards d'assassins. Était-il déjà en gueule de bois, alors que la nuit commençait? Je lui souris gentiment et reprit la parole.

- Désolé, je suis d'un caractère rieur, j'adore parler au gens. Vous par exemple, si vous étiez plus en état, vous auriez sûrement d'incroyables histoires à me raconter, mais vous êtes beaucoup trop saoul! Même être saoul fait partie d'une histoire vous savez!

Je lui souris de nouveau poliment et mit la main dans la poche de ma veste de voyage. Celle-ci était blanche, très usée, mais faisait toujours un travail remarquable. Elle était tenu par une corde que j'avais trouvé sur un bateau dans le coin du pays des rivières une fois.

Je sortis enfin la main de la poche pour en ressortir une large pipe que je fourrai de tabac.

- Ça ne vous dérange pas si je fume?

L'homme continuait de me fixer sans me dire un mot. Il n'avait pas l'air à rire, mais je n'en fis peu de cas. J'adorais parler, et même si les gens ne voulait pas m'entendre, au moins moi je m'écoutais, ça faisait déjà un … Non?


- Je vois que vous n'avez pas l'air très patient, beaucoup moins que moi en tout cas! Si vous saviez les gens que j'ai dû enduré!

Je me mis à rire gaiement en me tapant sur la cuisse

Les gens autour continuait de parler et de rire à tout va. Je semblais avoir le seul qui ne souhaitais pas parler et je trouvais ça triste pour lui. Il était mit à l'écart du groupe et ça me rendait mal. Je finis mon verre de sake pour en recommander un deuxième. Je payai à nouveau grassement et le bût d'une traite. Je remarqua que l'homme en face de moi me regardait toujours sans dire un mot.

- Ah! Je suis si peu courtois! Vous en voulez?

La première preuve qu'il était en vie fût à ce moment. Il hocha de la tête, faisant un simple signe de haut en bas.

- Si je ne m'abuse, ça veut dire oui! Ha, ha ha!

Je me tapai à nouveau sur la cuisse, riant seul dans mon coin. Cette fois, je ne m'étouffa pas par contre. J'appelai pour la troisième fois l'aubergiste qui s'empressait de venir me répondre. Je les connaissais ces aubergistes. À la seconde où vous les payez grassement, vous devenez le centre du monde, le client parfait, le premier à servir. Je souris à celui-ci et lui fit signe que j'en voulais deux. Un pour moi, et l'autre pour l'assassin étrange assit en face de moi.

Il en apporta deux. J'en pris un et offrit l'autre à mon nouveau compagnon. Celui-ci le prit et le but en une gorgée.

- À la vôtre!, m'exlamais-je.

Celui-ci ne me répondit pas mais avait déjà l'air plus à l'écoute de ce que j'avais à lui dire. Je profitais de cette oreille et ouvrit malicieusement la bouche.

- Vous savez, je viens de loin! Je suis né à Iwa … Là-bas, c'est un désert farouche, tout près de Suna, vous savez, le désert, avec Gaara et tout?

J'allumai de nouveau ma pipe et y rajoutai du tabac.

- J'y ai grandis. Mon père était un ninja, moi je ne voulais pas combattre, je n'aimais pas ça. Je n'aimais pas voir des gens se faire du mal. À quoi bon faire la guerre quand on peut ne pas la faire, hein?

Il ne me répondit toujours pas, mais semblait tout de même m'écouter. L'autre table s'était tourné vers moi et semblait vouloir m'écouter. Tout le monde sait que le meilleur endroit pour entendre les nouvelles du monde, c'est d'un voyageur dans une auberge la nuit.

- On a essayé de m'apprendre des techniques, mais la seule chose que je maîtrisais bien, c'était des petites invocations, rien d'autre! Je suis nul au combat, ha ha!

Je finis le verre que j'avais commander plus tôt puis m'essuya la bouche avant de recommencer.

