La langueur. La lenteur. L’ennui. Voilà tout ce que ce ridicule tournoi inspirait à Jinkaku Futae. Il était pourtant friand de combats en tout genre, mais le niveau reflété était bien en-deçà de ce qu’il espérait. Il n’avait désormais qu’une chose en tête : passer à la suite. Dans la loge des Kages, ses alter egos avaient pu constater en lui une certaine… anxiété. Effectivement, l’adonis à la chevelure ocre tremblait quelque peu au fur et à mesure que l’examen avançait. Qu’est-ce que ce comportement dissimulait ? Une incoercible chaire de poule, voilà tout. Ce n’était pas tous les jours qu’on révélait la vérité au monde shinobi sur un projet fomenté depuis des années. Car oui, il ne s’agissait plus que d’une question de minutes avant que la vérité éclate.
Le dernier affrontement qui opposait un Sunajin à Nobunaga Ryuchi fut plein de rebondissements, bien plus que certains autres matchs. Néanmoins, le prétendu Raikage fut déçu du comportement de son soldat, visiblement infidèle. Il n’en attendait pas moins d’un Ryuchi, mais il avait trouvé un grand réconfort à donner des ordres au sang de son prédécesseur. Le dénommé Dorumo finit dans un sale état, ce qui força une personne de l’assistance à voler à son secours. Qui était cette fille au bandana noir sortie des gradins contre toute attente ? Non pas qu’il doutait de l’altruisme des ninjas du désert, mais ce n’était pas le premier d’entre eux à finir amoché. Pourquoi le secourir lui en particulier ? Qu’importe. Jinkaku écarta cette question futile alors que ses poils se hérissaient sur ses bras découverts. Il attendit une bonne minute que la foule se calme - et surtout que ses serviteurs évacuent le cadavre de ce crétin de Ryuchi -, puis il sortit de la loge afin de se diriger calmement au centre de l’arène. Il monopolisait entièrement l’attention… les spectateurs n’attendaient qu’une chose : la suite.
- Mes chers compatriotes, mes chers amis d’autres contrées, je tiens réellement à vous remercier de m’avoir honoré de votre présence en ce jour si somptueux. Les combats que nous ont offerts ces aspirants étaient dignes des meilleurs… commença-t-il en s’éclaircissant la gorge, signe de stress ou d’ironie ? Pourtant, il s’avère que je reste sur ma faim. J’en attendais à vrai dire un peu plus de chacun d’entre eux, afin de vous procurer à tous le meilleur divertissement possible. C’est la raison pour laquelle je suis forcé d’intervenir afin de vous proposer une nouvelle… attraction.
Plus que jamais, le public retenait son souffle, dans l’attente de ce que signifiait pour lui le mot «attraction». Souriant à pleines dents, Jinkaku marqua une courte pause dans le but de réfléchir. Même si ce plan avait été finement échafaudé, cette dernière variable demeurait inconnue. A vrai dire, il se réservait le plaisir de la choisir. Mais qui ? Les Kazekages avaient malheureusement assez souffert, la Mizukage était en pleine débâcle hiérarchique et le Tsuchikage avait mystérieusement disparu sous les yeux de tous, un peu plus tôt. Qu’importe : il allait inévitablement être mis au courant de tout cela par ses suivants. Il ne restait donc pour l’illustre orateur de ce mystérieux domaine qu’un seul choix.
- Dans ce but, j’aimerais appeler Atsui Shisei, Kyudaime Hokage, à me rejoindre ici-bas. Il y a quelque chose que je dois vous dire à propos de la suite de ce tournoi… et de tout ce qui s’en suivra.
Bien qu’il avait aimablement accepté d’arbitrer la première épreuve, la tête du pays du feu avait plutôt fait profil bas au cours de l’examen. C’était d’ailleurs le seul à n’avoir rien déclaré la veille, lorsque ce tragique accident qui concernait Yumi Esuki eut lieu. Au final, Jinkaku semblait satisfait de son choix. Le chef du plus ancien village ninja avait tout à fait la tête pour ce rôle.
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Sujet: Re: La vérité Sam 24 Sep - 18:08
La langueur. La lenteur. L’ennui. Voilà tout ce que ce ridicule tournoi inspirait à Atsui Shisei. Il était pourtant friand de combats en tout genre, mais le niveau reflété était bien en-deçà de ce qu’il espérait. Il avait regardé, avec au début une certaine attente il est vrai, les combats se dérouler un à un. Il avait arbitré toute la première épreuve et avait vu les jeunes ninja qui ne recherchait pour la plupart que les combats et pas le progrès. Il voyait des jeunes stupides qui ne voulait que monter de grade. Ils ne voulaient pas apprendre, ils voulaient montrer. Ils ne voulaient pas regarder, ils voulaient simplement se battre. Le jeune Hokage avait trouvé ça rapidement triste et s'était mis un peu en retrait par la suite.
Il regardait, d'un regard fatigué, tout ce qui se déroulait devant lui. Des gens qui s'attaquaient, des gens qui s'insultaient, des gens qui en empoisonnaient d'autres, des gens qui disparaissaient. Le Kyûdaime avait tout vu ça et n'avait qu'à peine réagit. Chaque fois qu'il entendait une de ces nouvelles histoires saugrenues, il se souvenait de la mère qui pleurait sa fille, morte, à genoux dans le sable et la poussière, les larmes lui défigurant le visage. Il revoyait le père qui, les yeux dans le vide, n'osait se raisonner suite à la mort de toute sa famille. Il avait vu les visages traumatisés de dizaines, de centaines et peut-être de plus d'un millier de personne qui avait absolument tout perdu. Qu'est-ce que le monde et ses intrigues quand on a vu une jeune fille ensanglanté perdre lentement la vie en vous regardant dans les yeux? Qu'est-ce que la pathétique politique quand on a vu des centaines de cadavres joncher les rues, pèle-mêle à travers les édifices défoncés? Ce n'était rien, et donc il ne réagissait plus. Il avait, bien sûr, essayer de rire au tout début, de monter le moral de ses troupes, de leur expliquer que ce n'était pas terminé, que tout pouvait évoluer. Toutefois, franchement, le spectacle des dernières semaines le faisait douter de lui-même. Était-ce donc cette horde de gens qui constituait le monde shinobi, celui-là même que le Hokage voulait construire? Il faut tout perdre pour apprendre un peu. Qu'est-ce qu'eux avec perdu exactement?
Suite au dernier combat de cette énième épreuve, le maître du domaine Futae s'était levé et avait commencé son discours. Atsui avait levé son regard fatigué vers lui et écoutait sagement les paroles que l'homme. Le silence s'était rapidement fait dans la salle. Presque tout le monde était présent pour l'occasion, autant les genin de Iwa que les Anbu de Konoha. Autant des civils de Kiri que des Chuunin de Suna. Tous écoutaient attentivement les paroles de l'homme mystérieux.
Comme Atsui, l'homme Futae avait été déçu des combats. Le jeune Hokage se demanda s'il aurait souhaité que les combats soient plus sanglants, ou autre contraire plus intelligent, mais il ne put se poser cette question plus longtemps car l'homme s'était rapidement raclé la gorge et continuait son discours.
- Dans ce but, j’aimerais appeler Atsui Shisei, Kyudaime Hokage, à me rejoindre ici-bas. Il y a quelque chose que je dois vous dire à propos de la suite de ce tournoi… et de tout ce qui s’en suivra.
Atsui Shisei, Kyûdaime Hokage, avait d'abord été surpris de cette demande et avait arqué un sourcil. Il regarda rapidement autour de lui. Refusant de paraître décontenancé devant ses hommes, il se leva rapidement et s'approcha d'un pas lent de l'homme Futae. Il monta les marches de l'estrade et marcha lentement jusqu'à sa hauteur. Les deux hommes étaient maintenant à quelques pas l'un de l'autre. Le Kyûdaime le gratifia d'un regard interrogateur. Nul des deux hommes ne souriait.
Maître du Jeu
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Sujet: Re: La vérité Dim 25 Sep - 15:32
Dubitatif et sur ses gardes, Atsui Shisei était parvenu jusqu’à lui, au centre de la surface de combat. Il était certainement très loin d’imaginer ce que l’esprit malin de Jinkaku Futae lui réservait… Le Hokage n’eut cependant pas le temps d’y réfléchir : d’un revers du poing droit à peine perceptible à l’oeil nu, l’usurpateur à l’origine de l’examen l’expulsa loin de la surface de combat. Désemparé, Atsui Shisei traversa l’enceinte de l’arène, expulsé par ce choc sans pareil. Une succession de sonorités tout aussi violentes laissa suggérer que des arbres plantés autour du stade avaient également cédé sous le boulet de canon humain qu’était devenu le Kyudaime. Au bout d’un certain temps, ces écroulements ne pouvaient plus être entendus depuis le bâtiment majestueux dans lequel avaient combattu les héritiers des grands villages ninjas. Pourtant, ils n’en demeuraient pas moins vivaces. Jusqu’où ce terrible coup de poing amènera le dirigeant du pays du Feu ? Nul ne le savait. L’incompréhension, mêlée à une once de terreur, gagna très vite l’ensemble des gradins. A quoi cela rimait-il ? L’auteur de tous ces maux ne tarda pas à se justifier.
- Ainsi se mesure la différence de puissance entre vous et moi. Le Kage d’une des plus grandes puissances militaires de ce monde… balayé par un noble sans vergogne. Ne comprenez-vous pas ? Depuis les fondements de cette société, on a cherché à vous mentir, à vous enfermer dans une hiérarchie sans queue ni tête. Les hommes sont tous égaux, qui de droit pour clamer une supériorité ? Seul Dieu peut le faire.
D’une voix plus poétique qu’à l’accoutumée, Jinkaku s’éprit de réciter un discours préparé de longue date. Alors que le chaos s’installait dans l’assemblée, un prêcheur dément récitait :
«Chaque matin je le prie, chaque jour il veille sur moi Chaque matin mon esprit rêve la fin du tournoi Priez-le, rejoignez le culte de la Vie Glorifiez sa main que nous appelons Kami»
- Il est grand temps pour vous d’avaler la dure vérité. Je ne suis pas le Raikage. Je ne suis pas un noble. Je ne suis pas un dirigeant. Je ne suis que l’esclave de la volonté de la Vie. Kumo a été le premier village à périr sous les prières des fidèles du culte, les ruines qu’il en reste en sont le témoin. La volonté de Kami s’abattra sur toutes les autres formes hiérarchiques que sont vos différents pays. Tous s’écrouleront dans le mensonge dans lequel ils se sont complus. Et parmi les ruines du nouveau monde ne subsisteront que les croyants de la Vie : mes amis, rejoignez le culte. Croire en la Vie et en son équilibre vous offrira un pouvoir situé aux limites de l’existence : le Saitan no Kenryoku. Un soi-disant genin de Kumo vous en a fait la démonstration un peu plus tôt… Cette immortalité et ce partage de la peine vous permettent d’évincer vos ennemis sans problème. Mais pour l’acquérir, il vous faut avoir la foi. On ne trompe pas le Dieu de la Vie. On s’y soumet. Si la volonté de survivre vous motive et si vous vous sentez désabusés par cette fausse hiérarchie, venez me rejoindre dans les ruines de Kumo. Votre initiation se passera sans mal.
Alors que le calme qui avait permis au représentant du culte de prononcer son discours s’estompait, celui-ci entama un rire perturbé. Machiavélique, me direz-vous ? Peut-être, qui sait ? Tous les shinobis de ce monde étaient désormais confrontés à un choix : poursuivre leur fidélité envers leurs dirigeants et leurs villages, ou entamer un chemin unique vers l’immortalité et le chaos ?
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Yumi Esuki Rang S
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Sujet: Re: La vérité Dim 25 Sep - 19:22
Affolée par mon état de santé qui se dégradait à vue d’oeil, je secouai ma main pour me débarrasser de ce sang dénonciateur. Soudain, une voix forte et amplifiée par l’acoustique de résonance du stade parvint à mes oreilles. Je ne pouvais pas clairement distinguer ses mots, mais j’avais reconnu celle de Jinkaku Futae. Qu’est-ce que ce vil serpent pouvait bien dire ? Me relevant difficilement, je me tins au lit de Dorumo, encore inconscient, pour m’avancer de la sortie de l’infirmerie. Quelques pas boiteux plus tard, je me retrouvai dans le couloir qui séparait le stade de la pièce de soins. Apercevant cet odieux personnage au loin, je pouvais d’ici clairement entendre son discours.
- Dans ce but, j’aimerais appeler Atsui Shisei, Kyudaime Hokage, à me rejoindre ici-bas. Il y a quelque chose que je dois vous dire à propos de la suite de ce tournoi… et de tout ce qui s’en suivra.
Le Kyudaime Hokage s’approcha alors et… encaissa une droite mémorable. Mon coeur fit un bond alors que je le voyais être expulsé du stade.
«Tetsu !»
J’avais effectivement découvert en fouillant la mémoire de Soufuku que le nouvel Hokage n’était nul autre que mon ancien apprenti. Aizen avait réussi à le retourner contre moi pour m’évincer. Cette situation avait été très dure à accepter, mais j’avais fini par fuir le village de Kiri en espérant y revenir sous un meilleur jour. A la place, j’avais fait mon petit bout de chemin à l’autre bout du monde. Pourtant, je n’avais pas oublié les actes de mon disciple et à vrai dire… je ne lui en voulais pas. Il était jeune, et surtout influençable. Un peu comme moi à l’époque où Ashiro m’avait pris sous son aile. Sans m’en rendre compte, je m’étais réfugiée dans les confins de l’enfer. Et j’avais réussi à m’en tirer. Alors pourquoi pas lui ?
Bouillonnant de colère envers ce Futae, ma métamorphose en fille banale prit fin sans même que je ne m’en rende compte. Mes yeux, plus bleus que jamais, rayonnaient d’une lueur unique. Inconsciemment, j’utilisais pour la première fois le Shimogan. Mais j’étais bien trop occupée à avaler le discours du Raikage pour m’en rendre compte. Un culte qui menaçait l’autorité des villages ninjas ? Ces adversaires n’étaient, de toute évidence, pas à prendre à la légère : d’après leurs dires, ils étaient responsables de la disparition de Kumo. Je ne pouvais pas imaginer la réaction de Naeko en ce moment-même… où était-il ?
- Un soi-disant genin de Kumo vous en a fait la démonstration un peu plus tôt… Cette immortalité et ce partage de la peine vous permet d’évincer vos ennemis sans problème. Mais pour l’acquérir, il vous faut avoir la foi. On ne trompe pas le Dieu de la Vie. On s’y soumet. Si la volonté de survivre vous motive et si vous vous sentez désabusés par cette fausse hiérarchie, venez me rejoindre dans les ruines de Kumo. Votre initiation se passera sans mal.
