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Sujet: Rencontre avec une légende Sam 9 Sep - 20:18
Rencontre avec une légende
Avec Soufuku Nitobe
Sora avait fini les travaux pour aujourd’hui. La maison que lui et ses « collègues » étaient en train de construire avançait, si bien que Sora devrait normalement être libre dans quelques jours, voir semaines. Maintenant qu’il avait un petit temps de libre, Sora décida de se poser sur un mur, au bord de la rue. Il s’était rendue jusqu’au quartier où il habitait quand il était plus petit. Extérieurement, la maison semblait toujours être la même. Cependant, cela faisait bien longtemps que plus personne n’y habitait, et intérieurement, ce n’était pas vraiment la joie. Le lieu était empli d’une sensation étrange. D’un souvenir. D’un esprit. De quelque chose d’étrange que l’Okinawa ne pouvait identifier.
Sora s’était adossé au mur situé en face de chez lui. De son regard triste, il observait la maison qui l’avait vu grandir. Il se remémora les bons moment qu’il put vivre dans cette maison : les repas avec papa et maman, les soirées à regarder le ciel étoilé, allongé sur le toit de la maison, les après-midi d’entraînement dans la forêt de Konoha, les journées de mission avec la première équipe dont il a fait partie… Maintenant, Sora était considéré comme un criminel, et les relations humaines ne seront très certainement jamais pareilles. Personne ne pardonne les déserteur après tout, même les déserteurs involontaires. Cette perspective fut le coup de grâce qui fit tomber les défenses émotionnelles de Sora : une larme vint glisser sur sa joue, silencieusement.
Le souvenir du miroir, qui devait encore se trouver dans la maison, donna la nausée à Sora. C’était la seule pièce qui le reliait à son ennemi juré, l’assassin de ses parents nommé Ashiro Ryuka. Il voulait se venger, trouver le pourquoi du comment, trouver des réponses à l’immensité de questions qui trottaient dans sa tête… Cependant, il n’allait pas pouvoir dénicher ce qu’il cherche avant un moment. Un très long moment.
C’est donc un jeune homme triste, nostalgique et perdu dans ses pensées que les gens pourraient rencontrer en empruntant cette rue. La rue n’était pas très fréquentée : le Soleil commençait à se coucher, et une ambiance rose orangée se répandait aussi loin que la lumière de l’astre céleste pouvait se répandre.
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Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Dim 10 Sep - 22:14
Pile ou Face.
L'entrevue passé avec le Hokage et Le Kaze Kage avait sonné comme un gong pour le jouteur, c'est en lui qu'il sentait des fortes nausées, et des migraines insistantes, plus violentes qu'a l'habitude. Il avait échappé de peu à une extrême preuve de faiblesse qui, aurait ternie son image bien encornée par le jeux malsain du grand horloger. En plus des ces douleurs persistantes mais assez récentes, Soufuku Nitobe avait été dans le couloir menant à la sortie du noble bâtiment, pris de violant spasme venant à paralyser son bras gauche, il s'était saisit de son épaule douloureuse et brûlante tandis que la grimace stupéfiant son visage assez vieilli et fatigué témoignait ici, de tout le mal qu'il subissait. Ce n'est que plusieurs heures passée, alors que le crépuscule gagnait son passage quotidien dans ce vaste étendu qui fascinait les hommes au point d'en être le fruit de légende et autres mythes.
Que ce qui le rongeait s'estompait peu à peu, laissant son bras inopérable, lourd et arrêté. S'il possédait bien une métaphore, une comparaison pour définir ô combien il peinait. Il aurait affirmé : « Que son âme s'échappait un peu plus de par les gribouillis qui formait ce sceau rompu, ce contrat caduque qu'il avait passé jais, avec le malin... ». La sortie de Dorumo lui avait permis d'amorcer un coup de force majeure, en proposant une alliance plus que formele avec la feuille, sans doute que la tête pensante de Konoha pensait à une stratégie millitaire des plus fourbes. Hélas pour la Reine de cœur, les intentions du samouraï s'orientait vers une machination des plus saugrenues, des plus perfides...
En réalité, toute proportionnée soit-elle, il avait décidé de se servir de Konoha et de Suna pour lancer, tenter une attaque contre Kiri, et espérait que le travail que le Tuchikage lui avait gentiment mâché au préalable, allait fonctionner et que les deux entités allait avoir le bon plaisir de compter dans leurs rangs, l'unité de la roche. Tout cela n'avait qu'un seul but, servir les idéaux d'Heiwa, des idéaux qui n'était que les siens et ceux de Yumi Esuki. Peut importe ce qui avait pu ouvrir les yeux de cette dernière, la mégère capricieuse qu'elle savait être, un tantinet agaçante, glaçante mais attachante dans le fond, tant qu'ils étaient sur la même longueur d'onde, chacun ne pouvait être un ennemi pour l'autre.
