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Sujet: Présentation d'Anko Sakuya Jeu 18 Mai - 14:58
Anko SAKUYA
IRP !
Nom : Sakuya Prénom : Anko Âge : 21 ans Sexe : Masculin Nindo : L'ambition, c'est l'enrôleur de la sentance d'Icare... Village : Konoha Clan : Qu'est-ce qu'il raconte lui ? Grade : Ninja Scientifique Bingo Book : Bingo-Book
Je ressemble à une chèvre...
« Tu te moques parce que j'suis petit mais y'a rien de plus dangereux qu'une bactérie. »
Cher journal… Non. Mais. Vous y avez cru ? Vraiment ? D’accord. Je vous déteste déjà. Je sens qu’on va bien s’amuser vous et moi. Je suis obligé de faire ça. Alors si vous aviez l’obligeance de ne pas lire, ça m’arrangerai. Foutez-moi la paix, et laissez mon intimité dans la sérénité qui lui sied à merveille. Vous lisez encore, hein ? Il vous manque sérieusement une case. Vous faites partis de ces gens qui ne comprennent qu’avec le bâton, c’est ça ? C’est bien bête, je peux pas vous frapper de là où vous êtes. Mais c’est pas l’envie qui m’en manque, et ça me frustre.
Bon alors. Mes cheveux oscillent entre bulle et jaune de Naples, selon la texture de la luminosité… Ah. Je vous ai déjà perdu… Bon. Il semblerait que je doive m’adapter à mon publique. J’ai les cheveux jaunes. Blonds. C’est comme la couleur dans l’arc-en… Bon. Evitons toutes paroles inutiles que vous pourriez ne même pas comprendre. Sinon, niveau coiffure… J’ai… Une mèche, et je les laisse le reste se placer un peu comme il le souhaite, de toute façon, au plus clair du temps, j’ai une capuche. L’avantage c’est que pour mes yeux, je ne vais pas avoir besoin de vous faire des tas d’explications. Ils sont exactement de la même couleur que mes cheveux. C’est pratique, non ? Bah si vous êtes pas content, c’est pareil, moi, ça me fait moins de boulot…
Je te passe le détail de mon visage. Il est fin et assez creusé. De même que j’ai un teint assez pâle, quoi que pas encore cadavérique, combiné à des cernes assez marquées sous les yeux… Zombi ? Ouais. C’est comme ça qu’on m’appelait à l’académie. Vous avez vraiment pas d’imagination. Ridicule. Lamentable. Minable. Qu’est-ce que je vous déteste… Qu’on en finisse rapidement. Mon expression générale, vous vous en doutez. Joie, bonheur, pâquerettes… Non. Je tire une gueule d’enterrement la plupart du temps… Vous n’imaginez même pas la déception que ça me procure de devoir vivre dans le même monde que vous. En fait. Si. Regardez ma tête et vous comprendrez.
Comme je vous l’ai dit, mais je suis assez certain que vous avez oublié, j’ai des traits fins et creusés. Comme un… Oui, on a compris, le comique de répétition, ça dénote d’un esprit lamentable et minable. C’est pas drôle. Vraiment. Arrêtez. Donc. Je mesure environs… A la cuillère… A la louche… Au bol... Au seau… Ah. Vous voyez comme c’est agaçant ? Je vous l’avais bien dis. Je mesure très exactement un mètre cinquante-huit et six millimètres, et quarante kilogrammes. Déçus ? Riez, et je vous traquerai, je vous trouverai, et je vous tuerai.
En réalité. Je m’en fiche. C’est juste pour vous faire pâlir un peu ou vous énerver. Bref. Tout ce que j’aime produire chez les sing… Euh, je veux dire, chez les gens. Alors vous allez dire « Euh, oui, euh, alors, euh, oui, euh, un ninja, aussi petit et maigre, oui, euh » Eh. Ferme-là. Je suis pas un ninja. Et même si on vient me traîner par les pieds pour m’envoyer quelque part contre mon gré, je laisserai mes coéquipiers crever sans le moindre scrupule, si je ne les tue pas moi-même.