En plus d’avoir le culot de se présenter comme une menace devant les plus puissants individus du monde shinobi, cet énergumène osait proposer à nos troupes de se dérober, de nous trahir… pour leur bien !? Je ne pouvais plus retenir ma haine. Elle était là, bien tapie dans l’ombre depuis cette tentative d’empoisonnement. Et elle n’avait jamais cessé de croître depuis. J’avais envie de me laisser aller, de m’envoler, d’exploser de rage pour renaître de mes cendres. Et l’instant d’après… Un phoenix de glace venait d’apparaître dans l’arène.
C’était… moi ? J’étais à l’origine de ce monstre ? Une seule idée me vint en tête à ce moment : venir en aide à Tetsu, bras droit du Mizukage, ou même à Atsui, Kyudaime Hokage. Qu’importe son vrai nom ou son vrai titre : il était mon ami. Me dépassant une nième fois, je fonçai en courant et réalisai un saut majestueux pour grimper sur le dos de la créature. Comme si elle savait exactement quelles étaient mes intentions, celle-ci s’envola de ses ailes de glace à la fois rigides et légères, puis fonça dans la direction où Tetsu s’était envolé. A dire vrai, depuis le ciel, sa trajectoire n’était pas complexe à identifier : il avait laissé derrière lui un feu de forêt, ravageant tout sur son passage au fur et à mesure qu’il avait heurté des arbres sur sa route. Cela ne m’étonnait qu’à moitié venant de lui… Mon phoenix volait à grande vitesse, me permettant de braver sans encombre cette traînée infernale. Le chemin se faisait long cependant : la force de Futae était-elle vraiment aussi redoutable ? Ce n’était pas le genre de Tetsu de simuler, ni même de se laisser faire… Je me rappelai alors qu’il n’était sans doute pas le seul à pâtir de ces multiples révélations. Je me saisis du cristal de pensée communiquée enfoui dans mes poches amples de tenue civile, et je fermai momentanément les yeux pour me concentrer et tisser un lien mental.
«Soufuku… C’est Yumi. Je te confie une mission de la plus haute importance : il est hors de question de laisser nos genins et nos chuunins à la merci de ce culte sordide. Réunis toute la délégation Sunajin à un kilomètre à l’ouest du domaine, je tâcherai de tous nous amener en lieu sûr. Aussi, si tu le peux, demande aux Konohajins de fuir. Nous ne pouvons pas laisser nos alliés entre les mains de ce démon. Surtout mon ami, ne tente rien de stupide. Tu as bien vu à quel point cet homme est une menace… nous ne pouvons pas prendre le risque de foncer tête baissée : contente-toi de rassembler nos troupes, dont Naeko, et de t’occuper de nos participants blessés à l’infirmerie. Ne les laisse pas derrière toi.»
Une fois mon discours télépathique effectué, je gardai le cristal dans le creux de ma main, en attente d’une réponse de mon partenaire. Quelques instants plus tard, j’atterris impérialement à l’endroit où le sillon de braises s’arrêtait. Tetsu était là, quelques mètres plus loin, inconscient. C’était un miracle qu’il puisse être encore en un seul morceau ! D’ailleurs, il n’avait pas l’air plus blessé que cela… Je sautai de ma création de glace et soulevai mon élève d’un dernier effort. Marchant de plus en plus difficilement, je le posai sur le dos de l’oiseau du grand nord avant de l’y rejoindre. Je composai quelques mudras afin d’utiliser une technique d’analyse médicale. Aucune séquelle. Impossible… Il avait vraisemblablement plus de ressources que je ne le croyais.
- Phoenix… Ma voix se faisait faible et inconstante. Amène-nous… à un kilomètre à l’ouest… du domaine… Lorsque tout le monde… sera sauvé… envole-toi loin…
Je ne pus dire un mot de plus. Je m’écroulai aux côtés de mon ancien disciple, faisant de ce phoenix une ambulance volante… qui a vraiment de la gueule.
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: La vérité Dim 25 Sep - 22:03
Le garçon d'humeur morose et quelque peu maussade sortait tout juste de l'infirmerie. S'était pris une explosion basée sur un sceaux contenant des notes explosives, Sora avait eu une chaud. L'explosion, pas très grande, l'avait tout de même quelque peu amoché et c'est juste à la fin de l'avant dernier combat que Sora avait pu s'extirper de l'infirmerie. Ses jambes ne lui faisaient plus mal, mais quelques douleurs centralisées continuaient à parcourir le corps moyennement musclé de l'ex Konoha-jin. Mais surtout, SURTOUT : sa tête le lançait énormément. En proie à ce mal de crâne très intense, le survivant Uchiha se demandait : pourquoi ce tournois était-il si violent ? En passant dans les couloirs, Sora avait aperçu un brancard qui semblait contenir un mort, et lorsqu'il observa le deuxième combat, la mort d'un des participants et l'absence de jambe de l'autre lui inspira une sensation étrange, qui lui faisait penser :
Ahlala, ça me désespère. Pourquoi ne peut-on pas avoir de combats normaux ?
N'exprimant aucun sentiment de pitié ou de tristesse pour les morts, il exprima cependant une sensation étrange d'admiration pour le soulèvement du Ryuchi qui était mort dans l'arène. Pendant qu'une étrange Kunoichi sautait dans l'arène pour récupérer le dénommé Dorumo, d'autres évacuaient le corps de Nobunaga Ryuchi. Perpétrant une prière secrète pour le garçon dont le courage avait surpris Sora, ce dernier sorti de ses pensées alors que Futae avait commencé un discours :
...Les combats que nous ont offerts ces aspirants étaient dignes des meilleurs… Pourtant, il s’avère que je reste sur ma faim. J’en attendais à vrai dire un peu plus de chacun d’entre eux, afin de vous procurer à tous le meilleur divertissement possible. C’est la raison pour laquelle je suis forcé d’intervenir afin de vous proposer une nouvelle… attraction. Dans ce but, j’aimerais appeler Atsui Shisei, Kyudaime Hokage, à me rejoindre ici-bas. Il y a quelque chose que je dois vous dire à propos de la suite de ce tournoi… et de tout ce qui s’en suivra.
S'en suivit un coup de poing magistral qui éjecta l'actuel Hokage du stade. Bouillonnant de rage, Sora se souvint des enseignements de son sensei du Jiei : il fallait rester calme en toute situation. Calmant sa rage, Sora écouta la suite du discours du soit-disant Raikage :
Ainsi se mesure la différence de puissance entre vous et moi. Le Kage d’une des plus grandes puissances militaires de ce monde… balayé par un noble sans vergogne. Ne comprenez-vous pas ? Depuis les fondements de cette société, on a cherché à vous mentir, à vous enfermer dans une hiérarchie sans queue ni tête. Les hommes sont tous égaux, qui de droit pour clamer une supériorité ? Seul Dieu peut le faire.
Tandis qu'un prêcheur perdu dans sa foi prêchait son discours biaisé, Futae continua son discours sans queue ni tête. On a beau avoir menti à Sora, il ne comptait désormais plus que sur lui même. N'ayant plus aucuns attache morale, Sora était libre. Cependant, des attaches physiques l'empêchaient de mouvoir à sa guise, mais il allait se débrouiller pour les enlever lui-même. Prier un hypothétique dieu de la Vie était inutile selon lui.
Il est grand temps pour vous d’avaler la dure vérité. Je ne suis pas le Raikage. Je ne suis pas un noble. Je ne suis pas un dirigeant. Je ne suis que l’esclave de la volonté de la Vie. Kumo a été le premier village à périr sous les prières des fidèles du culte, les ruines qu’il en reste en sont le témoin. La volonté de Kami s’abattra sur toutes les autres formes hiérarchiques que sont vos différents pays. Tous s’écrouleront dans le mensonge dans lequel ils se sont complus. Et parmi les ruines du nouveau monde ne subsisteront que les croyants de la Vie : mes amis, rejoignez le culte. Croire en la Vie et en son équilibre vous offrira un pouvoir situé aux limites de l’existence : le Saitan no Kenryoku. Un soi-disant genin de Kumo vous en a fait la démonstration un peu plus tôt… Cette immortalité et ce partage de la peine vous permet d’évincer vos ennemis sans problème. Mais pour l’acquérir, il vous faut avoir la foi. On ne trompe pas le Dieu de la Vie. On s’y soumet. Si la volonté de survivre vous motive et si vous vous sentez désabusés par cette fausse hiérarchie, venez me rejoindre dans les ruines de Kumo. Votre initiation se passera sans mal.
Okay. Time to leave this place. Sora, qui n'appréciait pas du tout ce soit disant "Culte de la vie", quitta le plus vite sa position : posté dans les sorties, Sora n'eut aucun mal à sortir du stade. Un oiseau de glace était apparu pendant ce temps la au centre de l'arène et fonçait vers le Hokage. Sora pris une tout autre direction. Sortant le plus vite possible, il pris la direction du Sud-ouest. Marchant le plus vite qu'il le pouvait, Sora eut la surprise de voir l'oiseau de glace repasser dans les airs, allant dans une autre direction. Fonçant dans sa direction, Sora souhaitait pouvoir atteindre le lieux où il allait se poser pour peut-être aider, ou apprendre des choses. Courant dans le sillage du phénix, Sora voulait rattraper la sculpture de glace vivante.
Dernière édition par Sora Okinawa le Dim 25 Sep - 22:30, édité 1 fois
Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: La vérité Dim 25 Sep - 22:18
Fuyez, pauvres fous !
C’était une grande pièce blanche, où plusieurs personnes étaient présentes, en son centre se dressait une grande table de bois. Où une nappe fuchsia y était déposée. Il reconnaissait Mugen et Jin ses deux compagnons et une dame, grande, svelte élégante à la chevelure rousse et à la poitrine démesuré. Très vite des hommes couraient comme des fous furieux en direction du groupuscule décrit plus tôt. Courant à vive allures, devant eux, un petit être au crâne rasé et au chignons. Les yeux larmoyants il sautait dans les bras de la rouquine qui invectiva les brutes du regard avant de le rassurer. Quant à Soufuku est consort ils étaient horrifiés à la vue du visage du bambin qui visiblement prenait un plaisir fou à se blottir dans les mains de sa protectrice. Mais le clou du spectacle pour le samouraï fut lorsqu’on lui dit qu’il s’agissait de son fils… Tombant alors dans un interminable puit noir le samouraï désemparé et de sa voix grave criait :
- YAMEETEEEEEEEE !
D’un rugissement qui fit frissonner ses compères assis à ses côtés le samouraï se releva la tête hargneuse et poussant des noms d’oiseaux qui n’auraient rien à envier aux volatiles des jardins du domaine. D’un vif revers, il essuya un long fil de bave grâce à sa manche gauche. Scrutant de gauche à droite l’homme qui venait de coller à Suna une honte fantastique pus apercevoir, sous les messes-basses des nobles présents en loge, Que Futae et le Hokage était présent au centre de l’arène, on lui indiqua que Futae allait donner un spectacle en présence de l’entité du Feu, Soufuku qui avait participé à la nomination de celui-ci lors de l’attaque de Konoha. Regardait la scène en salivant. C’était rapide ! Net ! Express !!!!
L’homme volait sur des kilomètres la claque du siècle ! Très vite la stupeur laissait place à l’indignation, qui très vite une fois encore donna lieu, à ce sentiment inexplicable mais prenant qu’était la peur… Devant la foule qui courait dans tous les sens et pendant que ledit Empereur qui n’était pas Empereur et encore moins Kage faisait un speech Soufukuesque. Le samouraï qui n’appréciait pas qu’on lui vole la vedette avait dans l’idée d’aller lui présenter son sabre. Mais sa fougue fut rattrapée par une voix, une voix à l’intérieur de sa poche. Il pensa tout bonnement à un énième rêve mais à son grand désarroi la réalité survint à lui comme un tsunami qui frappe sans prévenir. Il saisit dans son Kimono l’objet émetteur et reconnue la voix d’Esuki Yumi qui lui expliqua rapidement la situation… Et elle le chargea d’une mission, ce qui eut le don de taper un peu sur l’égo de l’homme qui était il y a encore un an son supérieur.
Il posa alors sa main sur le sol après s’être mordu le doigt et apposé son sang dans le creux de cette même main. Un nuage de fumé apparu alors dans la loge pendant que le fracas et le brouhaha général s’intensifiait. Trois épaisses silhouettes se tenait alors face au samouraï, qui le ton grave détailla la situation, il fallait agir vite, vite mais avec discernement !
- Oogumaza, Kumatetsu, Odaïjini ! Vous voyez l’homme en bas, il s’est avéré être un paria qui vient d’envoyer valser le Hokage, Yumi n’est pas disponible et les autres villages sont aux abonnés absents. Je vous demande donc de me venir en aide pour rassembler tous Konohajins et tous Sunajins au point de rendez-vous situé à un Kilomètre à l’ouest du Domaine. Je vais activer l’instinct ainsi, si vous avez le moindre problème je viendrai vous aider. Oogumaza tu t’occuperas des shinobis présent dans les tribunes, ton art au corps à corps pourrait nous être utiles, Kumatetsu tu te chargeras du palais, ton endurance et ta maîtrise du Kenjutsu seront d’une aide bien plus précieuse qu’ici. Quant à toi Odaïjini tu iras à l’infirmerie, tu aiderais bien entendue les personnes dans le besoin grâce à ta science médicale. Prenez ceci, c’est un symbole représentant Suna qui justifiera votre légitimité à mon égard. Même si je n’en doute pas, faites attention, cet ennemi est d’une grande puissance… Dispersez-vous !
L’ordre était donné, l’instinct animal du samouraï était activé, il scrutait le stade pour voir si aucun shinobi n’était présent au centre de l’arène et remarqua cette blondinette, qui portait l’insigne de la feuille. ‘’Putain'’ jura l’ex Kazekage qui devait impérativement lui venir en aide, ‘’ manquait plus que ça ‘’. Il sauta alors en plein cœur du stade et sentit ses pieds toucher le sable, l’atterrissage se fit en douceur et la perspective qu’il avait de ce lieu, lui fit surmonter un vague sentiment de nostalgie non négligeable. Il Se concentra, il devait agir vite, d’après ce qu’il avait vue, Futae était coriace et rapide. Cela dit, peut étaient nombreux à rivaliser avec l’épéiste en termes de vitesse.