Du moins c'était ce que Soufuku pensait. Et pour dire vrais, le fait d'avoir revu Dorumo avait provoqué chez notre bon vieil ami, une sorte de sentiment déguelasse dont il aurait mieux fait de se démunir ! Quelque part au fond de lui, dans une partie infime de son être, se dépeignait une vérité pressante voir inéluctable, Suna lui manquait sans doute un peu, sans doute... Beaucoup … Mais une fois n'ai pas coutume l'ancien Kazekage avait optait pour une décision sage, et réfléchie. Il voulait se donner le temps, le temps de mûrir sa réflexion, et jusque là, lorsqu'il rencontrerai à nouveau son acolyte de longue date, il aurait alors, une réponse certaine sur ses envies.
Posté sur le balcon donné par la grande fenêtre de sa chambre d'invité, en fumant une cigarette du paquet qu'il venait fraîchement d'acheter chez un épicier peu scrupuleux, Soufuku regardait cette astre rougir de honte, au fond lui aussi était de ceux qui comme le samouraï ne laissait paraître aucune forme de faiblesse, se flagellant devant la statue de bois d’ébène pour continuer à avancer fièrement. Crucifié par l'amour qu'il éprouvait pour les autres, prié par la haine qu'il possédait de l'échec. Pour l'Auguste qui avait profité de ce petit confort délaissé depuis maintenant trois ans, pour prendre un bon bain, il était bien difficile de jouer les Atlas, ses vieilles épaules étaient meurtris par le poids de ses actions, et le poids du monde le rendait presque bossu, dénudé d'une fierté qui l'avait fait régner au sein des basses-cours.
Pris par une envie pressente, le zigouigoui engourdi par une vessie certainement trop pleine. L'arme du crime une flasque de saké qu'il avait troqué contre le bon vieux thé qui d’antan le démarquait de ses pairs. Il sortit de son vêtement un objet contondant qui ferait passer le Colonel Moutarde pour un enfant de cœur, et se laissait à déverser la chaude liqueur sur la rue juste en bas, ne se préoccupant point des passants. Soulagé, il s'appuya ensuite contre le réverbère de la terrasse, la nuit tombait vraiment, le calme commençait à régner, il regardait l'arbre sur la rue adjacente, un espèce de marronnier au tronc épais et à l’écorce clair. Synonyme de sa bonne santé et de son impérialisme visible à l’œil nu, le feuillage fournis de l'hippocastanacée, sans doute illuminé par de vives lanternes situé en son dos, laissait paraître comme un visage aussi féroce que celui d'une créature immonde et pervertis.
Ce visage factice regardait avec fureur, le quasi-cinquantenaire, sans dire un mot, il reconnaissait là une amie de longue date. Sans suivis alors quelques formules de politesses et une délicatesses projeté par ses yeux d'enfants, lorsque ceux-ci soutenait le regard hargneux de l'arbre aux yeux de feu.
« Oh ?! Te revoilà, tu me manquais tu sais... Enfin ce n'est pas faute de t'attendre sans relâche depuis plus de vingt années aussi éprouvantes, les unes que les autres. Je me demande chaque soir qu'est-ce que j'ai raté pour que tu ne viennes me prendre ce soir là, vois tu mes yeux, s'humidifier ? Prends-tu du plaisir à jouir de ma déchéance ? Je te le redemande encore une fois, prends moi ! Oui arraches mois à ce foutu monde, sans remords je souhaite m'en aller, il est temps maintenant, d'arrêter ce jeux stupide, ce jeux incandescent du chat et de la souris. Je veux tomber dans tes griffes, dans tes bras suaves et pénétrer ta froideur pendant que tu déchires ma chair... »
Les lanternes s’éteignaient, et le visage disparue lui aussi, en caressant cette cicatrice qu'il avait sous son haut sombre, le samouraï regrettait encore que la mort lui fasse faux bond, bien qu'il savait que sa réapparition, signifiait qu'il pouvait défaire les voiles et se laisser naviguer à l'aide d'un simple gouvernail. La fin du voyage du marin était on ne peut plus proche, oui il le savait pertinemment, Ulysse allait finalement rentrer à Ithaque, retrouver Pénélope. Son souhait le plus chair était d'en finir avec cette Odyssée du désespoir, lui qui encore se demandait quel rôle pouvait-il avoir dans un monde, trop évolué pour lui. A défaut d'être comme une boîte de chocolat la vie, était comme une pièce de monnaie, elle avait deux facettes certains avaient un bon destin, d'autres un mauvais, chanceux étaient ceux pour qui la pièce retombait sur l'arrête et roulait sans relâche. Pour les autres, alors courir n'était pas une solution suffisante. C'était là, le commun des mortels, la véritable réponse à la raison, de la vie des Hommes elle était jouée à pile ou face.