On doit vraiment parler de mon style vestimentaire ? On s’en fou non ? Vous voulez ma taille d’en bas aussi ? L’angle ? Qu’est-ce que je vous déteste… Tout ça pour que j’ai l’air crédible et qu’on reconnaisse ma grandeur. C’est détestable. Je vous déteste tous. Si seulement vous pouviez tous crever. Bon. Si tu veux savoir alors. Je porte toujours une veste à capuche, noir à l’extérieure, blanche à l’intérieure, pourvue de six points de couleurs opposés de part et d’autres de chaque face de la capuche… Ah. Oui. J’oubliais. C’est à vous que je m’adresse. Bah regardez ma photo, et ne me faites pas perdre mon temps, sombre sot. Sinon, sous la dite veste… T-shirt, débardeur, selon l’époque. Pantalon simple, de couleur assez ternes, voir noir, ou gris foncé. Et des chaussures pratiques.
Accessoirement… Je porte du vernis noir, pour éviter de me ronger les ongles. Il a un sale goût. Je ne porte pas de bijoux. Par contre j’ai pas mal de tatouages. Vous voulez même en savoir la signification… ? Eh. C’est personnel ça les gars… Roh. Bon Dieu. Bon. D’abord, précisons que ces tatouages sont une expérience, et non une simple volonté artistique. L’encre a été infusée de chakra, mais, c’est pas le lieu pour vous expliquer tout ça, trop compliqué pour vous.
J’ai une chaîne à chaque bras, reliée en mon dos par un attrapeur de rêves. Quoi ? Ça fait cliché vous dites ? Je vous emmerde, j’avais quatorze ans. La signification, vous vous en douterez, est relative à la volonté individuelle, que les chaînes vous entraînent vers le sol, donc vers l’abandon, ou vers le ciel, ou face à vous, donc vers le contact, ou l’espoir, peu importe, tout vous attache à la notion de rêve. C’est aussi peut-être une forme de rédemption vers le fait que je n’ai pas vraiment plus d’ambition que d’apprendre des trucs dans mon coin et qu’on me foute la paix…
Foutez-moi la paix.
Ah. J’ai pas finis… Ouais, j’ai aussi une tête de mort avec quelques fleurs que je pourrais vous énumérer, mais, si je le faisais, et que vous décidiez d’être curieux jusqu’au bout, vous pourriez aller en chercher la signification et je pourrai avoir l’air ridicule, donc, une tête de mort, avec quelques fleurs, en water-color, sur le poignet. Pourquoi une tête de mort ? Parce qu’à chaque fois que je sers la main d’une nouvelle tête et que ma manche se retrousse, lui comme moi pouvons admirer comment j’aimerais le voir lui.
C’est pas ça du tout. Mais vous méritez pas de connaître la vérité. Bande d’ignares.
Je pense à tuer l'ennui.
« La grandeur de l'esprit n'a d'équivoque que la profondeur de l'âme. »
J’ai établis une théorie intéressante. Ne me dites pas ce que vous en pensez. Je m’en contre fou. La théorie est la suivante. En fait, c’est une démonstration mathématique, en trois points. Si je vous insulte, vous vous énervez, or, selon le théorème énoncé, la colère suscite le désintérêt, la lassitude et la frustration, donc, vous ne lirez pas la suite et je serai libre d’écrire tout le charabia que je veux, à défaut de comment je me suis sentis en voyant la gosse qui a fait tomber sa glace cette après-midi dans la rue.
J’étais mort de rire. Enfin. Mort. Vu votre capacité intellectuelle, il vaut mieux utiliser des termes précis. J’ai gloussé abondement pendant quelques secondes, avant de reprendre une gueule d’enterrement et continuer mon chemin… Et non, il n’y avait pas d’enterrement. Pauvre glace… Ah. J’oubliais. Pas de vannes trop sophistiquées…
Vous savez ce qui est drôle ? Ce qui est vraiment drôle, c’est qu’au final, je suis loin d’être un monstre. Je prends un malin plaisir à vous emmerder, tous, parce que c’est drôle. Pas mal de spécialistes m’ont déclaré sociopathe… La réalité étant, qu’après avoir finis de démonter leurs théories psychanalytiques vaseuses, et remis en cause toute leur crédibilité, il ne leur restait qu’à montrer que je n’étais pas apte à travailler ou faire partis d’une association quelconque, et je pouvais librement ne rien faire, être payer et étudié… La combine a fonctionné pendant un bon moment, c’est ça, le pire… Alors bon, disparaître… Trois, quatre, cinq, six jours, deux, six, huit ou douze mois… Qui s’en rendait franchement compte ? Mes parents ?