- Ma mère m'aimait beaucoup, et acceptait mon choix d'être contre la violence! Mon père lui était furieux, mais je n'en fis jamais vraiment de cas. À l'âge de 14 ans, j'ai décidé de voyager, de partir partout dans le monde! J'ai eu des dizaines d'emplois, des centaines de compagnes, j'ai vu la vie, la mort, le bonheur et le malheur. J'ai vu la richesse, la pauvreté, le soleil et la nuit de ce monde.

Une autre table s'était tourné vers moi et écoutait silencieusement.

- Ce monde est très beau vous savez, quand on sait le regarder et quand on sait se rendre dans les coins où personnes ne vont!

Je me levai d'un coup et m'écriai

- Allez, je paye le sake pour tout le monde!

Il y eût un grand hourra et je reçus beaucoup de claque dans le dos. L'aubergiste, d'un sourire rayonnant, servit plusieurs verres à tout les clients que je payai de ma propre poche. J'entamais ainsi une nuit que j'allais oubliée le lendemain, comme les autres!


20 ANS PLUS TARD

Il peut s'en passer des choses en autant d'année. Devant moi, il y a des arbres et un petit ruisseau. Il vient vers moi une odeur de nature, un mélange de terre et de feuilles. J'entend en ce moment le son de l'eau qui coule sur les roches, lentement, comme elle le fait depuis des centaines, des milliers d'années peut-être. Et moi je suis assit là, et je contemple ce spectacle magnifique. Le soleil tout en haut du ciel rayonne et envoi dans mon dos une chaleur bienfaitrice. J'ai l'impression d'avoir vieillis, pendant ces vingts ans, mais à peine. Je suis déjà si vieux que les années n'osent même plus me passer dessus. Peut-être suis-je immortel, ou peut-être que je manque simplement de mémoire. Je ne me souviens pas quel était mon visage quand j'étais jeune. Il me semble être vieux depuis si longtemps. Qui sait, peut-être l'ais-je toujours été, comme un dieu qui apparait homme fait, qui n'a jamais connu l'enfance, la naiveté, le bonheur ...

Je me lève, prenant appui sur une racine à ma gauche, et prend ma canne du bout des bras pour tenter de me relever. Ceci fait, je m'approche de ma vieille mule, Gin Inkan. J'en ai vécu des aventures avec Gin. Je l'avais pris à Iwa il y a de cela plus de vingt ans, acheté pour une petite poignée de monnaie. Avec cette mule, j'avais parcouru le monde, visité des contrés éloignées et inconnu de tous. J'avais vu des spectacle merveilleux, des couchers de soleil de partout sur la planète. J'avais aussi vu la guerre. J'ai vu des enfants tomber au combat, j'ai vu des femmes mourir de faim. Je tente de les aider, depuis tout ce temps, je fais mon possible. Qu'est-ce qu'un vieux comme moi peux faire face à tant de douleur dans le monde? Je ne peux faire que mon possible, que mon possible.

Je chevauche la petite bête et donne un petit coup de talon sur ses flancs et il commence à avancer lentement. Il n'a plus besoin de courir, je ne suis pas pressé. Dans la forêt, je vois un petit mouvement. La mule lâche un petit râle mais elle est habitué, cette Gin. Un loup apparaît et me regarde sans bouger. Je lui souris et lui envoi la main. L'animal s'enfonce alors dans la forêt et disparait.

Pendant toutes ces années, je n'ai fait que voyager. J'ai rencontré et aimer des gens de partout dans le monde. J'ai tenté d'aider les miséreux et les gens dans le besoin. J'ai tenter d'aimer, d'aimer les gens, la nature, mais aussi moi-même. J'ai vécu pas mal d'aventure, mais c'est du passé et je vis dans le présent. Je regarde devant moi une forêt à perte de vue. Je ferai bientôt un camp pour dormir. Il me faut aussi de la nourriture pour la mule et moi-même, parce que je n'aime pas chasser. Pitoyable, pour un vieux loup, non? Je souris à cette pensée.

Pas mal d'aventure derrière moi, mais combien d'aventure m'attende maintenant? J'avance, je redécouvre le monde, je ne sais pas ou je mettrai les pieds demain, mais j'ai hâte de le savoir!

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