Note:
Spoiler:
La nuit tombe, ce rp se passe après la réu dans le bureau de Mura, Soufuku est placé juste au dessus de ta tête. Les actions sous guillemets sont les pensées de Soufuku.
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Jeu 14 Sep - 14:34
Rencontre avec une légende
Avec Soufuku Nitobe
Le regard perdu dans le paysage environnant pourtant pas si exceptionnel que cela, le jeune Okinawa était, comme presque à son habitude maintenant, perdu dans ses pensées. Il voyageait au gré des courants aériens dans ce monde que lui-seul pouvait connaître, le monde de ses propres songes. Après les vents violents l’ayant porté jusqu’ici ces quelques dernières années, il connaissait enfin un épisode bien moins venteux. Il avait à présent l’unique occasion de faire une rétrospective sur ce qu’il avait perdu entre temps, et ce qu’il avait gagné. Il n’avait malheureusement pas gagné grand-chose, et avait perdu beaucoup. Au moins, il était maintenant possible de se dire que Sora n’avait plus rien à perdre et tout à gagné.
Cependant, le descendant Uchiha ne réfléchissait pas comme cela. Bloqué dans le passé par des sentiments trop puissants qu’il ne contrôlait lui-même pas, Sora était toujours en phase de deuil. Hélas, ce sentiment de tristesse emplissant le petit être n’était pas prêt de partir, et s’était fait une belle place au sein de la pierre qui servait à présent d’organe vital au jeune homme. Tout sentiment de joie, de bonheur et d’allégresse s’était volatilisé. Jusqu’à quand le jeune homme continuera-t-il de se morfondre ? Quand-est-ce qu’il finira par relever la tête et continuer d’aller de l’avant ? Personne ne sait. Peut-être qu’il n’y arrivera jamais, qui sait ? Seul l’avenir nous le dira.
Sora, qui n’avait pas remarqué qu’il était placé sous un balcon, continuait d’observer son ancienne demeure, encore et encore, le regard perdu dans le marron du bois composant la plupart de la maison désormais inhabitée. C’est uniquement lorsqu’il entendit le bruit d’un liquide déversé sur le sol que Sora releva la tête, sortant de sa rêverie. Il put observer non loin de lui un petit jet d’un liquide jaune frappant le sol avec un débit plutôt normal. Alors que des éclaboussures frappaient le bas du pantalon du jeune homme, il fit une moue de dégoût avant de quitter l’endroit où il était. Passablement énervé, il souhaitait faire comprendre à l’homme qui lui avait presque uriné dessus qu’il aurait pu et du faire attention.
S’étant déplacé de quelques mètres sur les côtés, le jeune homme attendit que la personne en question eut vidé sa vessie avant d’aller le voir. Qui était-il ? Était un un enfant plein d’insolence, ou un vieil homme plein d’indifférence ? Civil, ninja ? Sora n’en savait rien, mais il comptait bien faire comprendre qu’on évite de se soulager en éclaboussant les gens. Une dizaine de seconde après que le petit manège soit terminé, Sora prit appui avant de sauter sur la rambarde droite du balcon. Prenant un bon équilibre, l’Okinawa engagea la conversation. Il essaya de ne pas faire transparaître son agacement dans sa voix et de prendre un ton neutre, mais peut-être que l’homme en question avait de bonnes capacités pour capter ce genre de choses ? Dans tous les cas, Sora prononça ces quelques mots :
– Puis-je savoir ce que vous faites ? Je ne suis pas sur qu’uriner sur ou juste à côté des gens soit une très bonne idée, même si je peux me tromper.
Sora espérait ne pas avoir lancé des hostilités mais plutôt une discussion cordiale. Son agacement jouera-t-il en sa défaveur ?
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Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Mar 26 Sep - 23:14
Le Nez dans le Ruisseau !