Ah oui. C’est peut-être là que vous trouverez une partie des mots des traits fins et délicats de ma personnalité. Il est vrai que, doux comme un rossignol et délicat tel un pétale de rose s’envolant à la rosée du matin, je fus, un enfant involontaire, abandonné à la naissance par une génitrice, selon les dires, trop pauvres pour s’occuper de moi. Je n’ai jamais vraiment cherché à la rencontrer. Mais bon, les détails de tout ça, on s’en fou. Ce qui importe, c’est que vous ayez compris que j’étais complètement sarcastique en me définissant comme quelqu’un de délicat, et que effectivement, peut-être que ça a joué sur le fait que mon comportement soit légèrement déviant.
En fait, il y a bien autre chose, tout gamin, on a fait mon test de quotient intellectuel, et je ne suis jamais tombé en dessous de 225… Mêlez ça avec une soif de connaissances, notamment dans les matières occultes et interdites, assez poussée, et vous obtenez une tête mal faite qui pense plus par matrice que par émotions, et qui les laisse pas mal de côté. Ceci dit, ça m’arrive parfois d’être émotif… Tête, ou pas tête, la fatigue intellectuelle ça existe, et comme tout le monde, j’ai mes limites. Vous voyez, j’arrive même à vous parler sans utiliser des mots réellement compliqués… Enfin. J’espère pour vous. Sinon ça m’arrange, ça vous encouragera à abandonner et me foutre la paix. Et ça c’est chouette. Mais vous savez. J’ai même déjà eu des amis. Même des petites amies. Je suis pas si mauvais en relations humaines, et elles sont nécessaires au bon fonctionnement neurologique. Mais généralement, j’avoue. Que je préfère parler avec les morts. Ils sont plus « culturés » comme l’a si bien dis une abrutie dans la rue. J’ai faillis me casser une dent en me retenant de lui en coller une.
Ah. Oui. Je suis nerveux. J’ai un tempérament nerveux. Je réagis au quart de tour, sur tout. Problème étant, que je suis une espèce de mollusque deux de tension qui aime prendre son temps (paradoxal, n’est-ce pas ?), mes mots et mes pensées dépassent généralement mes gestes. Pour insulter, je suis au premier rang. Pour taper… Arf. Il faudrait… S’approcher… Donc marcher… Lever le bras, générer de l’énergie cinétique par… La… Création d’un mouvement… Donc le déplacement d’une force… Assumer la collision. Ouais. Nan. Insulter les gens, c’est bien mieux. Et pour la plupart, ça les blesse encore plus. Et c’est génial.
On se le demande souvent. De quoi un type qui passe ses journées à parler ou expérimenter des trucs sur des cadavres peut-il bien avoir peur ? J’avoue qu’après avoir charcuté pas mal de macchabé, ça devenait lassant de leur trouver des petits noms ou faire des jongles avec des organes, ou des membres, après les avoir étudiés. Mais pourtant, j’ai bien des peurs. Pas la mort, surtout pas la mort, qui pour moi n’est pas une fin en soi. Je suis ergophobe. J’ai peur du travail. Clairement. En fait, c’est pas tant que j’en ai peur, mais je ne supporte pas ça, je déteste ça… La culture, c’est un loisir. Bouger son cul pour aller ramasser l’abruti qui s’est fait casser une côte en essayant de sauver son portefeuille, c’est un travail. Je le fais, mais je m’en passerais volontiers. Sinon, je n’aime pas plus que ça les champignons, mais, vous savez, quand on ouvre un cadavre vieux de quelques mois… l’écosystème qu’on trouve dedans n’est pas forcément qu’animal. Vous êtes écœurés ? Parfait. Tirez-vous maintenant.
Il était une fois...
Bon, c’est pas bientôt fini ? C’est vraiment fatiguant là. J’ai autre chose à faire. J’ai une tête à raconter des contes de fée ? J’ai une tête à avoir vécu dans un conte de fée ? Non. Alors si vous êtes encore là, attendez-toi à voir du sang, des tripes, des insultes, des viols et des meurtres. Si vous êtes pas contents, vous arrêtez de lire, et vous demandez à quelqu’un de le faire pour à votre place et vous résumer ensuite. Sombre abruti.