Il courait ses pointes de pieds heurtaient le sol dans un mélange de légèreté et colère à chaque foulé. Soufuku voulu attrapé la jeune par l’épaule à l’aide de sa main droite pour la mettre en retrait. Cependant il fut surpris par le nuage de fumé, elle s’était volatilisée. En léger déséquilibre dû à son grand étonnement. Le samouraï sentit comme une fulgurance qui lui pris tout le corps. Tétanisé il était là, à genoux au centre de l’arène à la merci d’une attaque de l’imposteur. Il ne savait pas si des membres qu’il devait secourir étaient présent dans son dos, tout en faisant passer un message d’alerte à ses ours pour leur quémander de fuir. Il dit alors à voix haute.
- Fuyez pauvre fou…
Tsubaki Narahima Rang A
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Sujet: Re: La vérité Lun 26 Sep - 2:53
Tsubaki était assis sur une corniche, adossé à un mur sous une voûte du gigantesque édifice. Observant non sans un certain amusement les événements qui venaient tout juste d'avoir lieux. Décidément, le maître des lieux était une véritable attraction à lui tout seul, le moindre de ses faits, de ses mots, étant un cas ne pouvant laisser qui que ce soit indifférent. Le rouquin ne dérogeait pas à la règle. S'il voyait le soit-disant Raikage comme un être plus que farfelu, ce sont ses paroles qui éveillèrent l’intérêt du jeune homme. Si appellation de Jashiniste ne fut pas faite, de troublantes similitudes étaient tout de même annoncé de la bouche du noble.
La jolie blonde qu'il avait aperçu à son arrivé c'était rendue sur le terrain de l'arène. Voila un motivation plus que convenable, il était donc prêt lui aussi à rejoindre le Raikage dans sa rébellion contre le système.Très vite un autre événement eu lieu. Un gigantesque rapace aux reflets cristallins survolant la fosse ou tant de sang avait coulé. Si Tsubaki resta bouche bée, c'était avant tout pour le manque de sens de la situation, tout semblait partir dans tous les sens.
Il hésita alors un instant à descendre, troublé de recevoir tant d'information d'un coup, son pauvre cerveau peinant à comprendre ce qu'il se passait. Mais, il le vit, lui, la lame de Suna, le bretteur du clair-de-lune. L'Hachidaime Kazekage, qui se rendait avec précipitation au milieux de l'arène. Le rouquin senti alors son cœur s'emballer, ses sens s'aiguiser, un désir aussi malsain qu'insurmontable, virant très vite à l'obsession, au besoin, l'appel du sang, de la violence, de la vengeance. Ce dernier c'était permit de l'humilier quelques jours plus tôt, mais cette fois, il comptait rétablir l'équilibre des choses.
Soufuku essaya d'attraper la blondinette de Konoha, qui disparut alors dans un nuage de fumée. Il perdit l'équilibre, se trouvant en position plus que défavorable, sans doute préoccupé par Futae. Le sang de l'Iwajin ne fit qu'un tour. C'était son moment, son instant de bonheur, de justice. Il sauta du rebord sur lequel il était perché, chutant dans l'arène en retombant sur ses pieds, déposant une main au sol pour garder un appui stable, un large nuage de poussière se soulevant autour de lui. Son rituel pouvait commencer, dégainant son paquet, en glissant une cigarette entre ses lèvres, la pinçant à l'aide de celles ci pour ne pas avoir à user de ses doigts, avant de finalement l'allumer.
Alors qu'il se redressait en se dirigeant vers les deux puissants, il ne pouvait s’empêcher de penser à son tatouage, qu'il avait il y a peu souillé de par un échec, suite à tentative loupée de sacrifier ses deux adversaire d'une nuit. Toujours torse nue, il avançait d'un pas assuré, presque rapide, comme impatient. Caressant du bout de ses doigts la marque laisser par le samouraï, cette cicatrice encore fraîche, plus ou moins douloureuse. Il se craqua alors bruyamment les doigts, comme si le moindre des os de son corps était prêt à en découdre de nouveau. Détachant lentement le bandeau de son village, accroché autour de son biceps, en dégainant par la même occasion un Kunai dans son autre mains.
Même s'il craignait des représailles du Godaime Tsuchikage, Ryuka Ashiro, il ne put s’empêcher de le faire passer en second plan. Futae et son fanatisme, ainsi que Nitobe et ce désir de vengeance occupant alors la moindre de ses pensées. Sans hésiter, il entailla la plaque de protection du bandeau, la rayant à l'aide de son Kunai, avant de jeter son symbole d'appartenance au sol. L'abandonnant presque avec soulagement, alors que ses yeux venait se poser sur le Raikage, avant de se rabaisser sur Soufuku.
Il ne savait même pas ce qu'il attendait, peut-être craignait-il d'affronter le démon au sabre une nouvelle fois. Peut-être voulait-il l'approbation du cultiste. Dans tous les cas, il entama rapidement sa série de mudrâs, activant sa protection, le Domu, ainsi que son pouvoir offensif, le Yabuken. Il ajouta d'un voix tremblante d'excitation.
- Tu m'avais presque manqué ... Kazekage . . .
Spoiler:
Réserve de chakra : 90%
Jutsu utilisé : - Activation du Domu [Actif encore 4 tours] [5% de chakra] - Activation du Yabuken [Actif encore 4 tours] [5% de chakra]
Etat psychologique : - Excitation à la vue du précédent Kazekage - Besoin d'assouvir ses pulsions violente - Instabilité générale
Atsui Shisei Rang S
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Sujet: Re: La vérité Lun 26 Sep - 4:38
Un coup particulièrement puissant. Tout s'était passé très rapidement. Il avait senti comme une onde de choc avant même que son opposant n'ait fait un seul geste. Dans ce qui paraissait moins d'une seconde, le Kyûdaime avait réussit à lever ses mains à une vitesse impressionnante pour bloquer le coup. Fier de sa défense, il sentit toutefois rapidement ses pieds décoller du sol et il fût projeté rapidement par derrière. Les gens autour se transformait en vague lumière et le Hokage eût à peine le temps de serrer les dents avant de frapper le premier obstacle. Comme par instinct, une douce chaleur avait émané rapidement de son dos.
À mesure qu'il volait par derrière, écrasant les murs et les arbres au passage, il voyait autour de lui voleter comme du feu. Les flammes entouraient son corps et il ne sentait presque pas les coups des arbres détruits ou des rochers volatilisés. Il finit par glisser sur le sol jusqu'à s'arrêter complètement. Là, il ferma les yeux et sentit sa gorge se remplir de ce qui semblait être du sang. Il le vomit devant lui puis perdu connaissance.
La fin, l'était-ce déjà? Il se sentait planer, regardant devant lui le village qu'il avait construit. Il voyait les gens triste mais heureux, bâtissant ce que leur coeur leur conseillait. Des nouvelles rues, des nouveaux bâtiments, mais aussi des nouvelles amitiés et des nouveaux amours. Il regardait tendrement l'oeuvre que la vie lui avait permit d'accomplir. Il revoyait les jeune Senju, Shura mais aussi les Hyûga. Il revoyait sa courte vie défiler devant ses yeux. Courte. Trop courte.
Il sentait peser sur lui une ombre monstrueuse. Il regarda derrière et vit un homme, grand, noir. Celui-ci l'observait sans dire un mot. Le village, autour de lui, s'éclipsa. Maintenant, il n'y avait devant Atsui que cet homme qui le fixait sans dire un mot, sans expression sur le visage. Qui était-il donc? Il sentait une peur monter en lui, un chaos indescriptible. Il n'avait pas de moyen de sortir de là. Était-ce une hallucination?
Il se sentit soulevé. Il sentait, vaguement dans son dos, une fraîcheur inexplicable. L'homme en face de lui, lui, le fixait toujours. Il arborait maintenant un sourire machiavélique sous ses yeux dénués d'émotions. L'homme s'approcha de lui. Le Hokage ne pouvait plus bouger, plus se mouvoir. Il ne pouvait que regarder l'homme s'approcher.
- Bientôt, je serai de retour ...
Atsui se sentit soulever dans les airs d'une façon inexplicable. Qu'est-ce qui se passait?
- Je serai de retour ... Car je suis Tetsu.
Le Hokage ouvrit ses yeux et vit une femme devant lui. Était-ce la Kazekage? Elle lui ressemblait. Il cracha à nouveau du sang, et ne réussit qu'à souffler un mot:
- ...Tetsu ....
Il remonta son bras gauche et toucha son bras droit. La marque de Konoha était activée.
Shihone Senju Rang C
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Sujet: Re: La vérité Lun 26 Sep - 9:17
Capture d'un Okinawa sauvage ! Attrapez les tous !
Nous y voilà, la fin du premier tour, Shihone avait eu du mal, mais elle y était parvenue, après tout, où était l'impossible ? Tout est faisable, il suffit de réellement le vouloir, bon, sa plaie à la cuisse n'était pas une question de volonté, elle était bel et bien présente et douloureuse, mais après un tour à l'infirmerie, il n'y paraissait plus, une petite pique de douleur mais rien de bien méchant. Elle était ensuite allait voir Tsuka, elles avaient beau être "ennemie" via leurs villages, ces deux demoiselles s'appréciaient réellement et trouvaient vraiment dommage que rien ne soit possible, ainsi, Shihone avait préférée s'éclipser sobrement, avec une ou deux larmes, lui faisant comprendre qu'elle était quand même amie avec elle, mais que pour l'instant, c'était assez compliqué, enfin bref, après ça, elle avait rejoint le couloir. Elle fut d'ailleurs surprise de voir un certains garçons présent, ne l'ayant pas remarquer plus tôt.
Elle resta alors proche de lui, quelques secondes, regardant alors le stade, elle manqua de hurler en voyant Atsui se prendre une droite monumentale. Les bruits de percussions résonnant comme des tambours dans ses oreilles, elle allait agir, mais Shura fut plus rapide, enfin, ce ne fut pas ce qui l'empêchait d'agir puisque au final, elle fit comme la blondinette, sortant du stade assez rapidement et décidant de la suivre, chose compliqué au vu de la vitesse de l'Honodenki, elle se débrouillait alors en suivant les diverses destructions causé par le passage du boulet humain qu'était devenue leur Hokage, autant dire que ce n'était clairement pas compliqué, les dégâts étaient vraiment conséquent ... Ce Futae ... Où avait il puisé une telle puissance ?! Était-il fou ou prévoyant ? Shihone le pensait clairement demeuré ! Il le fallait pour prier un tel "Dieu".
Enfin bon, elle parvient à rejoindre la blonde en usant d'un petit moyen assez utile, au fur et à mesure de ses pas, elle formait un chemin de poutre filant droit devant elle à travers les arbres, esquivant ainsi les diverses embûches ou autre, engendré par le passage du Hokage neuvième du nom.
Naerfer Raikôru
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Sujet: Re: La vérité Lun 26 Sep - 12:42
Une brise légère se levait et je ne sentait rien. Juste le froid glacial du métal sur ma peau. Celà me donnait des frissons. Autant d'excitation que de peur, autant le ciel qui se couvrait me confortait dans mon nouvel esprit combatif, autant la beauté du paysage qui s'ouvrait devant moi me rappelait la fleur fragile et fanée que j'étais juste quelques jours auparavent. Mon coeur était aussi froid que la température. J'étais devenu un Shinobi, un vrai. J'avais besoin de cet échec pour en prendre conscience. Debout sur un toit et regardant l'horizon, je portais mon nouvel accoutrement. Celui qui ne ferait plus jamais oublier mon nindo. Il ne fallait pas oublier une chose. J'étais une arme. J'étais né pour être une arme. J'ai toujours été noyé dans des sentiments de culpabilité, dans des élans de gentillesse, dans l'amitié. J'y croyais, au pouvoir de l'amitié. Mais non, j'étais faible. Et après toutes les lectures de fresques, toutes ces épreuves, m'ont faites aller dans un seul sens : Le chemin que j'empruntais n'avait jamais été le bon. Comme celui de mon père n'avait jamais été le bon, comme celui de toute ma famille n'avait jaais été le bon. Le chemin était tout tracé devant moi. Il fallait suivre le cours de la vie et apprendre de ses erreurs. Et mon clan, trop fier, trop abruti par l'alcool, trop rongé par un mal antique, avait toujours voulu forcer les choses.
J'en était sûr, avec ce sentiment nouveau qui naissait en moi, et cette soif de pouvoir qui montait en moi en chaque seconde, qui me remplissait les poumons d'une énergie nouvelle, qui me donnait envie de déployer mes ailes, me donnait l'impression qu'à tout instant je pouvais rejoindre l'astre qui me dominait de tout son être. Ma destinée allait être grandiose. J'allais mettre moi aussi ma main à l'histoire. Je m'asseyais, contemplant la lune dérrière la visière de mon casque. Je sortit mon bâton et l'analysait alors. Quelques noms inscrits dessus. Le nom des combattants que j'avais déjà affronté. L'ancien Naerfer était vraiment ridicule, était vraiment quelqu'un d'ennuyant. Un comique de service. Je le tournait doucement entre mes mains, le coeur battant la chamade. Quelques heures auparavent, j'avais fait l'acquisition à un marchand de Kumo d'un long Katana, que j'avais déjà imbibé d'absynthe, pour me battre avec. Epargner moins de personnes, être un véritable ninja, c'était dans cette optique que j'avais fait cette acquisition.
Le souffle court, j'examinais avec attention cette arme qui m'avait tant servie par le passé. Cette arme qui me donnait tant d'espoirs, qui me rappellait mes jeunes années, mes années heureuses, mais qui rappellait aussi sans cesse la douleur infligée par Varyan à toute ma famille. Cet homme, ce seul homme, m'avait retiré ma vie du jour au lendemain. Une larme coulait le long de ma joue. C'était dur de faire une croix sur son passé, meme si je le voulait ardument. Croisant les jambes, je joins mes mains au dessus du baton, après l'avoir posé au dessus de mes jambes, comme pour un acte de prière. Qu'allais-je en faire? Une partie de moi me disait de m'en débarasser, car ce bâton était synonyme du passé, de l'être fragile que j'étais auparavent, du clown, du saoul, de l'imbécile de Raikôru. Mais l'autre me disait de le garder. Et plusieurs images vinrent à moi. Varyan, Tabako-Sensei, Thi-Lan et tant d'autres éléments de mon passé. Il me rappelait aussi mon équipe avec Shura Honodenki et Haiko Hyuga. La mission contre les ninjas de Kiri, elle me rappellait Kojiro et cette épreuve de maths complètement ridicule et la dernière image qui vint à moi vu celle de l'homme qui n'avait pas réussi l'épreuve avec moi. Mon partenaire de combat : Nobu Sada.
