Le commencement...
Mon histoire commence dans une soirée pour adulte où le saké et les blagues douteuses étaient à l'honneur. Dans ce temps-là, mes parents ne se connaissaient pas loin de là. Ils étaient tous les deux saoul, malgré le fait que des ninjas, ça ne doit pas se saouler ! Bref, pour décrire mon père, il portait un habit long qui arborait les armoiries du clan Katsuha. Ma mère, elle, ne portait qu'une robe longue qui la couvrait à certains endroits et dévoilaient ses parties, disons..., les plus intéressantes comme les cuisses et sa poitrine.
Pour faire simple, les deux étaient complètement saoul et ils se sont retrouvés à coucher ensemble. C’est là, qu’ils m’ont conçu. Quand ils ont su qu'ils allaient avoir un enfant non-désiré, ils ont décidé d'essayer de se connaître mieux pour savoir si le courant pourrait passer entre eux avec le temps. Avec le temps, ils ne réussirent qu'à avoir deux choses ; moi et autant de disputes qu'il y a de brin d'herbes sur la terre. Je n'étais pas toujours le sujet de leurs disputes, mais j'en étais la majeure partie du temps. Les autres fois,.... ça commençait à partir de,...de petits détails.
Un soir, ma mère était revenue tard et avais surpris mon père en train de boire dans la chambre de bain. Elle était habituée de le voir complètement saoul, mais ce qui l'énervait vraiment, c'est qu'elle avait eu une rude journée et elle n'avait aucune envie de ramasser les déchets et dégâts de mon père. Quand ils se sont vus, ce ne fut pas trop longtemps que la dispute éclata, mais cette fois-ci, je crois que ce fut la goutte d'eau qui fut débordée le vase. Ils se sont bousculés et puis, ils en sont venues aux poings et après avec les armes. La fin de ce combat se finirait par la mort d'un des deux combattants.
Ce fut mon père qui gagna, mais avec de profondes blessures... Je ....si je me rappelle, je m'étais caché......à cause de la peur, sûrement. Je n'avais que cinq ans, alors, c'est brouillé, je ne me souviens pas très bien, mais se dont je me souviens très clairement, c'est que mon père, quand il a achevé ma mère, a pester contre le monde entier. Il frappait tout ce qui l'entourait comme si le combat ne lui avait pas enlevé toute son énergie et sa rage. Puis, lorsqu'il s'est calmé, il s'est mis à pleurer. Il a regardé, par la suite, le corps inanimé de ma mère, puis il s'est retourné vers moi. Il m'a regardé longuement sans aucune expression dans le visage. Quand il a fini...de...de me regarder... il .... il a....pris le .... le kunaï que tenait... ma mère, puis il s'est......excuser de m'avoir enlevé ma mère et qu'il allait devoir partir pour un certain temps.
Bien sûr, dû à l'âge que j'avais, j'étais naïf. Donc, je me suis demandé où qu'il partait et pour combien de temps. Il ne m'a...pas...répondu..... Par la suite, il s'est poignardé à plusieurs reprises. Je suis resté sous le choc. Je suis sorti de ma cachette improvisée et je me suis dirigé vers mon père, puis vers ma mère. Ni ma mère, ni mon père ne bougeait. J'ai compris, après quelques secondes, qu'ils étaient tous les deux partis vers un royaume qui s'appelle la mort.
Ça peut paraître extrême dit comme ça, mais quand j'ai compris qu'ils étaient morts, j'ai eu la même réaction que mon père. Je n'ai toutefois pas eu la force de m'enlever la vie comme mon père la fait pour lui. À la suite de cet évènement, j'ai décidé de fuir les autres, car dans ma tête, je comprenais que si je m'attachais à quelqu'un, j'allais finir par devoir me battre contre cette personne. En ayant cette mentalité là, je me suis conditionné à devenir autonome et solitaire.
Cheminement psychologique cinq ans plus tard…
À la suite du décès de mes parents, il n'y avait aucun membre de mes deux familles qui ne voulaient pas m'accueillir chez eux. Alors, je vagabondais nuit et jour jusqu'à mon arrivée à l'académie.
La situation avait changé. Depuis l'académie, j'ai arrêté de vagabondé. Le jour, j'allais à l'académie. Pour décrire le temps à l'académie, c'était...long. Tous les autres avaient l'air de s'amuser entre eux, mais moi, je préférais rester dans mon coin et réfléchir et si je ne réfléchissais pas, je courais m'entraîner avec les outils ninjas. En fait, ce n'est pas tant que je détestais les autres, mais, je ne trouvais pas l'utilité d'aller leur parler. De plus, je ne sentais aucun besoin d'aller vers quelqu'un, mais mon petit coeur d'enfant, lui, en voulait autrement.
Un jour, un jeune de mon âge est venu me parler. À la place de suivre ce qui me servait de tête, j'ai décidé de m'ouvrir et de devenir son ami. Ce fut le seul vrai ami que j'eus durant l'académie. Un jour, il m'a dit qu'il n'avait plus le droit de me parler. Ses parents lui avaient formellement interdit. Il est parti en courant en me laissant moi, seul au milieu du parc avec toutes mes questions.
Plus tard, je compris que c'était à cause de mes parents. En effet, lorsque mes parents se disputaient, ils avaient tendance à déranger les voisins. Les rumeurs sont alors parties de ses disputes qui dérangeaient tout le voisinage. En le voyant partir, c'est comme si une partie de mon enfance s'était envolé en même temps qu'il était parti. Toute mon enfance, je me suis demandé ce que j'avais pu faire pour que ses parents m'interdisent de jouer avec leurs fils.