Alors. Non. Je ne suis pas né une nuit de pleine lune, ou une nuit sans lune. J’ai été mis au monde à treize heures trente, environs, un dimanche. Ma génitrice, infoutue (joli néologisme, n’est-ce pas ?) de s’occuper d’un bébé décidait de contacter les services sociaux et ma petite enfance se déroulait en orphelinat. Non. Arrêtez l’héroïsme tragique du « C’était un enfant rejeté », ou « tout le monde l’appréciait » j’étais normal, banal, sans intérêt réel. J’étais légèrement traumatisé, comme tous mes camarades, et peut-être un peu plus intelligent et curieux que la moyenne, mais c’est tout. A quatre ans, je savais lire, écrire, mais mes résultats sur le plan physique étaient lamentables. Non pas que j’étais faible, ou quoi. Mais vous connaissez l’histoire. Courir, c’est épuisant.
A l’orphelinat, on nous demandait souvent ce qu’étaient nos rêves. Au départ, comme tous les autres, je voulais être ninja pour me faire une place et être respecté. Et puis. Petit à petit. Mon penchant vers les ressources immatérielles que sont les sciences en toutes leurs incarnations, je m’éloignais de cet étrange projet, par un rejet certain de mes camarades. « Tu seras jamais un vrai ninja, t’es trop fainéant ! » Pour vous résumer la chose poliment. Ça me blessait, au départ. Je pleurais. De temps en temps. Souvent en fait. Puis de moins en moins. Je préférais me réfugier dans les bouquins pour penser à d’autres choses plus fantaisistes.
La plupart de mes camarades entraient à l’académie ninja à l’époque. Nous étions trois, de ma génération à ne pas y être. Il y avait Shara, qui avait mon âge. Bons amis, quand elle s’est imprégnée de ma passion pour la culture, petit à petit, elle a renoncé à ses ambitions. Et enfin, il y avait Chop. Il avait un an de moins que nous, et lui, rêvait d’être un ninja. Peut-être que le fait d’être handicapé et en fauteuil roulant toute la journée était une raison suffisante pour que ses rêves ne demeurent que des songes… Un bras paralysé, deux jambes… Pas de place pour les faibles dans un monde militaire. Pourtant, la littérature ne lui plaisait pas plus non plus… Il appréciait juste… Notre présence je suppose. Il était certainement amoureux de Shara. Elle était loin d’être laide, cela dit…
Joyeux lurons, une fois hors de tout cela, nous passions un temps considérable à flâner, se promener, aller à la bibliothèque. Le temps devenait notre ami, lui aussi… Nous apprenions dans notre coin des techniques ninjas. Quand Chop n’était pas avec nous. Nous avions la sagesse de refuser catégoriquement de lui en parler pour ne pas créer de frustration. De fait, nos escapades nocturnes se transformaient aisément en entraînement. Et puis, d’entraînement naquis curiosité, et nos chairs se consumèrent au gré de nos gestes… Sans amour. La curiosité semblait de mise. L’amitié aussi. Mais l’amour… Que dire de l’amour. Je n’y parvenais pas. Pas avec Shara. La dernière personne pour laquelle j’ai éprouvé un strict quelque chose m’a dit que j’étais un faible, alors… Je suppose… Avoir posé une barrière entre ce sentiment et moi… Et c’est surement l’absence d’amour qui a entraîné chez moi l’absence de haine. A vrai dire, j’étais paisible. Ce mec détendu, un peu ingénieux, qui trouve toujours un truc pour s’amuser.
Pour sûr qu’on s’amusait. Assez rapidement, je commençais à piquer dans la boîte à pharmacie, pour mélanger les principes actifs des médicaments et créer des drogues pour nous faire planer quelques heures… Pour Shara, c’était un moyen de me suivre. Pour Chop, c’était un moyen de suivre Shara. Moi. Ça m’amusait. Et j’étais loin à cette époque de me rendre compte de mon égoïsme. A vrai dire, j’étais loin de la réalité. De la pesée des choses. Je ne vivais que pour apprendre et découvrir, et cette intelligence était ma principale faiblesse. La matière se façonne de deux façons. Par la perfection, ou par les aléas. La perfection est belle, mais répétitive. Tandis que l’aléa ne cesse de se renouveler, de renaître, de mourir, de disparaître, d’apparaître… Et c’est pareil pour les connaissances et les relations humaines, si on considère la perfection comme l’intelligence brute, et les aléas comme les émotions.