J'ouvris les yeux, et me relevais, prenant bien le soin de ranger le bâton dans une besace que je portais à la taille. Je ne le jéterais pas tout de suite. Pas tant que j'aurais des comptes à régler avec mon passé. Il y avait quelque chose de louche avec ce Nobu Sada. Ses techniques ressemblaient aux techniques des clans Uchiha, et je n'avais jamais entendu parler du clan Sada. J'avais aussi besoin d'éclaircissements sur ce qui s'était passé lorsque j'étais inconscients. Je devais voir si il avait les mêmes blessures que moi. Ce ninja d'Iwa... Celà dépendait de sa réaction. J'allais soit m'en faire un allié puissant, soit un ennemi.
C'est l'instinct qui me guide à présent. Comme je vous l'ai déjà dit. Et cette fois-ci, mon instinct m'hurlait d'aller le retrouver. C'était une voix forte, puissante. Comme si cette rencontre allait influer sur ma vie. Comme si cette rencontre allait changer toute ma route. C'était excitant, l'adrénaline de suivre son coeur. L'adrénaline de l'inconnu. Je ne savait pas pourquoi mon coeur m'hurlait d'aller le retrouver. Mais j'allais le faire.
Le stade était bondé. J'étais assis en tailleur, méconaissable, tapi dans l'ombre. Mes alliés aussi étaient là, mais ne me reconnaissaient pas. J'étais juste un guerrier de métal, un curieux guerrier de métal. Le moment tant attendu de la fin du tournoi était arrivé. Je sentais qu'un évenement important allait se dérouler. En effet, il y eu du grabuge tôt. Me levant et sautant dans une grace parfaite, je suivais du regard mon ancien coéquipier. Il pousuivait un phénix de glace. La marque de Konoha me brulait, mais je n'y fis pas attention. Et je le poursuivait du coup aussi. Les gens devaient se demander quel était ce nouveau ninja, fait de métal?
"Nobu Sada?!"
Viens à moi, mon destin, montre moi ce que tu me réserves. Et cette putain de marque qui me brûle.....
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: La vérité Lun 26 Sep - 13:43
Nobu Sada !?
Attends... On m'a vraiment appelé la ?
Sora venait d'entendre ce qui semblait être son pseudonyme, comme une voix étouffée qui l'avait prononcée dans un souffle. Poursuivant toujours l'oiseau de glace alors qu'il venait tout juste de sortir du Domaine Futae, Sora hésitait à s'arrêter. Prenant une précaution, Sora utilisa discrètement sa technique Katon - Hotarubi pour faire apparaître de petites lucioles dans la paumes de sa mains qui s'envolèrent pour virevolter autour du jeune Uchiha. Prenant deux secondes de réflexion, il choisit de se retourner : après tout suivre l'aigle était peut-être inutile, et se retourner ne coûtait rien. Faisant volte face, le survivant Uchiha vit rapidement sur le côté une traînée de feu se diriger vers une forêt. Qu'est-ce que c'était ? Intriguant. Sora ira voir plus tard. Lorsque son demi-tour complet fut terminé, le jeune garçon eu l'étonnement de voir un étrange personnage en armure complète s'arrêter à quelques mètres de lui. Intrigué et méfiant, Sora restait sur ses gardes et était prêt à effectuer ses mudras au premier signe d'agression. Restant tout à fait calme en se souvenant bien des enseignements de son second sensei, Fubuki Yamanaka, Sora restait lucide tout en se préparant au pire.
Oui, c'est moi. Je peux savoir qui tu est et pourquoi tu veux me voir ?
Sora était sceptique sur la volonté de son interlocuteur. Son visage casqué bien étrangement mettait encore plus Sora sur ses gardes qu'a l'accoutumée. Repensant à Yumi Hatake, à Fubuki Yamanaka et à sa famille, Sora luttait contre la tristesse, la haine et son mal de crâne intense. Pendant ce temps la, la moitié des lucioles de Sora se déplacèrent et vinrent virevolter autour de Naerfer. Sora ne savait pas s'il allait pouvoir rester dans cette forme en cas de combat, ainsi le chuunin aux trois tomoe aurait préféré éviter un affrontement un combat direct, surtout après la cuisante défaite que lui à infligé Shura. Restant sur ses gardes et se préparant psychologiquement à un potentiel affrontement, Sora gardait la tête haute, les bras dans les poches de son manteau et le regarde planté dans l'espèce de visière du casque de son opposant.
HRP:
Sora utilise la technique Katon - Hotarubi, se retourne et parle un peu à Naerfer pendant que la moitié de ses lucioles vont vers celui-ci.
Katon - Hotarubi : L'utilisateur crée de petites lucioles de chakra turquoises qu'il peut faire voleter où il veut.
Kojiro Hosokawa
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Sujet: Re: La vérité Lun 26 Sep - 19:25
¤ La Vérité... ¤
À l'extérieur du stade, on était loin de l'agitation électrique qui gagnait l'arène. Pourtant, j'entendis bien la foule s'exciter suite aux révélations ahurissantes de Futae. Ironiquement, je devinais bel et bien que cet illuminé était à l'origine de cette agitation, sans avoir idée de la signification profonde de tout cela. Il est vrai que cet homme avait un certain sens du spectacle qui semblait plaire aux habitants du Pays de la Foudre. J'étais loin de partager leur enthousiasme et ne pouvais m'empêcher de songer à ceux qui étaient tombés pour ce seul examen. Bien sûr, nous savons tous en tant que ninja que les épreuves pour accroître notre statut sont susceptibles de nous être fatales. Il n'empêche qu'en tant que ninja médecin, ces pertes me touchaient, probablement plus qu'elles ne le devaient d'ailleurs.
En bref, j'avais besoin de prendre l'air, de m'isoler de l'atmosphère étouffante qui caractérisait ce fichu tournoi. L'air frais me faisait du bien... et m'aider à relativiser tout ça. Après tout... je croyais être loin des sombres prédictions que je me figurais à mon arrivée ici. Au final, le nouveau prétendu leader de Kumo semblait juste imbu de lui même et impérieux dans ses actes.
Si seulement cela j'avais vraiment eu tort... mes yeux s'écarquillèrent quand je vis une large ombre s'étendre sur le sol, elle semblait prendre naissance depuis l'intérieur du stade. Spontanément, je levai les yeux au ciel, près à bouger si nécessaire... et fut subjugué par la vision qui s'offrit à moi. Un majestueux oiseau bleuté aux plumes luisantes fendit le ciel en direction de l'ouest. Je suis resté figé entre admiration et incrédulité... avant de réaliser que le majestueux volatile transportait des gens, chose que je ne remarquai qu'une fois qu'il fut bien éloigné.
Quelque chose n'allait pas... et cet étrange oiseau semblait avoir servi pour une évacuation de masse ! Mais si j'avais tort ? Je rentrai de nouveau dans le stade, déterminé à en savoir plus... et je trouvai vite réponse à mes questions. J'allais à contre-courant, les quelques personnes que je croisais étaient clairement déterminé à quitter les lieux au plus vite. J'ignorais où trouver le Tsuchikage et n'avait qu'un seul point de rendez-vous d'urgence en tête : L'aéronef !
Je m'apprêtai à faire demi-tour moi même... avant de me souvenir soudainement qu'il y avait probablement toujours du monde à l'infirmerie du stade ! Le temps m'était compté... pouvais-je me permettre un détour là-bas ? Ma raison n'eut pas le temps de faire le point là dessus. Mes jambes m'avaient déjà guidé dans cette direction ! Je me précipitai à toute vitesse, sentant les courbatures issues de mon combat contre Yagami se réveiller. Je passais devant la chambre de cette dernière et, en constatant sa présence ici, je lui hurlai à plein poumons.
SI TU VEUX VIVRE... CASSE-TOI D'ICI LE PLUS VITE POSSIBLE !
Ce n'était pas vraiment la façon la plus diplomate et élégante de présenter les choses, mais la pression tendait à me faire perdre patience. J'entendais toujours cette foule du stade... elle n'ovationnait plus Futae... elle entonnait une espèce de litanie funèbre. Qu'est-ce qui avait bien pu se passer ?! Je passai devant une multitude de chambres, constant avec soulagement que la plupart étaient vides. Y compris celle de Nobu... je ne m'arrêtai pas, n'ayant pas le temps de réfléchir à son sort et arriva finalement à la dernière chambre de l'infirmerie, celle de Tsuka.
- Oui... trop blessée pour partir. On pourra sûrement bien t'éduquer.
Je m'étais figé dans l'embrasure de la porte, scrutant le médecin qui ne semblait pas m'avoir entendu d'un air interdit. Il semblait murmurait quelque chose... au même rythme que les civils de l'arène.
- Tu feras une bonne adepte du dieu de la vie.
Mes yeux s'écarquillèrent quand je le vis agiter une seringue, que contenait-elle ? Je l'ignorais... mais tous mes instincts me hurlaient de ne pas croire en ce type. J'avais pu observer l'état de Tsuka plus tôt. Elle n'était pas reluisante, mais je voyais pas ce qui justifiait une quelconque injection. En un instant, je fondis sur lui. Ma main se recouvra d'une masse rocheuse alors que je venais plaquer ma main sur le visage de ce prétendu docteur, venant l'encastrer contre le mur sans ménagement alors que la seringue venait se briser au sol.
- Q-Qui es-tu ?! Tu veux me tuer ? Ah ah ! Le dieu de la vie ne le permettra jamais, pauvre fou !
Je fronçai les sourcils en réaffirmant la pression de ma poigne contre lui.
- Idiot. Je ne vais pas te tuer, j'ai d'autres priorités.
Le regard froid, je laissai la roche de mon bras s'étendre sur le corps de l'étranger. Le bloquant contre le mur alors que je me retournai vers Tsuka. Elle était toujours dans état pitoyable... avec cette sale blessure de couteau au ventre, j'apposai délicatement ma main au niveau de son flanc et transmis un peu de mon chakra régénérateur. Cela n'allait pas beaucoup la soulager mais au moins, ses tissus devraient être un peu plus consolidés... du moins je l'espérais. Je la détachai délicatent du lit alors que le pseudo docteur m'injuriait dans mon dos, multipliant les menaces alors que je l'ignorais totalement, trop concentrée pour éviter de rouvrir les plaies de la malheureuse genin. J'attrapai le sac qui devait contenir ses affaires et commença à la soulever... avant de réaliser que non de dieu je manquais d'entraînement physique ! La porter en continu allait être délicat, surtout que nous manquions d etemps. J'eus alors une idée audacieuse. Je sortis un instant de la pièce, posant un parchemin explosif sur le sol pour le faire rapidement détonner... révélant la terre présente sous le dallage. J'esquissais un sourire en concentrant mon chakra dessus et fit sortir six loups de boue qui fusionnèrent pour former un unique canidé de plus grande taille.
- Ça fera l'affaire...
J'allais récupérer de nouveau Tsuka sur son lit, jetant un dernier regard méprisant au type bloquée contre le mur par ma pellicule de roche avant d'aller prendre place sur le loup de boue. Ce n'était pas la monture la plus fiable qui soit, mais cela me permettrait de détaller assez rapidement ! Tout ce que j'avais à faire, c'était garder Tsuka un minimum stable. Je la maintins du mieux que possible contre moi en continuant de lui transmettre du chakra guérisseur, espérant que cela l'anesthésie le temps que je puisse la ramener à l'aéronef. Là-bas, elle pourrait être pris en charge correctement...
Je fusai donc à toute vitesse sur le loup, bondissant à l'extérieur du stade avec éclat ! Avant de prendre la direction de l'aéronef. Certes, vu de l'extérieur, j'avais probablement un peu l'air d'un fou à sortir en trombe ainsi sur ce gros loup boueux avec une patiente sur les bras en hurlant à ceux qui se trouvait sur ma route.
- Écartez vous, je suis médecin !!!
Mais ce n'était clairement pas mon souci premier à ce moment critique.
- Kojiro en solo -
Dernière édition par Kojiro Hosokawa le Mar 27 Sep - 10:40, édité 1 fois
Tsuka Atame
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Sujet: Re: La vérité Mar 27 Sep - 8:47
Fuyez pour vos vies invité : Gandalufu
Alors que Futae terminait son discours, Tsuka était loin de s'imaginer qu'elle était en train de devenir célèbre, malgré elle -le contraire l'aurait étonné-. Le début de son combat avait été si ennuyant qu'à l'image d'Ashiro la plupart des ninjas avait rapidement décroché, ainsi, alors même que le cultiste rêvait de savourer son effet d'annonce, il avait dû à se heurter à de très nombreux "c'était lequel déjà ?" tandis que l'autre moitié se rappelait vaguement une histoire de main, mais sans être bien certain que c'était ici qu'ils l'avaient vue.
Alors que la foule commençait à paniquer la Gennin restait étendue à l'infirmerie telle une Sakura des temps modernes. Le monde changeait à vue d'œil autour d'elle et elle restait là, incapable de bouger, attendant sans même le savoir qu'un ninja fasse preuve d'assez d'abnégation pour mettre sa propre fuite de côté et vienne s'encombrer d'elle. Cette tâche ingrate incomba à Kojiro. Décidément toute cette histoire d'examen avait rapproché les deux ninjas, ou bien ce sauvetage était-il dû au fait qu'à bien des égards Kojiro et Tsuka semblaient être deux rescapés d'Iwa dans cet examen malsain ? Le narrateur souhaitait croire encore à la bonté d'âme du Chuunin alors que Tsuka ne se posait même pas la question.
Elle ne remarqua pas l'intrusion d'un "docteur" dans sa chambre, pas plus que le sauvetage dont elle fut l'objet, loin dans ses rêves elle escaladait les hautes tours d'Iwa, bien sûr elle était bien consciente que ce n'était qu'un rêve, il n'y avait qu'endormie qu'elle pouvait faire preuve d'autant de courage, ne risquant rien elle se sentait pousser des ailes. Ailes qui disparurent lorsqu'elle tomba des cieux pour se réveiller sur Terre. Ou plutôt sur de la boue, elle ouvrit des yeux fatigués, même pour un ninja perdre autant de sang avait le don de fatiguer son homme. Ils passèrent devant un arbre, un trou y figurait, la forme laissait vaguement imaginer un Kage. Elle ferma les yeux pour les rouvrir, l'arbre était intact, mince, la voilà qui hallucinait. Fondant la foule ils n'allaient pas bien vite, mais dans son état c'était bien assez pour donner le vertige à la fillette -son mal des transports frappait à nouveau-, à nouveau elle ferma les yeux et porta sa main gauche à ses yeux pour s'assurer de ne même pas capter les différences de luminosité alors qu'ils avançaient. L'effort lui arracha un grognement, elle bénit l'ingéniosité de son ami, si elle avait dû marcher ça n'aurait pas été une partie de plaisir. D'ailleurs... Où allaient-ils ? Et qui étaient-ils ? La deuxième question ne tarda pas à trouver une réponse quand il entendit son chauffeur crier à des piétons de s'écarter du chemin.