- Je me suis trompé ! Ça arrive même aux meilleurs ! D'ailleurs c'est l'épis sur le haut de ton crâne bien fournis que je visais !
Grommela le bougre d’épéiste, c'était sans doute à cause de la vieillesse, un peut la faute à l'ivresse, quoi qu'il en soit il avait pissé par terre en saluant Voltaire. Bien plus encore que ça visé tronquée c'était le fait qu'il n'avait pas détecté, aperçue ou sentit le jeune homme qui s'adressait à lui. En descendant de son perchoir d'un bon et après avoir atterrit sur ses deux jambes, il avança donc en direction de ce petit homme adossé contre un mûrs de pierre froide. La nuit était tombée, et les lumières éclairait les rues du village de la feuille, une cigarette qu'il allumait suavement et quelques bouffés d'amanite-tue-mouche plus tard.
Le samouraï l'air conquérant scruta du regard son l’antipatinage personnage qu'il avait découvert de par ses tympans. « Pourtant »,jurait-il de l'intérieur, « On m'avait dit que chahuter le baobab rendait sourd... » De plus près le gamin avait ce regard hagard, si particuliers de ceux et celles qui se demande pourquoi ? Sans vraiment vouloir chercher une réponse fausse ou véridique sur ce qui les faisaient brûler et danser les cendres au plus profonds de leurs êtres. Soufuku connaissait parfaitement cette expression et si on le laissait faire il aurait même dit qu'il en était le seul et unique inventeur.
- Pourquoi tu tire une telle guiboche Gavroche, t'as merdé et ta copine ta claquée la porte au nez ?
Il regardait avec un sourire qu'il espérait rassurant le gamin dont l'âme échappait un peut plus par les iris, alors que défilait les heures et minutes. Et frissonnait succinctement en raison de la légère brise mais glaciale qui lui parcourait le corps. En bon superstitieux il se demandait s'il n'avait pas à faire à un esprit vengeur, un fantôme revenu d'outre tombe pour faire de Konoha un enfer permanent ? Ou bien était-ce un gosse qu'il avait tué autrefois et qui venait pour lui faire la peau ? Impossible pour savoir même pour sage l'ancien. De surcroît le teint pâlichon de l'énergumène qu'il interrogeait jouait clairement en sa défaveur. Peut importe criait Édith ! L’ermite se foutait du monde entier et bien que ça puisse paraître étrange voir loufoque il envisageait à faire une proposition bien spéciale à l'acrimonieux personnage. En l'espèce comme affirmerait du poing Moretti, elle n'était autre que :
- Et bien je sais pas ce qui te chagrine, et je ne sais pas si tu manges de clémentine, mais ce n'est pas en restant ici en te morfondant que les choses vont changer.
En sautant sur le balcon où il était prostré jusque-là.
- Mais si tu veux parler viens on se mieux au chaud... Sinon tu peux toujours ressassé tes actes manqués en pleurant que rien ne change et constater que rien ne changera, ta face par terre en accusant Rousseau. Tout en faisant part de tes condoléance à Victor...
Les choses allaient-elles devenir plus intéressantes ?
Spoiler:
Désolé pour la qualidat mais fallait bien poster quelque chose
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Mer 27 Sep - 7:54
Début d'espoir
Avec Soufuku Nitobe
Sora était un poil énervé. En même temps, c’est difficile de ne pas l’être quand on apprend que quelqu’un urine délibérément à côté de soi, voir sur soi. Il y a quand même des choses plus graves, mais pour Sora actuellement, rien n’importait plus vraiment. Après tout, il passait la plupart de ses journées à faire des travaux forcés. La notion d’importance n’avait plus vraiment de place dans la tête du jeune homme, tête qui est bien trop occupée par tous ces souvenirs et toutes ces émotions néfastes.
Le vieillard prononça une phrase :
– Je me suis trompé ! Ça arrive même aux meilleurs ! D'ailleurs c'est l'épis sur le haut de ton crâne bien fournis que je visais !
Un peu agressif, comme vieillard. Cependant, Sora n’est pas mieux. L’odeur de sake clairement détectable notifiait au jeune homme que le vieil homme qui lui faisait face n’était très certainement pas tout seul. Enfin bon. Sora laissa le vieillard à son alcool, redescendant dans la rue pour s’adosser sur le mur, un peu plus loin. Son esprit retourna à sa contemplation, que rien ne troublait – à part les gens qui s’amusaient à uriner dans la rue depuis les balcons. Cependant, le vieillard, qui semblait tout d’un coup moins vieux et plus sobre, atterrit dans la rue à côté de Sora, réengageant la conversation :
– Pourquoi tu tire une telle guiboche Gavroche, t'as merdé et ta copine ta claquée la porte au nez ?