Ceci dit, même si mes émotions étaient à mes yeux primaires, elles étaient là. Nos « entraînements » nocturnes avec Shara se démultipliaient, et pour autant, nous n’abandonnions jamais Chop, quitte à faire des nuits blanches pour ne pas le laisser seul le lendemain matin. Me creuser la tête à inventer des médicaments quand il souffrait trop de ses membres paralysés. Très vite, des cernes paraissaient à mes yeux et ceux de Shara. Elle les cachait bien mieux que moi grâce à un peu de maquillage, alors après de Chop, je prétextais que les drogues que je prenais devaient me fatiguer un peu, et que je lisais un peu trop tard le soir. Ma bienveillance m’achèverait, et je le savais…
Enfin, le temps s’écoulait et nous devions nous adapter à un mode de vie différent, tout le monde allait être diplômé genin, nous, nous restions à nous promener toute la journée. La directrice de l’orphelinat nous inscrivait à la bibliothèque de façon à avoir un léger revenu, et pouvoir emménager ensemble. Nous n’avions qu’une mi-temps, mais nous nous adaptions bien, et nous entendions bien avec les visiteurs, bien que nos réactions avec ceux manquant de patience avec Chop étaient généralement violentes… Une fois, un type pressé a balancé « Le village à même plus de quoi se payer des bibliothécaires qui tiennent debout !? » allons bon. D’un calme olympien, ma réponse en m’approchant était simpliste. « Eh, le singe. Vous êtes pas le bienvenue ici. Foutez-moi le camp. » Bien évidemment, c’en est venu aux gestes… Et bien évidemment, devant Chop, je ne pouvais utiliser aucune technique ninja. Mes quelques notions de taijutsu me donnaient largement l’avantage sur un civil, malgré la différence de musculature. J’en ressortais avec quelques bleus et bosses, lui, hospitalisé.
Imaginez la tronche de la directrice de l’orphelinat qui nous servait d’assistante sociale… Je l’avoue, j’avais un peu fais le fière. En l’écoutant me sermonner, le regard détourné, je m’allumais une cigarette, pour avancer ma nonchalance. Ah. Oui. Je me suis mis à fumer, comme j’avais un peu de sous et que je ne savais pas vraiment qu’en faire. D’autant que le tatouage à mon poignet était déjà visible. Ah, oui, c’est vrai, j’ai oublié de préciser. C’est à ça que c’est entraîné Shara, à créer des sceaux par l’encre, pour en amplifier la puissance. En réalité, le seul objectif de ceux-ci sont de légèrement régénérer mes cellules de façon à ce que je puisse survivre en ne dormant que très peu, et d’amplifier légèrement mes émotions de façon à ce que je puisse… Ressentir des choses. Enfin, donc, oui, elle m’a passé un savon incroyable, au départ, j’étais sur la défensive, et au fil de la conversation, elle a compris mes intentions, de défendre mon ami et lui rendre en pleine dents ce que Chop a pu ressentir en entendant ça. C’est Shara qui l’a consolé après, d’ailleurs. Il faut dire que Chop est un bon vivant. Il ressent beaucoup plus de choses que nous. Enfin, que moi, surtout.