Quant à la première... Elle ouvrit les yeux un moment et observa les alentours, ils semblaient se diriger vers l'aéronef, pourquoi ? Les ninjas des autres villages partaient chacun dans leur direction également, pourquoi ? Retour à l'obscurité, elle réfléchissait mieux quand elle n'avait pas envie de vomir. Que savait-elle jusqu'ici ? Que cet endroit était étrange et habité par des gens pas beaucoup plus normaux. Bah, Kojiro lui expliquerait bien assez tôt. Déjà ils arrivaient à leur destination. Elle se laissa glisser contre la paroi du couloir, le trajet ne l'avait pas épargnée et même si elle n'avait presque pas bougé elle n'en n'était pas moins essoufflée. Ils virent passer quelques Iwa-jins alors que deux Juunins notaient les noms de ceux qui arrivaient. Quelques minutes passèrent sans que personne n'arrive. "Il m'en manque deux." Il prit le temps de vérifier les noms. "Okinawa Sora et Narahima Tsubaki." Le second renifla avec un air méprisant. "De la mauvaise graine." Sans plus de discussion il actionna la fermeture de la porte."Déserteurs... ou morts, qu'importe." Trancha-t-il, puis, alors que les deux haut gradés quittaient le couloir il adressa aux deux concurrents un dernier conseil. "Restez pas là, on part." Tsuka gardait les yeux sur le sol. "Sora..." Elle ne connaissait presque pas Tsubaki, mais s'était presque attaché au ninja aux goûts vestimentaires plus que discutables. Savoir qu'il était peut-être un traitre... Elle savait bien qu'elle ne serait pas la plus bouleversée par cette nouvelle. Levant les yeux vers Kojiro elle ajouta. "Il faut prévenir Fuko." Son sauveur avait le même âge que ce dernier, il verrait bien de qui elle parlait.
Naerfer Raikôru
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Sujet: Re: La vérité Mar 27 Sep - 17:37
Il s'était arrêté en pleine course. Un grabuge monumental venait du stade dérrière nous, mais peu m'en importait à l'heure actuelle. J'allais m'occuper de mon destin plus tard. Il y a des priorités. Cet homme devant moi cache encore trop de mystères. Son masque était d'ailleurs enlevé. Drôle de revirement de situation. Il y a quelques jours, c'est moi qui avait ma face à l'air libre, et désormais, le jeune homme se dévoilait à moi, et j'avais le visage caché derrière ma visière. Nous étions stoppés. Je l'observait, droit dans les yeux, plongeant mon regard dans le sien. Peut-être aurait il pu déceler la dernière once de gentillesse qui l'occupait à ce moment là, si seulement je n'avais pas décidé de mettre ce casque pour cacher ma peau meurtrie et pour me protéger du feu. Des lucioles de chakra vinrent virevolter autour de moi. Je me mis à rire, à sourire à pleines dents. Mais mon aspect exterieur restait toujours froid et impassible. Je m'approchais alors du jeune Chûunin, de mon ancien coéquipier. J'avais des choses à lui demander. Et ses réponses allaient sans doute m'aider dans ma quête de puissance, d'accomplissement de moi-même. Je n'avais pas envie de l'attaquer. Je sentais instinctivement que l'homme présent devant moi était en cavale, en fuite, et qu'un homme peureux et cent fois plus dangereux. Alors que moi, j'étais serein. Comme si la vie m'avait abandonnée. Ma respiration était lente, avec des expirations de plus en plus lourdes. J'avançais tranquillement. Sans la moindre peur, sans la moindre empathie, dans un mouvement presque divin, intimidant. Lentement, je repris la parole, avec ma voix toujours autant grossière. Une voix lourde avec une certaine résonnance mécanique dûe à l'armure que je portais, et aux cordes vocales qui m'avaient lâchées. Ma lame était rangée dans son fourreau. Je ne voulais dévoiler aucun signe d'aggression. Je voulais des réponses, méditer, m'en remettre à Kami. Il fallait que je comprenne cet homme. Que je comprenne les évenements. Je l'avais suivi sans penser à ce que j'allais faire. Je ne pensais qu'à mon destin. Pour la première fois de ma vie, je me sentais vide de tout sentiments extérieurs. Pour une fois dans ma vie, je ne pensais qu'à une seule chose : Ma propre existence.
"Je ne vais pas t'attaquer. reste calme, tu vas pouvoir reprendre ta fuite. J'ai besoin d'informations. Je veux savoir qui es-tu réellement. Je veux savoir ce qui s'est passé lors de la deuxième épreuve, lorsque j'étais inconscient. Je veux savoir ce qu'il se passe ici. Je veux savoir quelle est cette histoire de Kami, quelle est la raison de ma survie, je veux retrouver mon chemin. Tu peux m'aider en seulement quelque mots. Nobu, si c'est ton vrai nom."
Je levais la paume de ma main droite, et laissa échapper une odeur diffuse d'Absynthe, que je vins faire sentir à mon vis-à-vis.
"Je pense que tu sais qui je suis."
La fôret autour de nous était en train de s'embraser, le feu me terrifiait. Cependant, je restait calme, alors que la chaleur se faisait des plus éprouvantes. Il me fallais ces réponses. Pour faire mon choix. Rester dans mon village pour être traité comme un moins que rien, comme tout mon clan avant moi? Ou suivre la volonté de Dieu afin de devenir son ange mortel. Avais-je été aussi faible? Ce n'était qu'une diversion à mon esprit pour me laisser le temps de réflechir. Cette décision allait influer le restant de mes jours.
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: La vérité Mar 27 Sep - 18:29
Tandis que l'humanoïde en armure s'avançait vers moi, mes lucioles le suivaient. J'étais prêt à riposter à chaque attaque très rapidement, même sans le sharingan d'activé. Toujours calme et serein, j'attendais que mon opposant se rapproche. Comme la surface parfaitement lisse d'un lac, le calme ambiant ne souffrait d'aucuns troubles autres que le grabuge provenant du stade, me laissant réfléchir sans précipitations. Tandis que la personne s'avançait, mes lucioles le suivaient : j'étais protégé, c'était la seule chose importante.
Alors qu'il s'arrêtait devant moi, l'homme se mit à parler de la même voix étouffée qui commença à me dire quelque chose. Je me doutait d'avoir déjà entendu cette voix quelque part, mais où ? J'allais forcément m'en souvenir un jour ou l'autre. Pour l'instant, écoutons ce qu'il a à dire :
Je ne vais pas t'attaquer. reste calme, tu vas pouvoir reprendre ta fuite. J'ai besoin d'informations. Je veux savoir qui es-tu réellement. Je veux savoir ce qui s'est passé lors de la deuxième épreuve, lorsque j'étais inconscient. Je veux savoir ce qu'il se passe ici. Je veux savoir quelle est cette histoire de Kami, quelle est la raison de ma survie, je veux retrouver mon chemin. Tu peux m'aider en seulement quelque mots. Nobu, si c'est ton vrai nom.
Alors qu'il levait la main, une odeur d'alcool végétalisé s'infiltra dans mes narines. "Je pense que tu sais qui je suis" ? Hein, très bien... Cette odeur d'alcool, la deuxième épreuve. D'accord, c'est Naerfer. Il faut donc peser ses mots avant de lui répondre. Prenant garde à ce que je réponds, je lui rendis à mon tour quelques mots :
Ah, d'accord. J'ai donc Naerfer en face de moi. Très bien, je vais te dire ce que tu veux savoir. Tout d'abord, je ne te dirais que deux choses : je m'appelle Sora et je suis un ex-Konohajin. J'ai été forcé à fuir par le Tsuchikage, Ashiro Ryuka. Ensuite, lors de la deuxième épreuve, lorsqu'on à passé le pont, des indigènes sont venu nous attaquer. Tu te souviens de cela, non ? Dans ce cas la je vais t'expliquer la suite. Lorsque le chaman a fait son incantation tu t'es retrouvé rapetissé et enfermé dans une boîte. Ensuite, une grosse cuve de chakra servant de bombe à été invoquée. J'ai essayé de la désamorcée, mais en fait c'est ta boîte, et pas le cuve de chakra, qui a explosé. Je suis responsable des blessures que tu as maintenant et j'en suis désolé.
Prenant une petite pause pour respirer et tousser un peu, je repris :
Ensuite, cet endroit est mal sain. Ce culte de la vie dont Futae parle, ce sont que des mensonges. Si tu le rejoins, tu finira peut-être avec un puissant pouvoir, mais non sans un contrecoup. Tu sera noyé dans la foi que te forcera à exercer les membres du culte et tu ne verras plus ton avenir. Si tu tient à prier un dieu quelconque, cherche au fond de ton coeur. Cherche ce qui guide réellement tes actions. Donne lui une forme, un nom. Combat pour tes idéaux. Combat pour ce qui te semble juste. Ne combat pas pour une volonté dicter par un noble magnanime complètement taré.
Il était clair que la particularité du jeune homme était d'utiliser l'alcool. Un très bon combustible, certes, mais sa nature de chakra peut se retourner contre lui. Je vais lui en toucher deux ou trois mots.
Au fait, pendant que j'y pense. Si tu peux manier le katon, entraines-y toi. Utilise ton alcool comme d'un combustible puissant. Tu peux devenir un des shinobis les plus puissants de ce monde, Naerfer. Trouve la voie dictée par ton cœur, pas par celui des autres.
Me retournant, il était temps que je bouge. Il faut que j'aille voir cette forêt qui brûle, là bas. Dans un souffle, j'émis quelque derniers mots à Naerfer :
Je suis content de t'avoir connu, Naerfer. Suis ton chemin, et peut-être qu'on se recroisera un jour.
Retournant dans mon sprint mais pas dans la même direction, je me hâta de rejoindre cette énorme ligne de feu. Mes lucioles étaient revenues à moi et maintenant elles me suivaient toutes. Suivant la trace de feu jusqu'au bout, j’aperçus deux Kunoichi. J'avais du mal à distinguer leur visage a cause de la distance et de l'étrange luminosité. Ainsi, il était préférable de les aborder avec un clone. Créant un clone, je marchai dans son ombre de manière à ne pas être vu avant de plonger discrètement sur le côté et d'observer la scène qui allait se dérouler depuis les ombres.
Mon clone s'approcha des deux Konoichi (Shura et Shihone). Il savait exactement quoi faire, ce qu'il fit à merveilles. Mes lucioles était désormais autour de lui. Toujours calme et lucide, comme à mon habitude, mon clone émis quelque mots envers les deux kunoichis.
Salut. Je peux vous aider ? Cette longue trainée de feu m'intrigue.
Résumé:
Sora explique ce qu'il pense à Naerfer, puis rejoins la forêt en suivant la traînée de feu laissée par Atsui. Il voit au loin Shura et Shihone. Pour ne pas se faire voir, il crée un clone pour marcher dans son ombre. A un moment précis, il saute discrètement de derrière son clone pour observer la scène depuis un endroit où il ne pourra pas être vu. Les lucioles que j'ai invoqué à mon post précédent son maintenant autour du clone.
PNJ
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Sujet: Re: La vérité Mar 27 Sep - 22:06
Frère d'arme. ( Dans la peau De la Grande Ours ).
L'ordre de Soufuku avait été claire, Oogumaza le patriarche devait sonder les tibunes pour trouver tous habitants de Suna et de Konoha resté sur les lieux du précédent spectacle donné par Futae en personne. Dans ce vacarme il était extrêmement difficile pour l'animal de prêcher le vrais du faux, de trouver possibles alliés ou ennemis potentiels. Notamment lorsque la plupart des civils encore présent étaient du mauvais bord, tous semblaient émerveille par l'aura que dégageait le charismatique mégalomane. Requinqués, ils étaient certainement prêts à en découdre, et surtout leurs regards affichaient une détermination qui effraierait bon nombre de guerriers aguerris. L'endoctrinement qu'ils avaient subis jadis, portait visiblement ses fruits, bien que ceux-ci soit défendus et pourris. Il fallait la jouer fine pour l'ours don la sueurs sciait le pelage brun et vieillissant, les multiples cicatrices sur son museau et son regard sauvage, il observait avec attention le moindre détail pour que rien ne puisse lui échapper et dans le but avant tout de sauver le maximum de personne. Il ne pouvait par ailleurs s'empêcher de penser à ses autres frères et sœurs missionnés eux aussi par le samouraï, mais à des endroits différents, d'ailleurs ils étaient toujours liés par l'intermédiaire du senjutsu qu'ils possédaient naturellement, et par un jutsu de Soufuku qui était quant à lui lié à eux.
Cherchant de part et d'autre a travers les fracas résultants du choc que le Hokage avait reçu plus tôt l'ours dont l'imposante armure reluisait au soleil, s'arreta net, stupéfait. Une sensation semblable à celle d'une légère électrocution vient a le frappé, c'était mental, son chakra avait réagis. De gauche à droit et de manière frénétique il cherchait avec une grande inquiétude l'origine de ce signal arrivé soudainement. Sa respiration grasse s'intensifiait. Le danger était proche, et il reconnu alors l'instinct, la technique de Soufuku, il voulait que le patriarche du clan des Ours fuit à son tour. Regardant alors en direction de son camarade il le vit à genoux, dénué de toute puissance, face à cet homme qui aimait la vie et qui s'amusait paradoxalement à se changer en faucheur avec qui bon lui semblait. Ou plutôt qui avait la malchance de ne pas correspondre à ses exigence divine. Oogumaza, la grande ours, se souvenait avoir rencontrer Soufuku alors qu'il n'était qu'un ourson à deux doigts d'hiberner. Soufuku lui avait inculqué plusieurs choses notamment le langage des hommes. Et avec le temps ils étaient devenus de véritables véritables frères. A la merci de ce vil personnage, Soufuku n'avait sans doute plus beaucoup de temps à vivre. Comment bon dieux, avait-il réussis à se trouver en pareil posture ? Lui qui était un guerrier, sage et d'expérience ?
Les réflexes de l'animal le poussèrent à se ruer en direction du samouraï, ses grosses pattes martelaient le sol, et la poussière de sable volaient à chaque foulés, grâce aux aptitudes senjutsus que possédaient les invocations il réussit à se mouvoir assez vite. Son ami était ciblé par deux personnes différentes, le Faux Empereur et un gringalet qui en temps normal n'aurait même pas eut l'idée, d’oser respirer devant la puissance du héro de Tetsu no Kuni. L'un des deux allait frapper en premier et ce coup serait fatale, mais dans un soubresaut temporaire, en l'espace de quelques seconde il s'interposa. Oogumaza, le grizzly, patriarche du clan des ours, était stoïque.