« Ah, si seulement ce n’était que ça… » pensa Sora. Les choses seraient bien plus simple si ce n’était qu’une copine en colère. Mais c’était bien pire. Plus de famille. Plus d’amis. Un statut de prisonnier. Et un chagrin profond et inconsolable. Voilà ce qu’il y avait. Mais naturellement, Sora garda le silence, préférant garder pour lui ses propres malheurs.
L’homme enchaîna ensuite :
– Et bien je sais pas ce qui te chagrine, et je ne sais pas si tu manges de clémentine, mais ce n'est pas en restant ici en te morfondant que les choses vont changer.
Et bien. Il a pas totalement faux, le papy. Cependant, c’était bien plus facile à dire qu’à faire. Pour se faire, il faudrait déjà que Sora puisse sortir du deuil. Et actuellement, ce n’était pas vraiment prêt d’arriver. Sa mère, qu’il avait maintenant perdu depuis deux ans, hantait ses esprits chaque heure, chaque minute, chaque seconde. Il aurait aimé avoir plus de temps à passer avec sa famille, mais malheureusement le démon nommé Kirigakure no Sato avait frappé, happant au passage la tranquillité du village de la feuille. Ensuite, un autre démon avait frappé, bien plus fourbe en vil. Son nom ? Ashiro Ryuka, feu Godaime Tsuchikage. Il a prit les parents de Sora ainsi que les derniers attaches le reliant à son enfance. Finalement, Sora n’était qu’un enfant jeté trop rapidement dans le monde de la guerre, monde qui lui a brutalement arraché ses attaches avant de le laisser pour mort, sur le sol boueux du No Man’s Land.
– Mais si tu veux parler viens on se mieux au chaud... Sinon tu peux toujours ressassé tes actes manqués en pleurant que rien ne change et constater que rien ne changera, ta face par terre en accusant Rousseau. Tout en faisant part de tes condoléance à Victor…
Il n’avait pas totalement tort, papy. Peut-être que parler lui fera du bien ? Il n’en avait aucune idée. L’idée était à tenter, ça ne coûtait rien. Après tout, Sora n’avait plus vraiment de choses à perdre, et tout à gagner. C’est donc une lueur d’espoir qui vint faiblement allumer la flamme de l’envie de Sora.
Sora répondit d’une voix lasse :
– J’imagine que je n’ai rien à perdre à discuter… Allons où vous voulez, peu m’importe
Peut-être était-ce le début du nouveau foyer qui animera le survivant des Uchiha ?
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Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Ven 29 Sep - 21:19
A quoi bon mettre un titre, lorsque que l'on en possède plusieurs ?
Une voix lasse, un timbre monotone et aggravé, Soufuku ne connaissait pas les circonstances qui avaient données à ce jeune homme, cet attitude maussade qui lui allait comme un gant. Néanmoins ce que traduisait le son de sa pensée n'était pas tombé dans oreille d'un sourd, au contraire, le vieillard constatait avec dépit que son acuité visuelle n'était plus celle d'antan. Mais son ouïe quant à elle restait aussi fine qu'a l'accoutumé. Il était entré dans cet chambre avant son hôte, et sortis d'un tiroir une flasque de saké propre à Konoha, on disait qu'il était fait avec du riz fermenté et conditionné avec des fleurs de cerisier, deux coupelles de fortunes et son paquet de cigarette, un paquet procurer lui aussi dans ce village de la marque « Leaf Light ».
D'après Soufuku lui même ces dernières n'avaient rien à voir avec celles qu'il affectionnait tant les : « Bushi's Strike » qu'il faisait régulièrement importer de Tetsu no Kuni. En regardant celle qui gardait en son ventre de porcelaine, l'aigre liqueur, l'homme aux quarante et six balais s'était dit qu'il aurait aimé se reconvertir en distillateur d'alcool, et qu'il aurait mieux valu pour lui une petite vie tranquille loin de la redondance actuelle des mouvances sinueuses et pénibles du Yuukan. Il invita de la voix le jeune homme sans pour autant voir si ce dernier était rentré.
- Allez ne fais pas ton timide de service et rentre, installe toi où tu veux, c'est moi l'invité de Konoha mais fais comme chez toi !