Enfin, cette histoire c’est à priori bien terminée, et à la balade nocturne du jour suivant, nous en rions autour de quelques verres, à deux ou trois kilomètres du village, en plaine. Il faut dire qu’en poussant un fauteuil roulant, on évitait de s’éloigner de trop et d’aller dans des zones trop escarpées. Et c’est là que l’histoire part en cacahuètes. Ce mec, qui avait quelques contusions, c’était une saloperie de bourge. Qui a engagé des mercenaires pour nous « donner une leçon ». Quelques instants après, nous étions encerclés de part et d’autres, et notre réflexe instinctif avec Shara, était de se mettre directement autour de Chop en position de défense. J’ai été négligeant… En quelques instants, j’étais plaqué à terre. J’étais leur cible. L’une des techniques de Katon lancé par un mercenaire, qui avait légèrement abimé mes vêtements, avait déclenché un début d’incendie… Bien, qu’on en finisse, frappez moi, les secours vont arriver, tant pis…
La réalité fut toute autre. La réalité. C’est à ce moment-là qu’elle est devenue pour moi la plus cruelle des choses, en me sentant tiré par les cheveux, le regard rivé vers mes deux camarades alors qu’une voix se glissait à mon oreille. « Notre employeur nous a dit qu’on pouvait te torturer un peu… Mais pas te tuer… Ça tombe bien. On adore torturer ! C’est ta petite amie, elle, là-bas ? Et l’autre balourd sur son fauteuil alors ? Ca va pas de vous trimbaler un boulet pareil !? » Maintenu au silence par ce genoux qui m’écrasait le dos et les poumons, j’entendais un claquement de doigt, alors que mes yeux s’écarquillaient, en voyant le fauteuil ce découper en petits morceaux, la tête de mon meilleur ami gisant au sol, suivi de plusieurs autres morceaux de lui, alors que Shara était plaquée au sol, à côté du cadavre ensanglanté, face contre terre, les jambes relevées de force. C’est à cet instant-là, que j’ai ressentis cette rage pour la première fois. Cette rage contre ces mercenaires, contre les ninjas qui n’arrivent pas à temps… Contre moi, qui n’est pas foutu de faire le moindre signe pour essayer de renverser la situation. Je me suis évanoui. Lamentablement.
Mon réveil fut de sursaut, et le mot l’ayant accompagné m’apparaissait une évidence absolue que je n’eut su m’avouer. « Shara ! » M’écriais-je en regardant brusquement autour de moi, ne découvrant que la directrice de l’orphelinat, dont les yeux se mettaient à briller. Elle ne savait que dire. Et moi non plus. En la regardant avec insistance, elle secouait négativement la tête. Aussi étrange que cela puisse paraître, pas une larme ne coulait de mes yeux. Le choc était bien trop brutal. Essayant tant bien que mal de me lever, la directrice dût appeler des infirmières pour m’en empêcher en me mettant sous sédatifs. Passé un temps certain, je comprenais que lutter contre cette situation était inutile. Et que la rage ne me mènerait nulle part si je l’exprimais.
A ma sortie de l’hôpital, à l’aide de ma directrice, sans lui expliquer pourquoi, je lui demandais de m’aider sur le plan administratif pour avoir le statut d’inapte au travail, et donc recevoir assez d’argent pour vivre, ou plutôt survivre. Je n’avais besoin que de ça. Avant de quitter la bibliothèque, je mémorisais et recopier les livres dont j’avais besoin, et n’avait accès qu’en tant que bibliothécaire. Bien évidemment, il s’agit là de tout ce qui touche aux sciences occultes. Vous l’aurez compris. A la suite de ça, j’ai entamé mon voyage initiatique, premièrement pour devenir plus fort. Ensuite pour me venger. Et enfin pour accomplir l’impossible.
Partie contestée:
Devenir plus fort… Ce fut le plus rapide. A vrai dire, j’étais déjà relativement doué en Genjutsu. L’habitude des drogues, d’avoir une perception modifiée, avait consolidé cette manière de distinguer le réel du faux, d’une part, et d’autre part, c’est un art ninja intellectuel. Que je suis donc prédisposé à maîtriser. C’est d’ailleurs grâce à ça que j’ai pu m’aventurer en des endroits pourtant gardés ou truffés de pièges, sans réels soucis, de façon à m’emparer de connaissances me permettant de réaliser cette technique, dont les enjeux devenaient de plus en plus clairs pour moi. La mort pour la vie. L’avantage, c’est que je savais déjà qui tuer.