Tsubaki Narahima Rang A
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Sujet: Re: La vérité Mar 27 Sep - 23:11
Le regard du rouquin était des plus méprisant, l'homme, à genoux devant lui. Enfin, enfin il pouvait se venger de l'Hachidaime, après cette humiliation douloureuse, après une seconde épreuve qui le fit souffrir. Alors, il esquissa un sourire malsain, le rictus bestial déformant son visage, pourtant des plus agréable en temps normal. Lentement, il commençait à craquer ses doigts à l'aide de son pouce, se préparant pour une attaque qui mettrait fin à une légende. Qui détruirait une nuisance suffisamment importante, pour que l'ex-Iwajin se mette dans tous ses état, lui qui était pourtant d'un naturel si détaché. Il approcha lentement sa main droite de sa bouche, saisissant la cigarette presque intégralement consumé, pour reproduire un schéma que Nitobe reconnaîtrait sans doute, la même utilisation qu'il en avait fait avec la tigresse de Konoha.
- Quand tu s'ra à terre ... incapable de bouger, j't'enfoncerait brutalement ton sabre dans le sternum, qu'tu puisse enfin mourir, clouer au sol, comme un vulgaire insecte ...
Ajouta t'il, dans un élan de dégoût, repensant à ce soir, ou il avait subit les assaut plus qu'humiliant du samouraï. Il était prêt à en finir, la cigarette dans sa main comme plan de secours. Mais là, un des "frère" de Soufuku s'interposa, se dressant tel un mur infranchissable, entre les deux opposants. L'ours regardait le jeune homme, comme pour le dissuader de continuer, durant un instant. Si la créature avait fait preuve de réflexe pour protéger son camarade, Tsubaki n'était pas en reste lui non plus. Faisant un pas en arrière, il redirigea sa frustration envers le bouclier de chaire.
Ce ne prit qu'un court instant, le rouquin bondissant à vive allure. Les jambes fléchies, repliées au niveau des genoux, pour atteindre l'animal aux instincts chevaleresques. Prenant finalement appui sur son ventre, son bras se dépliant pour se tendre partiellement, le coude légèrement incurvé vers l’extérieur. Si la pauvre bête ne l'avait pas compris, le samouraï lui le ferait surement. Les doigts du Jigoku venant se resserrer sur sa gueule, alors que la paume de sa main s'écraser contre son front. C'était fini, si sa bravoure était digne de louanges, son manque de discernement lui causerait sa perte, et l'avait même déjà causé. Ayant apparemment sous-estimer le Jashiniste, il ne put apercevoir qu'une grimace plus prononcé sur son visage, s'il ne prenait d'habitude pas de plaisir à exécuter froidement, cette fois, tous les coups étaient bon pour atteindre le Kazekage, il comptait alors bien en profiter.
- Disparaît !
Tout le chakra accumulé dans son bras se libéra d'une traite. Son affinité élémentaire faisant le reste, une vive lumière apparaissant au point d'impact, la déflagration soufflant alors l'invocation. Ces sensations, le pelage de l'animal se calcinant, l'odeur planant alors autours d'eux, suivi par sa peau, fondant sous l'intensité de cette extrême chaleur, la douleur devant être insupportable, bien qu'il n'eu l'occasion de la crier, et pour finir, sa boite crânienne, se fissurant d'un coup, les os se brisant rapidement, pour finalement voler en éclat. Ce puissant ressenti, enivrant Tsubaki au plus profond de son âme, alors que l'explosion fut telle qu'elle ne pourrait passer inaperçu. Le contenu de son crâne se répandant tout autour, noyant le sable de l'arène sous une large gerbe de sang. Le visage du rouquin n'en réchappant pas, ne faisant que lui donner un côté encore plus vile. Le lourd corps sans vie retomber au sol, sa gorge désormais dépourvue de tête fumant encore, alors qu'il se tenait là, se redressant légèrement, pour rester debout sur ce qui s'apparentait désormais à trophée de chasse. Tsubaki dévisageant le vieux samouraï, d'un air encore plus défiant qu'à son habitude.
- Il était ton ami non ? Dis moi c'que ça fait, d'regarder son ami, crever la gueule ouverte ... sans bouger ?
Il descendit alors du corps inerte de l'ours. effectuant un petit bond, avant d'essuyer d'un revers de la main, les reste collant à son corps partiellement dénudé. Balayant les morceaux sans témoigner du moindre signe de dégoût, semblait presque éprouver du plaisir dans cette situation nauséabonde, ou ne régnait qu'une odeur de chaire brûlée, baignant dans une marre de restes animal.
Spoiler:
Réserve de chakra : 85%
Jutsu utilisé : - Utilisation du Yabuken [Actif encore 3 tours] [5% de chakra]
Etat psychologique : - Plaisir éprouvé par l’exécution d'un proche de Soufuku - Besoin de continuer à assouvir ses pulsions violentes - Manque de concentration due à sa satisfaction
Maître du Jeu
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Sujet: Re: La vérité Mer 28 Sep - 20:37
Encore hystérique, Jinkaku daignait à peine poser le regard sur son environnement chaotique. Les réactions étaient aussi multiples que variées : l’étonnement, la peur, la joie. Alors que les civils du domaine s’empressaient d’acclamer leur représentant, les shinobis du monde entier se précipitaient en dehors de l’arène. A l’exception de certains téméraires… Une blondinette vint tendre la main à Futae en proposant son aide. Il se souvenait d’elle : il s’agissait d’une participante de Konoha. Shura Honodenki, ou quelque chose du genre. Curieuse réaction, alors même que le noble venait d’envoyer son Kage dans le décor… A moins qu’elle n’ait été déçue de sa faiblesse ? Ce revirement était tout de même rapide. Quoi qu’il en soit, Jinkaku ne pouvait pas se permettre d’initier des fidèles. Pas ici.
- Seul Dieu peut juger la véracité de tes paroles. commença-t-il en regardant la chuunin de haut. Sa fierté de noble l’empêchait de serrer la main d’une telle pouilleuse, qu’elle soit docile ou pas. Ton initiation aura lieu ultérieurement, si tu te présentes dans les ruines de Kumo… Cependant tu…
L’usurpateur n’eut pas le temps de finir : la fillette disparut dans un écran de fumée. Un clone ? Sans même qu’il ne s’en rende compte, l’Hachidaime Kazekage était rentré sur la surface de combat pour pousser la Konohajin hors de son atteinte. Curieusement, il semblait désormais totalement immobile. De quelle technique s’agissait-il ? Jinkaku écarta cette pensée rationnelle et se laissa gagner par un sentiment jouissif… avoir un des grands de ce monde à portée de main. Bien que plein de respect, cet homme des sables n’avait cessé de la ramener pendant l’examen, en particulier après l’empoisonnement de son successeur. Il n’y avait désormais plus aucune barrière entre eux deux, il pouvait l’annihiler. L’offrir à Kami-sama. Saisissant l’instant d’un regard exorbité, Jinkaku trépignait d’excitation. Seulement, un autre garnement intervint.
Il s’agissait là de Tsubaki Narahima, une recrue d’Iwa. Le profil de ce garçon avait fort intéressé Jinkaku pendant toute la durée de l’examen. Et il avait visiblement des comptes à rendre avec le samouraï. Cette intervention permit à Futae de faire le point sur la situation. Il se raisonna en pensant qu’il serait trop simple, et si peu méritant, d’asséner le coup fatal à un Kage alors qu’il était immobilisé. Derrière lui la cheffe de sa garde en tenue rose bonbon était en garde, prête à faire son rapport.
- Maître, ce phoenix pourrait bien aider les Sunajins à s’évader. Les Iwajins semblent déjà avoir actionné leur aéronef. Que doit-on faire ?
- Hum. Laissez-les filer… Désormais, le monde est au courant. Le doute finira bien par germer. Nos fidèles les plus serviables nous viendront d’eux-mêmes. Je dois me tenir prêt à accomplir le rite : raccompagnez-moi au repère de Kumo.
Finalement, Jinkaku avait opté pour la patience et la sagesse plutôt que pour le sang. Seul Dieu dictait ses plans, il ne pouvait pas se permettre de les mettre en danger. Pas même pour évincer un élément aussi gênant qu’un ancien Kage. Néanmoins, cela l’attrista un instant de déguerpir comme un voleur dans son propre domaine. Non, il devait une dernière fois y laisser sa trace. Esquissant un sourire carnassier, il ordonna à ses hommes de reculer avant de serrer fermement son poing droit. La seconde d’après, il frappa un grand coup le sol en sable de l’arène, engendrant une secousse tellurique à couper le souffle. Alors que le stade tremblait et que le feu de forêt laissé par le Kyudaime Hokage s’approchait dangereusement, des décombres enflammés commencèrent à chuter au sein de la surface de combat. Après ce geste fort en signification, Jinkaku s’éclipsa. Si les shinobis devaient fuir, qu’ils le fassent vite ! Leur vie en dépendait dangereusement, désormais.
Spoiler:
Futae ne daigne pas serrer la main de Shura et est excité par la présence de Soufuku. Il remarque également Tsubaki, et revient à la raison lorsque sa cheffe de garde lui fait un rapport. Il décide de quitter le stade afin de rentrer à Kumo. Mais avant cela, il assène un terrible coup de poing au sol, digne de celui qu'a reçu Atsui précédemment, déclenchant une vive secousse sismique. Le stade se désagrège de lui-même, mêlé aux flammes du feu de forêt voisin. La panique générale est ravivée de plus belle, les civils du domaine souhaitant également se tirer de là : les shinobis encore présents auront encore plus de mal à en sortir.
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Sujet: Re: La vérité Mer 28 Sep - 23:02
'' Il était une fois, un homme si grand, si fort et impétueux, un héro qui marqua toute une génération. Placé sur son perchoir, il guettait le mal sans penser qu'un jour, ses actes lui ferait se couper les ailes...''
L'ange déchu. (Datenshi).
Il était agenouiller sur le sol poussiéreux de l'arène, en regardant d'en bas Futae, il avait l'impression de faire face à un titan. L'homme était cruel et malhonnête mais il dégageait une puissance et un charisme sans pareille. Si bien que ses mains qu'il agitai souvent pour accompagné ses grands idéaux de mots semblaient avoir une taille démesurées, l'allonge de ses bras paraissait impossible à mesurer c'était comme-ci Futae avait la capacité de réunifier deux îles ne serait-ce qu'en les empoignant. Ses cheveux volaient avec grâce, son jolie minois quant à lui, lui donnait un charme fous mais son regard, qui accompagnait son sourire machiavélique était d'une noirceur effroyable. Le temps lui paraissait long, il raclait sa gorge plusieurs fois, pour tenter d'y trouver un réconfort et pour pouvoir passer cette sensation de respiration obstruée. Cela faisait longtemps qu'il ne s'était pas retrouver dans une telle situation. Néanmoins l'espoir pour lui de s'en sortir comme prisonnier de guerre était encore présent et s'était aussi une chance qu'il se devait de saisir. Chose qu'il avait envisager dès sa chute, en tant que fin stratège. Désormais à part une exécution où un séjours en geôle rien ne paraissait pourvoir être pire pour lui. Du moins c'est ce qu'il croyait, alors qu'il s'apprêtait à gagner du temps pour permettre la fuite des siens et tenter par la même occasion de convaincre le seigneur du culte à lui laisser la vie sauve. Soufuku qui était à deux doigts de commencer un monologue n'eut le temps de placer ne serait-ce qu'une syllabe que son imposant opposant s'adressait à une autre personne, elle était dans son dos. Et lorsqu'elle entra dans son champs de vision il reconnu ce gamin qu'il avait affronté il y a deux nuits tout au plus. Toujours cette rengaine sauvage et cette soif de combat qui l'habitait, que voulait-il ? Profiter du moment pour terrasser celui qui lui avait infligé une correction ? Le bougre c'est de manière lâche qu'il préparait quelque chose. Le coup du sort, le clou du spectacle ! C'était donc lui qui serait son bourreau, car à présent après l'avoir nargué à plusieurs reprises en dansant contre son grès. Soufuku se trouvait bel et bien nez à nez, face à l’inéluctable et plus charmante des hôtes de ce monde... La mort elle-même. Le soleil était lourds, ses épaules lui pesaient, il attendait fièrement ce coup fatalement lâche, celui qui lui priverait de son dernier souffle. Une goutte de sueur avait perlée sur son front, elle descendait sinueusement sa tempe droite, puis sa joue jusqu'à arrivée à l'arrête de son menton et de finir par s'écraser sur le sol. Le soleil de plus en plus brûlant l'aveuglait. Aurait-il droit de dire un dernier mot ? Une dernière prière ?
Fermant les yeux, le légendaire samouraï qui avait ramené la paix à Suna n'avait plus qu'a attendre sa dernière minute. Il souriait, au final sa vie avait était pleine, pleine de déception et d’échec. Mais en bon homme il acceptait son sort, son destin pensant alors confier le reste aux jeunes, qui de toute manière seraient bien encadrés par Yumi. C'était l'heure, il le savait... Mais encore une fois il se trompait car une grande ombre noir se dressait entre lui et les deux énergumènes. Il le reconnu entre mille, Oogumaza à qui il avait ordonné de fuir se tenait devant le Nitobe, le patriarche du clan des ours était grand et fiers. La voix du gamin vint vite à faire des échos dans les tympans du samouraï, il grimpa sur l'ours. Soufuku avait tout de suite compris son attention, lorsque le shinobi saisit la tête de son frère. Il ne pouvait s'empêcher d'y penser, ses yeux s’écarquillaient lorsqu'il pensait :
'' Arrêtes, arrêtes, ARRÊTES !!!! ''
Mais il était trop tard, la déflagration décapita l'ours, qui avait littéralement implosé, la bouche béante, dans un laps de temps ralentit Soufuku ne pu user de ses cordes vocales qui se retrouvaient soudainement faibles et inutilisables. Le cris de douleurs fut intérieur, des débuts de larmes gagnèrent le coins de ses yeux, Il plaça ses mains devant ses cuisses, les tournants légèrement pour en contempler lentement les paumes. Il leva doucement la tête en direction de l'assassin et de celui qui était sans nul doute son maître, oui tout allait très vite en besogne et les connexions logiques se firent d'un naturel, ce shinobi qui avait déjà voulu lui ôter la vie était un membre de la secte de cette imposteur, c'était pour cela qu'il avait attaquer Soufuku et cette femme dans la nuit, c'était sûrement lui qui avait ordonnée l'ordre d’empoisonner Yumi. Et l'homme qui se servait de lui comme on se sert de Pinocchio n'était autre que Futae en personne. Le samouraï était vide, respirait lentement, le regard perdu, il dit d'une voix lasse et monotone.