La situation loufoque, devenait un peut plus sérieuse lorsque après avoir allumé une de ces clopes si dégoûtantes, le bretteur changea son attitude assez chaleureuse en optant pour une qui était un chouilla plus sévère. Oui Soufuku voyait les choses en grand, la précédente réunions avec les deux Kage lui avait donnée de l'idée à travailler et après avoir malaxer la pâte, le véritable chef comptait bel et bien la mettre au four. Il accéléra donc la chose en questionnant son ami du soir.
- On est à l’abri ici, personne ne nous entendra je te le garantis, je ne sais pas si tu as pus le deviner mais ce n'est pas les appartement que ta chère Hokage a mis à ma disposition, en parlant de ça jeune homme j'ai deux questions pour toi. La première quel est ton nom ?
S'arrêtant après avoir servis deux coupelles et invité son anonyme d’acolyte d'en prendre une, part un signe de tête.
- La seconde est... Que penses-tu de l'actuel Hokage, regrettes-tu Atsui Shisei ?
Les risques étaient grands et nombreux, cet adolescent pouvait prendre la poudre d'escampette et allait rapporter à sa cheffe de service, tout les méfaits du samouraï. Mais ce dernier avait l'intime conviction qu'il allait lui répondre, sans qu'il n'ai à employer un quelconque sérum servant à faire dire la vérité. D'ailleurs Soufuku qui se montrait rarement rationnelle et sceptique savait pertinemment, qu'il n'existait au seins du Yukan aucun artifice pouvant faire avouer aux autres ce qu'ils renfermaient intérieurement.
Tout du moins, il ne prenait pas en compte le genjutsu, la torture et les techniques étranges qui possédaient nombreux de ses pairs. Outre la possibilité de ruiné tout ce pourquoi il s'était flagellé jusqu'à cet instant précis, le Roi des épéistes, pensait avant tout rassemblé assez d'info pour mener à bien sa futur alliance, mais aussi il voulait pour la néo-organisation, qu'il avait faite avec la beauté froide qui l'accompagnait depuis vingt longues années et des poussières, savoir comment étaient perçu les différents leaders. Cela permettrait à la colombe de determiner un plan d'action avec le moins de failles possible. Enfin par le fruit du hasard, peut-être arriverait-il à glâner des informations ô combien précieuses sur l'objectif primaire, celui qui était la principal raison de sa venue ici au cœur du Pays du Feur, là où les Hommes, s'éternisaient dans la légende. Et après une deuxièmes coupelles, les yeux plissés et rigolant à haute voix.
- Pardonnes mon impolitesse, Sapristi ! (juste un surnom hasardeux que Soufuku donne à son interlocuteur) Je suis celui considéré comme étant le Roi des Rois, l'homme parmi les Hommes, et bien plus encore... Soufuku Nitobe.
Il remit dans son bec le tube de tabac consumé, un sourire vantard et une confiance en lui et son talent d’orateur à son paroxysme.
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Dim 1 Oct - 13:45
Le fond d'une pensée troublée
Avec Soufuku Nitobe
Sora n’avait aucune idée de qui était l’homme en question. Cependant, il l’avait invité à discuter au chaud, ce que Sora n’avait pas refusé. Après tout, rien ne l’en empêchait. Il pouvait quand-même être surveillé de l’extérieur, cependant il redoutait quand même que ses geôliers entendent ce qu’il avait à dire. Si les ANBU surveillant le jeune-homme étaient mis au courant, qu’adviendrait-il du jeune homme ? De ses conditions de détentions ? Retournerait-il en cellule normale, sans travaux forcés et semi-liberté ? Sora n’en savait absolument rien. Pour l’instant, l’Uchiha était pseudo-libre de ses mouvements, et c’était tout ce qui comptait. Ses surveillants étaient toujours là, quelque part. Sora ne savait pas où exactement, mais ils étaient là. Postés n’importe où, dans le champ de vision de l’Uchiha ou non.
Grimpant à la suite du vielle homme sur le balcon précédemment quitté, Sora pénétra dans la maison puis ferma bien la porte par laquelle il était entré alors que son hôte prenait une cigarette ainsi qu’une flasque de sake et deux coupoles. Bien. Cela faisait longtemps que Sora n’avait pas eu le plaisir de sentir autre chose que la sinistre fraîcheur de l’eau glisser dans son gosier. S’installant alors que le vieillard l’y invitait, Sora remarqua quelque chose : le personnage était l’invité de Konoha. « Intéressant. pensa l’Okinawa. Un étranger à Konoha, donc ? Bien… cela pourrait se révéler utile. » conclu Sora. Lorsque Sora remarqua le paquet de cigarettes, il fut pris d’une envie étrange. Pourquoi vouloir essayer la cigarette ici ? Sora n’en savait rien. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il venait de demander s’il pouvait avoir une cigarette, chose que son hôte lui donna bien aimablement. Posant la chose étrangement légère entre ses lèvres et l’allumant d’un claquement de doigts désinvolte, Sora était prêt à entendre ce que son interlocuteur avait à lui dire.