Après plusieurs réflexions, j'ai décidé de croire que c'était plutôt lui qui avait décidé de ne plus me parler et qu'il avait utilisé ses parents comme raison pour ne plus me parler. À partir de ce moment, je fus pire que ce que j'étais avant. De plus de ne plus parler aux autres et d'aller dans mon coin, j'avais développé un côté agressif. Si quelqu'un m'approchait de trop près ou me cherchait, je lui en collais un direct sans attendre. Je me suis vite aperçu que, me battre au corps à corps, c'était loin d'être mon fort. Alors, si quelqu'un me gonflait, je n'avais qu'à partir chez moi ou dans un des lieux où j'adorais m'entrainer aux lancer de kunai. C'était un véritable havre de paix, puis, un jour vint l'examen pour devenir Genin....
Obtention des grades de Genin et de Chuunin
Lorsque l'on m'a annoncé que j'étais devenu un Genin, j'ai eu une émotion paradoxale. Le fait est que, j'étais vraiment content d'être devenu un Genin, ça signifiait quasiment tout pour moi, mais d'autre part, d'être mis en équipe avec d'autres personnes, ça me mettait un peu mal à l'aise. Disons que je n'avais aucune n'envie de connaître ces gens qui allaient peut-être devenir mes futurs coéquipiers.
Le premier jour de réunion de notre équipe fut une courte présentation de chacun de nous. Comme les deux autres, j'ai à peine dit quelques mots. De toute manière, j'étais sûr que toute mon équipe s'en moquait un peu de ce que je pouvais avoir à dire. Notre sensei a remarqué que nous n'étions pas, disons,...unis. Alors, il nous a fait faire un exercice de survie pour resserrer les liens à l'intérieur de notre équipe. Croyez-moi, l'exercice fut un échec pour ma part. De plus de ne pas avoir une seul once de confiance envers les deux autres, je n'arrivais pas à m'entendre avec eux.
Ce n'est pas que je n'ai pas essayé, mais à chaque fois que j'essayais, il fallait que le troisième membre de l'équipe nous empêcher de nous entretuer. Néanmoins, nous avons tout de même continué de faire les missions ensemble. Le sensei était toujours à côté, comme s'il voulait me tenir compagnie. Un jour, il a programmé un entraînement spécial qui avait pour but de découvrir notre force à chacun. La seule dont j'étais réellement doué, c'était pour lancer des kunais avec une bonne précision et une bonne force.
La première qu'il nous a fait essayer, c'est le taijutsu. Bien évidemment, ce ne fut pas moi qui eus les meilleurs résultats, ce fut l'autre garçon de notre équipe. Pas vraiment étonnant si on considère qu'il est bâti comme un boeuf. Il avait toute une force, je n'en revenais pas.
La seconde fut le ninjustsu. Cette fois-ci, ce fut au tour de la fille de nous battre. Elle avait une maitrise assez précise de son chackra, ce qui m'impressionna beaucoup. À ce moment, je me suis mis à m'intéresser à parler à mes coéquipiers. Leurs talents m'intriguaient, je trouvais ça...fascinant ! Ce n'est qu'à la dernière essaie que j'ai pu montrer mes talents et ce fut le Kenjutsu. J'avais une maitrise habile de la lame. C'était la seule chose que j'avais, mon art de la lame.
À la suite de cet entrainement, moi et mes coéquipiers étions beaucoup plus solidaires et unis. Pars la suite, pendant quatre ans, j'ai développé une technique que j'avais déjà vu mon père utilisé lors de son entrainement quand j'étais petit. J'ai essayé d'en percer le secret et j'ai pu enfin goûter aux fruits de mes recherches au bout de ses quatre années de recherche. Elle n'était tout à fait comme celle de mon père. En effet, la vitesse et la souplesse de la technique n'était pas tout à fait la même. Toutefois, ça me satisfaisait de savoir que je pouvais développer des techniques comme tout le monde.
À quinze ans, je passai mon examen des chuunins. Lors du dernier combat, ce fut cette même technique que j'avais développé qui me permit de gagner ce combat et ainsi me donner le grade de chuunin. Lorsque j'eus acquis ce grade, on me remit le katana des Katsuha. Ce fut le katana du premier membre du clan Katsuha. Elle n'avait pourtant pas de pouvoirs spéciaux. Toutefois, la lame prend une légère teinte argent lorsqu'elle est exposée aux rayons de la pleine lune.
Depuis, je garde ce katana, car je le considère comme un porte-bonheur.
Depuis un an…
Depuis, un an, peu de choses réellement intéressantes se sont passés. Je continue de faire des missions pour Kumo et j'ai toujours l'air autant dans la lune qu'avant. Certaines fois, je me demande si réellement les choses auraient pu se passer autrement. On dit souvent, tout peut arriver. Je me demande pourquoi il fallait que cela arrive comme ça.
Je n'en veux ni à ma mère et ni à mon père. Le fait est qu'ils ne l'ont pas fait pour me blesser, moi, mais bien pour régler leurs comptes à eux. Alors, il ne m'en voulait pas d'un certain point de vue. Pour ce qui est des autres familles, je dois dire que j'en suis jaloux certaines fois, mais je me dis que je dois arrêter de jalousé ceux qui m'entoure et me compter chanceux d'avoir ce que j'ai.