- Je vois... Le culte, Kumo... Je vais tous... Vous anéantir.
Le cœur du samouraï battait fortement, tel le rythme d'un tambour qui annonçait une fatalité certaine, tel le courroux des plus grands, très vites un fin cercle d’énergie vint à l'entourer, il lacérait le sol dans le sens des aiguilles d'une montre, à moitié torse nue a cause du souffle de l'explosion, son épaule gauche possédait quelques brûlures minimes. Mais le plus important qui se trouvait sur cette épaule était un sceau, complexe qui se mit à réagir, le samouraï était toujours aussi vide de conscience, les dessins sur sa peau se mirent à réagir et interagir au contacte de son chakra. Il s'incrustait dans sa peau et lui provoquait une douleurs immense. Lui avait l’impression de brûler vif, son sang et son chakra était en ébullition, le volcan était prêt à cracher. Une sphère de chakra sombre se dressa devant lui au fur et à mesure que le cercle accélérait de plus bel, en lévitation, elle se plaçait en face du cœur de guerrier. Sa respiration était calme, la fièvre le gagnait et ses mains tremblotait face à la puissance et l'aura que dégageait ce véritable maléfice miniature. Il fut plongé dans le noir. Lorsque cette énergie néfaste le recouvris. Il y a longtemps de ça Soufuku avait passé un pacte, un pacte avec le diable en personne. Ce mal consommait sa force vitale et il avait juré de ne plus l'utiliser, d'ailleurs c'est cette méchanceté en lui et son coté roublard qui ressortait le plus une fois qu'il l'utilisait, c'était une partie de sa conscience qu'il avait nommé Zeto, très vite il compris que Zeto et Soufuku ne firent qu'un. Et qu'a chaque action qu'il venait à regretter, la puissance du sceau augmentait.Ce sceau était maléfique d'après ses dires, et aujourd'hui face à la plus divine des personnes présente ici, il avait décidé de lâcher tout ce qui lui restait. Les cheveux d'un noir profond et détachés il se tenait face contre sol, l’énergie avait disparut et son dos était charnus, détaillant en même temps une musculature féroce, ses râles étaient intenses, ses pieds nues. Mais le plus effroyable dans tout cela était la couleur rouge cramoisi qui recouvrait son corps il relevait la tête en direction des deux antagonistes se tenant fièrement face à lui. Il possédait un sourire, celui-ci n'avait rien à voir avec ceux que le samouraï pouvait faire d'habitude, de la fumée se dégageait de sa bouche et le sceau dessinait de grande ligne noir sur son visage. En se balançant, il se remit sur ses deux jambe, ramassant par la même occasion son sabre.
Spoiler:
Dans une fraction de seconde il emporta le jeune homme à quelque mettre, dans un bon vertigineux, en lui arrachant l'un de ses bras.Il l'envoya heurté le sol avec un force monstrueuse, ce qui eut le dont de se faire former un cratère sur le terrain. Il atterrit et se tourna vers Futae, en faisant traîné le sabre sur le sol, il entama un sprint colossale en direction de ce dieu de pacotille. Car s'il en était, cet homme ne savait pas qu'il venait de déclencher la fureur d'un véritable démon. La hargne et la colère du samouraï était grande, à ce moment même, ni Kumo, ni Suna, Konoha et Iwa n'était sa priorité, d'ailleurs il ne faisait certainement plus la différence entre les multiples factions. N'ayant qu'en ligne de mire le Maître de lieux. Son sabre qui traînait au sol, se chargeait d'un chakra noir et malfaisant, des étincelles s'en dégageaient au fil des mètres parcourus, la lame de son sabre légendaire, s’effritait et son manche se désagrégeait par la même occasion. Il sauta en direction de l'homme pour lui assener un coup dantesque, d'une puissance incommensurable, il était proche. Mais le grand pouvoir qu'il renfermait lui causait aussi de grand souci, ainsi ses cotes représentait des ecchymoses sombre, son bras droit tremblait et avant qu'il ne puisse portait atteinte à son ennemi désigné. Son avant bras tournoya laissant une grande marre de sang giclée et l'os de son coude à l'air libre, la lame de son sabre vola en plusieurs milliers d'éclat et l’énergie concentrée se dirigea vers la partie vide des tribunes pour les couper en deux. Il tomba pour se retrouver de nouveau à genoux face à Futae. C'était un échec de plus et Soufuku le grand ne pouvait plus que regarder le dos de cet homme qui s'en allait après avoir fait surgir du sol dans une démonstration de force, des flammes. Il devait fuir et retrouvez ses compères. Prenant ce qui restait de la dépouille de son camarade sur le dos, pour aller en direction de Yumi, un kilomètre à l'ouest, il titubait... Allait-il y arriver?
Naerfer Raikôru
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Sujet: Re: La vérité Jeu 29 Sep - 18:54
Je repasse à la Troisième personne.
Sora était parti, laissant le Chûunin en armure seul face à son destin funeste. Des réponses aux questions, il en avait apportés, mais il autant il avait apporté du baume au coeur à l'homme de métal, autant les idées bouillonnaient dans le cerveau touché de Naerfer. Où était passé le gamin qu'il avait été quelque jours plus tôt? A quel moment avait-il changé comme ça, pour se transformer en homme? A quel moment le déclic avait-il été fait? A quel moment sa psychologie a t'elle changée à ce point? Avait-il eu des visions pendant son coma? Ce médecin lui avait-il injecté quelque chose pour changer ses pensées? Pourquoi d'ailleurs ce médecin avait-il été si aimable à son égard, et pourquoi l'avait-il transformé en arme? Les idées commençaient à s'éclaircir. Le puzzle se rétablissait. Le médecin qui s'était occupé du Chûunin n'était autre qu'un cultiste voulant que le Ninja ne se joigne à l'étrange mascarade qui se produisait en ce moment. A ce revirement de situation qui allait révolutionner le monde Shinobi tout entier.
Le Lionceau en armure resta statique, baissant la tête, et sortit à nouveau son bâton. Les paroles de Sora résonnaient dans sa tête et tournoyaient jusqu'à l'assaillir de toutes parts. Ses défenses mentales étaient tombées, et le jeune homme tomba à genoux sur le sol de pierre.
"Je suis responsable des blessures que tu as maintenant..."
Et ca continuait, analysant chaque mot, chaque seconde de discussion qu'il avait entretenu avec l'autre Chûunin. Un ancien KonohaJin, un déserteur, comme son père, un traître à son village. Quelle relation entretenait toutes ces personnes avec le village caché des feuilles? Pourquoi tout le monde s'obstinait-il à quitter le village?
*Et tu m'infliges encore plus de blessures Sora...*
L'homme saoul leva la tête dans la direction où son interlocuteur était quelques minutes avant. Il regarda à nouveau vers son bâton, et referme les yeux pour entendre encore les paroles qui l'avaient mis sous le choc.
"Ensuite, cet endroit est mal sain. Ce culte de la vie dont Futae parle, ce sont que des mensonges. Si tu le rejoins, tu finira peut-être avec un puissant pouvoir, mais non sans un contrecoup. Tu sera noyé dans la foi que te forcera à exercer les membres du culte et tu ne verras plus ton avenir. Si tu tient à prier un dieu quelconque, cherche au fond de ton coeur. Cherche ce qui guide réellement tes actions. Donne lui une forme, un nom. Combat pour tes idéaux. Combat pour ce qui te semble juste. Ne combat pas pour une volonté dicter par un noble magnanime complètement taré."
L'espoir revint au ninja en armure, qui sourit dérrière son casque. Il réussit à s'asseoir en tailleur, et encore une fois, il médita sur son futur :
*Ce ne sont pas des mensonges. La puissance est réelle. Je l'ai vu envoyer mon Kage à travers le stade, je l'ai vu de mes propres yeux. Depuis ma tendre enfance, je me rends compte que, peu importe ce que l'on t'inculque, les préceptes d'aimer ton prochain, des valeurs qui devraient être ancrées dans chacun de nos êtres , il y aura toujours des inégalités sociales. Pourquoi? Pourquoi ne pas suivre tout simplement le chemin que la Vie a à nous offrir? Pourquoi s'obstiner à vivre dans un mode de vie qui n'est que du vent? Pourquoi essayer de vivre avec comme seul objectif de plaire aux autres? Pourquoi vouloir essayer de monter dans une hierarchie hypocrite alors que seul l'humain est important? POURQUOI VIVRE DANS UN VILLAGE? Nomme ton-dieu qu'il me dit. Je le sens en moi, depuis que j'ai choisi de ne vivre que par instinct. Il me guide, c'est lui qui va façonner mon destin. Kami...*
Le Ninja se relevait, Sora avait dit qu'il serait un grand Ninja, et il comptait bien. Mais pas dans le mode de vie dans lequel il s'était plu pendant tant d'années. Ses amis n'en étaient pas. Tout les gens de son village étaient que des menteurs prêts à n'importe quel coup en traître pour pouvoir gravir les échelons. Ils n'hésitaient pas à abandonner le blondinet lorsqu'il n'était plus utile. Il ne voulait plus. Il ne voulait plus être un pion qu'on envoie au casse-pipe. Instinctivement, il jeta son bâton au sol, synonime du passé. Il devenait quelqu'un de nouveau. Quelqu'un de fort, quelqu'un de grand. Marchant droit dans la volonté de Kami. Ne suivant plus que ses idéaux. Il pris son bandeau. Qu'il avait alors d'attaché au poignet de son armure, et sortit son Katana. Son tout nouveau Katana. Lentement, et avec une assurance qu'il n'avait jamais eue auparavent, il raya son bandeau. Une page se tournait. Konoha n'allait de toute façon pas le regretter. Il avait changé. Même d'apparence. Sid eux trois personnes se demandaient où il était, ils le penseraient morts. Plus de pitié, suis ta route, devient un homme, et marche dans la lumière de Kami.
Shihone Senju Rang C
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Sujet: Re: La vérité Jeu 29 Sep - 21:35
Une Okinawa à mettre en cage !
« Arrête toi Shihone tu à du aussi sentir la marque ! Il va bien ! Pour le moment allons nous occuper d'une chose plus importante il faut que nous quittions cet endroit et avec tout nos amis de Konoha ! C'est la seule priorité du moment ! Je n'aime pas ça mais en tant que ton supérieur hiérarchique directe... Je t'ordonne de m'aider à évacuer tous les ninjas de Konoha présent dans le stade ! Fuinbunshin-no-jutsu ! »
La Senju ne perdit pas de temps pour se stopper avant de recevoir le bras du tournesol en pleine poire, ça aurait réellement était gênant de lui tomber dessus, littéralement, bien que la jeune fleur avait désormais quelques tendances lesbienne et ne repousserait sans doute pas la belle blonde, Une demoiselle des plus ... spéciale, mais très attirante en vérité, bref ! On est pas là pour discuter des fantasmes de la pétale de cerisier, elle devrait s'exécuter au plus vite à l'ordre de Shura, la voyant alors désormais sortir un clone a qui elle donna l'ordre de rameuter tout les membres de Konoha, ce dernier filant alors. Shihone restait là calmement, enfin, voilà ce garçon, il se montrait enfin.
« Salut. Je peux vous aider ? Cette longue trainée de feu m'intrigue. »
Écoutant alors les murmures de la blondinette, la rose comprit rapidement ce qu'elle avait désormais à faire, un autre clone présent pour l'aider, il était temps pour Shura de filer s'occuper du rassemblement de Konoha, quant à Shihone, elle allait devoir s'y mettre aussi, mais ces lucioles, elles étaient pas naturelle, et honnêtement, Shihone doutait que ce soit de simple lucioles bienveillante, non, il y avait un truc là dessous, m'enfin, Sora était là, mais ... C'était vraiment suspect, le déserteur de Konoha, se montre lui-même devant deux kunoichis du village déserté, ou il les nargue ou alors ... Ce n'est pas le vrai, l'hypothèse allait donc être vérifié rapidement.
La demoiselle sortit un kunai le temps que la blonde tentait de résonner le déserteur, Shihone rejoignant la conversation, elle était clairement pas en mode "accueillante et chaleureuse", face à lui.
« Nous aidez ? Rends toi alors de toi même, ça nous évitera bien des corvées »
Ne disant rien d'autre, ce tenant juste prête au cas où, cependant une chose est sûre, peu importe le truc de ces lucioles, elle les laisserait pas s'approcher d'elle !
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: La vérité Ven 30 Sep - 16:07
Lorsque mon clone apparu, Shura chuchotta à sa coéquipière, une personne que je ne connaissais pas. Les messes basses dans cette situation, je n'aimais pas ça. Et mon clone non plus d'ailleurs. Pendant que les deux filles se chuchottaient de petits messages subliminaux, mon clone prit la parole :
Allons, les filles, dites moi ce que vous pensez, partager est toujours mieux.
Lorsque Shura fit apparaître un clone et qu'elle se précipita elle même en dehors de la forêt, je la laissa faire sans rien dire. Était-elle sûre que je ne puisse pas les neutraliser ? Hm, c'est a voir. Lorsque le clone prit la parole, il se mit sur la défensive :
Sora Okinawa, il serait dans ton intérêt de nous suivre gentiment. Nous rentrons à Konoha sur le champ et je t'ordonne de nous suivre... Si tu viens de ton plaint gré nous serons témoins pour toi lors de ton procès pour désertion et association avec un autre village Ninja...
S'en suivit une remarque agressive de la part de sa coéquipière, qui ne souhaitait apparemment pas vraiment laisser la tension à son niveau actuel. La tension montant d'un cran, j'essayai de la faire baisser tout en rassurant mes anciennes et peut-être futures collègues. Mes lucioles volaient tout autour de moi. Certaines, placées dans un angle mort où les deux Kunoichis ne pouvaient pas voir, rejoignirent mes poches, où elles se cachèrent sans plus bouger. Ensuite, le reste retomba dans la main tendue avant que je ne les fasse disparaître. Ensuite, j'ennonca quelques mots :
Bon, bon, bon. N'allez pas vous méprendre, j'aimerais sincèrement retourner à Konoha. Cependant, j'ai comme un léger soucis. J'ai le chakra d'Ashiro Ryuka dans les veines, ainsi il se peut qu'il puisse entendre et assister à notre conversation par le biais de mon propre corps. Un senseur quelconque pourra en témoigner. A oui, aussi, dialoguer avec des armes en mains n'est jamais très bon.
Je n'avais plus aucune armes visibles. J'attendais patiemment une réponse, posée sur ma jambre droite, la jambe gauche avancée et les bras croisés. Qu'allaient-elles me répondre ?