– On est à l’abri ici, personne ne nous entendra je te le garantis, je ne sais pas si tu as pus le deviner mais ce n'est pas les appartement que ta chère Hokage a mis à ma disposition, en parlant de ça jeune homme j'ai deux questions pour toi. La première quel est ton nom ?
Enregistrant la question, Sora réfléchit à quoi répondre. Son nom original ? Son nom complet ? Son nom de clan. Seulement son prénom ? Il n’avait que quatre possibilités s’il voulait répondre. Sa rationalité lui disait de dire seulement son nom original, Sora Okinawa. Mais son instinct lui disait de dire son nom complet au vieil homme qui l’interrogeait. L’Okinawa continua de réfléchir alors que la seconde question fusait :
– La seconde est... Que penses-tu de l'actuel Hokage, regrettes-tu Atsui Shisei ?
Sora lâcha un micro-rire. Quelle question facile à répondre. Ni Murasaki Namikaze, ni Atsui Shisei ne méritait plus que cela le titre d’Hokage. Murasaki Shisei traite ses prisonniers qui se sont rendu comme des chiens, les faisant torturer inutilement et les forçant à se tuer à la tâche. Du côté d’Atsui Shisei, ce n’était pas mieux. Un ANBU dont personne n’avait entendu parler avant arrive et pouf, il devient Hokage ? Très peu pour Sora, qui était intimement convaincu que l’homme n’était autre qu’un Kirijin qui avait été mis à la tête de Konoha après que Kiri ait remporté la bataille qu’ils avaient eux-même initié à Konoha. Alors qu’il avait encore une fois pris le temps de la réflexion, tirant sur sa cigarette puis lâchant un nuage de fumée au dessus de sa tête, une dernière parole sorti de la bouche de son interlocuteur, qui se présenta enfin.
– Pardonnes mon impolitesse, Sapristi ! Je suis celui considéré comme étant le Roi des Rois, l'homme parmi les Hommes, et bien plus encore... Soufuku Nitobe.
Soufuku Nitobe ? Ici ? Et bien. Pour une surprise, ça c’est une surprise. Ce n’était pas comme si Sora faisait particulièrement confiance à l’ancien Kazekage, mais celui-ci était une légende parmi les shinobis du Yuukan, légende qu’il n’avait jamais rencontré. Et bien maintenant, c’est chose faite ! Ayant pris le temps de la réflexion pendant que le Samurai posait ses questions, Sora était prêt à répondre :
– Et bien, mon nom ? Sora Okinawa Uchiha, dernier survivant officiel du clan Uchiha de Konoha.
L’Uchiha marqua une pause, tirant encore une fois sur sa cigarette maintenant presque totalement consumée. Le goût de cette cigarette n’était pas particulier, mais ce n’était pas vraiment dérangeant pour le jeune homme, qui appréciait quand même le moment de détente que lui procurait la chose, pourtant dangereuse pour quiconque la consommait. Ensuite, Sora ajouta :
– Ensuite, mon avis sur Murasaki ? Il est plutôt simple. Elle ne mérite que la mort Elle n’a rien fait qui puisse être vraiment utile à Konoha. De plus, elle traite les déserteurs voulant se repentir comme de vulgaires sous-races, les conditionnant en cellule sous camisole de force, les privant du loisir même de pouvoir bouger ne serait-ce qu’un doigt. Quant-à Atsui Shisei, c’est encore pire. Il a beau avoir dirigé la reconstruction de Konoha, je suis intimement convaincu que ce n’était qu’un putain de Kirijin infiltré. Je suis bien content qu’il soit mort en enterré.
Sora marqua une nouvelle pause. Cette fois-ci, la cigarette qu’il avait fumée était éteinte et totalement consumée. La gardant en main gauche, l’Okinawa prit ensuite le loisir de boire sa première coupe de Sake depuis longtemps. Il n’avait goûté qu’une fois, et le goût ne l’avait pas vraiment convaincu. Cependant, maintenant, c’était différent. Ce Sake était très bon, et Sora s’en délecta encore un moment avant de rajouter quelque chose à ses dires précédents.