Recueillir des informations me permis de développer mes talents de manipulations. Quelques soirées arrosées, quelques relations sans affection avec de parfaits inconnus, et la mise au point d’un plan de massacre. Qui au final était très simple. Les forcer à inhaler un gaz hallucinogène et l’amplifier avec le Genjutsu pour les faire tous s’entretuer, en mangeant du pop-corn… Le dernier item est en option. Toujours est-il, que ces abrutis, retranchés dans une grotte, n’avaient pas choisis meilleur endroit pour se faire massacrer. C’était le temps d’une bombe fumigène confectionnée à la main, et d’un « attention les gars ! » pour que le tour soit joué. Je soupirais d’aise en effectuant les quelques sceaux pour lancer mon illusion. Et les cris et gémissements se laissaient résonner à l’extérieur. Je crois que j’ai pris un certain plaisir à les forcer à s’entre-violer avant de s’entretuer… Ou… Après. Selon les cas. En moins d’un quart d’heure, c’était finis, et je pénétrais en le lieu pour faire face au chef, apparaissant avec un masque de tengu, par l’illusion, me présentant ici comme le regard du diable. Il suppliait en hurlant. Mon minois restait blême, pratiquement désespéré, rompant mon illusion pour m’approcher, un kunai entre les doigts, jouant avec celui-ci. « T’as fait chier la mauvaise personne. »
Une gorge tranchée plus tard, je commençais mon rituel. Le pire. C’est que c’était assez simpliste… Difficile à assimiler, mais les conséquences sont inexistantes… Et quelques après, elle était là, devant moi. J’avais ramené Shara. Celle-ci me regardait, ébahit. Après quelques explications, elle soupirait. « Tu es fou, Anko, tu le sais ça… ? » fit-elle, exaspérée alors que je riais. « Ouais. C’est ce que les médecins m’ont dit. » C’était ce que je craignais. Qu’elle m’en veuille. Qu’elle soit vexée. Qu’elle m’accuse. Mais non. J’avais bien retrouvé mon amie d’en temps. Pourtant, un vide persiste. Chop. Cependant, vous l’aurez compris. Impossible de le ramener. Enfin, je pourrais. Mais avec ce qu’il a subit. Ce qu’il a vu. Il vaut mieux pour lui qu’il reste tranquille, et puisse se reposer à jamais. C’est ce que nous nous disions, du moins…
La suite ? Vous vous doutez bien. J’ai déboulé chez l’abruti qui avait commandité l’attaque des mercenaires, et je l’ai massacré. Pourquoi je ne l’ai pas dénoncé ? Eh bien il faut dire que j’avais massacré le camp de mercenaires, aussi. Donc ils ne pouvaient en témoigner, et personne d’autre n’aurait pu le faire. L’assassinat, propre et discret restait donc le mieux à faire.
Encore la suite ? Vous êtes vraiment agaçant. La routine. Nous avons repris un appartement, avec Shara, et récupéré notre petit boulot à la bibliothèque. Elle utilisait la technique du henge pour masquer le fond noir de ces yeux, et notre vie reprenait son cours, avec un vide abyssal et de profonds traumatismes encré en nous. Mais au moins. Notre amitié a survécu. Et notre curiosité est toujours là. C’est le principal.
Voilà. J’ai dit l’essentiel. Foutez-moi la paix maintenant, j’aimerais finir mon bouquin.
• Âge : L'âge qu'il faut. • Localisation : Francia ! • Prénom : Comment te dire que... Non ? ♥ • Nindo : C'est un délis de faciesse, monsieur l'argent... • Passions : Des abonnés. • Personnage du manga préféré : Sakura. Utile du début à la fin. • Comment avez vous découvert le forum ? : Gogole. Rien de personnel. • Comment trouvez vous le forum ? : Que dis une savonnette quand elle entre dans un bar ? • Que faudrait il changer ? : Que c'est l'heure de se rincer. • Autre chose ? : Ouais. T'avais dis qu'on ferais des knackis. (Plus sérieusement. Anko est inspiré des personnages de Glados et Shikamaru Nara, ce qui peut donc donner un combo assez... Insupportable, désolé pour les diverses insultes ayant fusées contre le lecteur tout au long de la fiche. J'essaye de rester le plus dans le cadre du personnage possible. J'ai essayé de rester soft.) • Avez vous lu le règlement ?* : Non, je l'ai pas lu. Yumi est une diva malgré tout.
Dernière édition par Anko Sakuya le Ven 19 Mai - 17:29, édité 9 fois
Tsuku Hakka Rang A
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Jeu 18 Mai - 17:43
Bonjour et bienvenue sur le forum. Si tu as des questions n'hésite pas. Je suis sur que tu t'amuseras bien parmi nous ^^
Shiho Mizuhaji Rang B
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 8:47
Bienvenue à toi!