Uzumi Hibiki Rang A
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Sujet: Re: La vérité Dim 2 Oct - 21:56
Un fracas venait perturber le sommeil d’Uzumi. La téméraire et imprudente femme se réveillait dans un lit qui, malgré sa manufacture de série et son statut public, était le plus douillet qu’elle n'eût jamais connu. L’ex-esclave sursautait dans un bond. Le grand bruit qui l’avait attiré à la réalité se répétait encore, comme des grands coups de masse qui martelaient un mur. La stupeur s’amplifiait lorsque l’ancienne sauvageonne réalisait que son bras droit était entier. Elle aurait juré l’avoir perdu pendant son combat contre celle qui se prétendait Mizukage. Des souvenirs se bousculaient et la vision floue de l’ombre du Tsuchikage, penchée au-dessus d’elle, comme flottant dans les airs, se faisait prédominante. Elle supposait - sûrement à tort - que c’était lui qui l’avait amené jusqu’ici.
Un voix lointaine, résonnante, venait rompre le silence. Son origine semblait venir du centre de l'arène. La guerrière, curieuse, se déplaçait vers ce son. Uzumi percevait des paroles, semblables à un chant déviant. La lumière du jour aveuglait la Jônin de Kiri lorsqu’elle surplombait les gradins.
Je ne suis pas Raikage. [..]
Très vite, à la suite de ce discours, une petite blonde venait au Futae. L’ex-esclave reconnaissait l’homme qui l’avait prise pour une idiote. Pourtant, un mouvement de panique saisissait l'arène, et chacun des chefs de village préconisait la fuite. Cette enfant était pourtant devant l’épicentre de la frayeur, prouvant son courage. Soufuku Nitobe s’élançait envers elle comme pour la sauver, néanmoins la konohajins disparue en laissant l’ancien Kazekage immobile.
L’assassine ne sentit pas immédiatement les pulsions meurtrières qui parcourait le jeune homme aux explosions. L’ambiance était surchargée d’émotion et de confusion. En cet instant, l’ours qui était en train de parcourir l'arène avait même échappé à la plupart des personnes présentes. Ce n’est qu’en l'apercevant du coin de l’oeil que la sensation sanguinaire frappait la Kirijin. Le samouraï, l’une de ses cibles, allait mourir sans qu’elle en soit à l’origine. Elle ne pouvait accepter cela.
De sa vitesse sonique, elle sautait dans l'arène. La chute était longue, pour cause l’assassine n’avait pas pris d’impulsion et se laissait tomber par la gravité. A cet instant, elle se maudissait. Une explosion retentissait et une odeur de chair brûlée venait empester les lieux. Serrant les dents, le petit nuage se dissipait au moment où ses pieds touchaient le terrain sableux.
Une tête d’ours fut envoyée valser à l’autre bout de l'arène, L’instant d’après, une énergie comme jamais était dégagée par Soufuku. Sans que ce soit son intention, une vague déferlante repoussait quiconque hormis le jeune homme qui lui faisait face. De toute son existence, la guerrière n’avait jamais ressenti une telle force omniprésente. La peau de l’homme virait en un rouge démoniaque, et d’un bond, il disparut. Il réapparaissait, tranchant en deux les gradins, tandis que sa précédente cible n’avait pas finie sa course dans le décors. Jinkaku Futae explosait l'arène pour la faire écrouler, faisant sortir les enfers des tréfonds. La mort entre l'ensevelissement et l’incinération.
Dans une danse aérienne, Uzumi apparaissait au-dessus du samouraî qui chutait. L'attrapant par le col, elle lui lançait :
Oy, crève pas maintenant.
Comme lévitant, l’ex-esclave exécutait une marche céleste avant d'atterrir sur la terre ferme, hors de l'arène.
Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: La vérité Lun 3 Oct - 21:08
Chute.
Sonné, ressentant une douleurs lui parcourant le corps entier, le samouraï chutait dans l'une des crevasses faites par le coup de Futae. Il avait déployé une trop grande puissance et son enveloppe charnelle ne le supportait plus ou pas c'était du pareille au même. Ses longs cheveux redevenaient grisonnant sur quelques mèches et son épiderme devenait quant à elle de moins en moins cramoisie. Des fils de sangs noirâtres s’échappaient du coins de ses lèvres. La vision du samouraï était floutée et son front le brûlait comme jamais il ne l'avait été, Soufuku aux limites de l'inconscience savait qu'il en avait trop fait, et voulait s'excuser auprès de Yumi, si jamais il l'avait écouté... Rien de tout ça ne serait arrivé, mais comment ne pas répondre à l'appelle de cette jeune blondinette en détresse ? Elle qui s'est révélé être une sorte de clone et piégea le bretteur pourtant avisé. Oogumaza où était-il ? Pourquoi portait-il l'amure du Grizzly dont le nom était celui d'une constellation stellaire ? Beaucoup de question qui demeurait sans réponse. Il toussait violemment et son bras droit à moitié en lambeau le fit souffrir d'avantage. Il sombrait s'était donc ça la fin ? Ses yeux commençaient à se révulser, sa respiration des plus haletantes, devenait plus lente. Mais celui qui avait trompé la mort plus d'une fois, ne savait pas qu'il obtiendrait cette fois l'aide de ce qui ressemblait d'après ce qu'il voyait à un ange. Elle flottait gracieusement dans les airs et le saisis. Lui quémandant ou ordonnant de ne pas disparaître maintenant.* Pas maintenant ?* Pensait-il, * Laisse moi rire, je n'ai plus rien à faire ici, n'est-ce pas Fuu * ? En plein délire le samouraï faisait face à celle qui le sauvait, elle qui avait poser son bras sur son épaule pour qu'il puisse y prendre appuis, Il voyait alors l'image de sa défunte compagne, une intervention divine qui était de bonne augure. Il se tue profitant de ce moment de répits, soulagé et insatisfait en même temps. De voir qu'il avait encore à faire au seins de ce monde qui dégringolait de plus belle. Une fois pied sur le sol, il se retourna avec une grande difficulté en direction de son ange gardien pour lui dire les mots suivant.
- Merci Fuu, à bientôt.
Après avoir employé se ton monotone et grave il avançait avec difficulté, tenant dans sa main gauche les restes de l'armure de son ours qu'il cherchait du regard avant de se rappeler, qu'il avait tristement succombé à l’assaut du gamin aux explosion. Il observait lentement à gauche et à droite, tout semblait si lent à ses yeux, les courses, les cris inaudibles, les flammes dansantes au grès du vent. Il s'appuyait sur le mur ce qui laissait après son passage une longue traînée pourpre. Soufuku, suffoquait, ses poumons étaient comme cramé, mais sa volonté le faisait étrangement avancé il devait rejoindre le point de rendez-vous, avant que Suna ne s'en aille et que Konoha aille mieux. Impossible pour lui d'invoquer ses deux autres ours, car il n'avait plus la force nécessaire pour de telle prouesse le samouraï moite et tremblant, devait cette fois-ci se débrouiller seul et faire face à ses responsabilités, celles qu'il avait l'habitude de déléguer ou de fuir comme un lâche. Son sabre avait brûlé et disparut, dans sa chute, il n'était pus un homme depuis longtemps. Mais aujourd'hui celui qui avait finis par quitter le stade au bout d'une heure n'avait plus le mérite d'être nommé Samouraï. Car comme le disait si bien son mentor Mifune, la volonté d'un bushi, se résume à sa manière de tenir fermement son sabre, sans jamais le lâcher, tant que celui-ci restera intact. Alors un samouraï pourra se relever et combattre. Soufuku qui avait une lame lui permettant de côtoyer les cieux était à présent seul, dénué de toute fierté. Avançant tel un mort en plein enfer, il n'était plus rien...
Tsubaki Narahima Rang A
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Sujet: Re: La vérité Mar 4 Oct - 1:19
C'était là tout l'effet recherché, alors même qu'il touchait le sol, son sourire moqueur attaquant la fierté de Nitobe. L'exécution de la bête l'avait rendu fou de rage et le rouquin comprenait largement ce sentiment. Enfin, enfin il allait pouvoir se venger de cet homme bien trop sûr de lui, qui c'était donné un malin plaisir de le réduire à l'état de souffre-douleur il y avait de cela deux nuit. Si la colère de l'homme n'était plus en état d'être voilé, c'est son changement physique qui interpella l'Iwajin. Sa peau adoptant une teinte sombre, rougeâtre, marquée de symbole d'un noir profond.
"Est-ce donc le vrais visage de l'honorable Kazekage ... ?"
Pensa t'il, constant avec amusement et excitation, son corps tremblant d'un désir sauvage. L'assaut que lanceraient les deux opposants étaient imminent. Soufuku adoptant une forme aux allures démoniaque, s'accordant avec une attitude semblant presque bestiale, tandis que le Jigoku lui se courbait légèrement en avant, venant placer sa main gauche au niveau de son biceps droit, pour préparer la frappe à venir. Un simple et rapide échange de regard se montrant suffisant, les deux homme s'élançant l'un vers l'autre. Les geste du diable enragé ce faisait alors plus primaire, plus bestial, ce qui simplifia grandement la tâche au jeune homme, qui se permit alors d'éviter une estocade, la lame passant devant lui alors qu'il se contentait de légèrement ce décaler pour n'être atteint.
C'était le moment, il exécuta un mouvement circulaire à l'aide de toute l'allonge de son bras, cherchant à ce saisir de la tête du Samurai comme il l'avait fait pour son compagnon animal. Ce furent les réflexes de ce dernier qui le prirent au dépourvu, la situation lui échappant en un instant, cette victoire pour si aisée virant totalement, s'apparentant alors plus à une cuisante défaite, de nouveau. Ce simple mouvement, ce regard pourtant issu d'une réaction des plus primaire, suffirent à instillé la crainte chez lui. Une peur naissante, comme il n'en avait que rarement éprouvé. L'Hachidaime venait de se pencher en avant, évitant le coup porter par l'ex-Iwajin, enchaînant plus vite qu'il ne le fallait pour comprendre, sur un pivot, alors que son sabre s'approchait bien trop dangereusement du rouquin. L'élan ne lui permettrait pas d'esquiver le coup, il savait en plus que la force de frappe de son ennemi surpassé largement sa capacité défensive. Le temps lui sembla se figer juste avant l'impact, sentant la sueur dégoulinante sur son front, alors qu'i écarquillait les yeux de stupeur.
Ce ne fut en premier lieu pas la douleur qui le marqua. Il n'eu a vrais dire pas même le temps de la subir. Le bruit qu'il entendit à ce moment, la vue qui s'offrait à lui, sa protection cédant comme s'il n'en était rien, sa peau virant à une teinte des plus sombre, avant que la peau ne se craquelle, pour retrouver sa couleur crème d'origine. Le fer pénétrant sa chaire, brisant ses os, pour finalement trancher d'un coup sec le membre de Tsubaki. Nitobe c'était montré si rapide, si habille, se simple coup durant un retournement. Ses yeux restaient fixés sur son bras, se détachant juste au dessous de son coude, pour s'élancer dans les airs, le sang venant teinter les deux homme, alors que le morceau de chaire et d'os tournoyait follement.
Il aurait à ce moment espéré que ce duel prenne fin, il le savait désormais, il était incapable de lutter face à lui, sans la moindre possibilité de victoire. Mais, la rage meurtrière de celui qu'il avait volontairement atteint au cœur même de ses sentiments, n'était pour le moment pas prête de toucher à son terme. Saisissant le moignon encore frais, il souleva l'amputé comme s'il ne s'agissait que d'une vulgaire feuille morte, le faisant passer au dessus de son épaule, avant de l'abattre brutalement au sol.
La terre se déforma autour de lui, s'encastrant dans le sol de l'arène avec force, alors qu'un cratère se formait autour de sa future dépouille. S'il ne savait estimer avec précision des quelles ils s'agissaient, il sentait bien que de multiple ossement en lui avait céder. Son souffle était court, il ne trouvait même pas la force d'hurler. Mais il ressentait plus d'effroi que de douleur, celle ci se montrant pourtant insoutenable. Futae ne manqua bien-sûr pas de lui mettre un pied de plus dans la tombe. Fracturant l'arène, générant de puissante secousse en déformant le terrain. Le corps de Narahima se souleva légèrement sous le coup, avant de s'écraser lourdement au même emplacement, sentant que la roche c'était dressée en dessous de lui.
Une large flaque de sang commençait à se répandre, laissant le corps du garçon, presque mort, baignant dans cette marre d'hémoglobine, encore chaude. Si la plaie plus qu'importante, l'absence de son avant bras droit, ne suffisait pas, il sentait une étrange chaleur juste au dessus de sa hanche, sentant que le précieux liquide s'en écoulait aussi, un pointe de pierre l'ayant pénétrait. Son souffle était court, il était en état de choc, peinant à s'oxygéner, ce qui n'aidait en rien. C'était donc la sa tragique fin ? Il ne pensait pas lui même provoquer sa chute de la sorte, mais surtout, ne parvenait plus à penser tout court. Son esprit se déformait sous ces multiples émotions qui le submergeaient, haletant péniblement, les doigts de sa main gauche se refermant instinctivement sur le sol, alors que le moindre mouvement lui faisait éprouver une souffrance comme jamais il n'avait put en concevoir.
La fumée se dégageait au dessus des gradins, l’incendie se propageant goulûment, dévorant la riche végétation alentour. Aujourd'hui, personne ne l'aiderait, Ryuka à qui il avait volontairement tourné le dos ne pourrait reformer son corps meurtri, aucun garde coloré ne viendrait le sauver comme la seconde nuit. Il aurait aimé que l'un deux l'arrête, à ce moment, sa vision s'occultait peu à peu, le froid commençant à investir son corps, son regard se perdant, afin de guetter l'éternité. Il avait un dernier choix à faire, ou, le destin en avait un dernier. Allait-il finir enseveli vivant, brûler vif, ou vider de son sang comme un vulgaire porc d'élevage.
Composer le moindre Jutsu lui était désormais impossible, la simple utilisation de son Yabuken lui paraissant inconcevable. se redressant très légèrement, il venait passer son index gauche dans la large flaque de sang dans laquelle reposait son corps en son centre. Suivant les courbes de son corps jusqu'à arriver sur son visage, ou il se permit une dernière fantaisie, traçant lentement et maladroitement sur son front, un cercle, puis un triangle en ce dernier, de faible râle d'agonie lui échappant, étouffés majoritairement par une nouvelle quantité de sang, échappant de ses voix respiratoires, son corps tremblant involontairement dans toute sa longueur. Ses yeux se fermait peu à peu, alors que son visage retrouvait une forme paisible, presque douce, malgré ce rouge profond couvrant sa mâchoire et coulant de ses narines, sentant peu à peu son être s'éteindre, sans avoir la force de continuer à lutter.