Yumi Esuki Rang S
Messages : 4289
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 9:32
Bienvenue, n'hésite pas si tu as des questions pour la suite. Fais-nous signe quand c'est fini.
Anko Sakuya Rang A
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 10:56
J'ai finis, merci pour vos messages de bienvenue.
Nasuko Fukoda Rang A
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 14:19
Bienvenue parmi nous Anko !
Yumi Esuki Rang S
Messages : 4289
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 14:55
Très bonne présentation, bien que je me sois rarement fait autant malmener par un blondinet emo juste en lisant. C'est original dans la forme, bien écrit et avec peu de fautes d'orthographe. Le caractère du personnage promet des RP endiablés.
Néanmoins, avant de donner ma validation, j'aimerais revenir sur un point important : j'ai cru comprendre que ton personnage a acquis les arcanes de l'Edo Tensei en... lisant les archives d'une bibliothèque publique ? x) Sans parler du fait qu'il serait étonnant que Shara soit passée inaperçue à la perception des senseurs de Konoha. Je vais en reparler avec le reste du staff, mais le pouvoir de l'Edo Tensei ne peut être obtenu que par le RP, pas dès la présentation, et après des recherches plus sérieuses qu'au fond d'une librairie civile (a priori, le secret n'est pas gardé par Konoha, il va falloir en sortir et fourrer ton nez dans des endroits autrement plus sales et dangereux). L'idéal serait donc de modifier la fin de ton histoire afin que ramener Shara à la vie et te venger des mercenaires ainsi que du commanditaire deviennent des objectifs IRP.
À part ça, je valide ta présentation au rang de Juunin spé. Scientifique de Konoha. Je valide également la lecture du règlement.
Anko Sakuya Rang A
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 15:41
Alors, je suis resté assez obscur sur ce point justement pour voir les conditions d'obtentions de l'Edo Tensei, aussi, je précise. J'ai distingué cette recherche dite "occulte" pour énoncer le fait qu'Anko a entendu parler de l'existence de la chose, et encore, ça a été énoncé lorsqu'il était employé, et non simple utilisateur de la bibliothèque, donc ça a pu être pioché dans les accès restreint, l'acquisition au sens propre, c'est durant ces voyages initiatiques. J'ai justement laissé pas mal de blanc de ce côté-ci, parce que je comptais plus tard expliquer l'acquisition d'informations ainsi que l'apprentissage de la technique au terme d'un RP solo pour compléter le background du personnage.
Mais du coup, si c'est comme ça que ça doit se dérouler, est-il possible d'effectuer l'acquisition en flashback, avant que je me lance sur ma fiche technique de façon à justifier le fait que c'eut bien été acquérit inRP, sans pour autant casser le background de mon personnage (un peu à la manière d'un test RP) ? Sinon, oui, effectivement, je m'organiserai surement comme tu l'as proposé, ce qui m'embête, en réalité, c'est ceci :
Règlement a écrit:
– Chaque ninja a le droit à un ou plusieurs talent(s) en fonction de son grade. Après une promotion, un joueur pourra faire évoluer ses précédents talents et apprendre de nouveaux talents mineurs. Un nouveau talent ne peut posséder un rang supérieur à mineur que s’il s’agit d’une affinité combinée que vous avez obtenue par combinaison.
En effet, je me voyais passer le talent Edo Tensei en optimal, et ça risque d'être compliqué voir impossible si je dois l'acquérir IRP, d'où... Ma demande... De... "conciliation", si on peut dire.
Merci pour la lecture et l'attention portée, sinon.
Tsuku Hakka Rang A
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Sujet: Re: Présentation d'Anko Sakuya Ven 19 Mai - 16:49
Il est possible d'obtenir l'edo tensei sur ce forum mais il faut des recherches beaucoup plus longues et difficiles que tu le crois. Un autre membre a réussi à mettre la main dessus mais ça lui aura pris des mois, voir des années avant de pouvoir réellement le faire. Ça prendra plus qu'un flashback. Tu devras mettre ton personnage en danger, faire de réelles recherches pendant plusieurs rp.