– Ah, je regrette d’être revenu à Konoha…. Ajouta-t-il dans un murmure audible par l’ancien Kazekage.
Merci d'avoir lu ~
Soufuku Nitobe Rang S
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Mar 3 Oct - 15:03
Être ou ne pas être ?
En être ou ne pas en être, la question devrait être celle-ci. A quoi bon, ô bon seigneur être sans raison ? Desséché marchand dans le désert brûlant pied nu... Sur les braises infernal, lacéré par de multiple coups de fouets, l'aubépine en couronne et dévoré par la passion ? Ne devenant plus qu'une source sans forme apparente, déchu de race et valeur... A quoi bon posséder une morale lorsque l'on est éblouit par la vie à coup de lumière mortelles ? « Ce gamin... »Songeait le samouraï après avoir partagé une cigarette avec ce dernier « Est bien plus atteint que je ne le pensais, si je le laisse ainsi il pourrait devenir un nouvel Aizen, un suppôt de Shinsuke... » Sa grattant cette barbe fournie qui comme lierre sur une vielle demeure grimpait follement sur son visage vieillissant. « D'un côté ça pourrait être une bonne chose, de l'autre si je le laisse perdurer comme ça, le Yuukan pourrait connaître des remouds à en faire ressortir l'antique Uzushio des abysses... Je vais donc m'assurer qu'il disparaisse à jamais ! »
En effet de cet adolescent avait emprunté les sentiers vers l'âge adulte bien trop tôt, ne sachant pas qu'il se ferait avoir en poussant le portail rouillé, la maison en pain d'épice n'était pas celle qu'il fallait choisir... De ce petit bout d'homme, ce Shinobi mal-aimé, il ne restait plus qu'une bouche putride qui déversait son mal-être, la mâchoire déchiquetée par un remord bien profond... De ces infections qu'on ne soignaient pas d'un mudras à la main ! La décision du samouraï était prise, de toute manière il s'était engagé après son exil, à faire du Yuukan un monde libre , même si encore aujourd'hui il n'avait pas clairement évoqué ses réelles intentions. Qu'il gardait ici dans un pan de sa cape, jusqu'au jour où l'occasion sera pour lui la bonne, alors il dégainerait son égoïsme aiguisé par le temps, par ses actions et par la vie.
Pour revenir au rouquin qui s'était donc initié au tabac, Soufuku avait maintenant l'intime conviction qu'il serait un atout pour Yumi et donc à défaut de ce maudit collier qu'il peinait à retrouver il allait dans un premier temps lui envoyer une recrue, un bleu qu'ils forgeraient tout deux. Encore fallait-il pour le samouraï qu'il juge de la compétence du couard qui tenait dans ses mains le mégot de cigarette. Il se mis debout, et opta pour un ton grave, quasiment menaçant. Il fallait qu'il comprenne que les Nitobe ne jouaient jamais, sauf lorsqu'ils étaient sûr et certains que la victoire était leur. Hélas, ils manquaient de temps, les Konohajins s’apercevraient bien vite que Soufuku n'était pas dans sa loge, il pourrait invoqué un truc de vieux comme une vulgaire promenade, pour un prétexte tout aussi vulgaire. Cela-dit, la parole saine et le cerveau bien en place, le négociateur hors pair qu'il était devenu, le bretteur formula alors ses vœux.
- Je peux te libéré de cette vie tu sais ? Mais pour cela tu vas devoir accomplir une chose pour moi, afin que je puisse juger de ta valeur, tu iras voir le Dixième Kazekage qui doit se trouver dans sa loge à l'heure actuelle ! Pour lui dire de me rejoindre dans la mienne, si tu acceptes nous nous retrouveront à l'aube au mont Hokage, et je te libérerai.
Marquant une pause pour essuyer sa lèvre inférieur imprégné du goût du fer, il reprit.
- Je vais retourné dans la chambre que l'on m'a assigné, quant à toi, acceptes ou refuses, tu tiens ton destin entre les mains, A toi de savoir si tu veux qu'elles restent liées... Tu pourrais éventuellement me dénoncer, pour tenter de regagner la confiance du village que tu sembles tant chérir...
Allumant une cigarette, encore une fois.
- Après-tout tu es celui que le Konoha a floué, celui dont la confiance et la bravoure on été bafoué... Retrouves moi à l'aube, comme je l'ai déjà dis au mont Hokage et alors je t'en dirai plus sur ce que nous allons faire pour que ceux qui t'ont fait du mal payes leurs dettes, envers toi... Envers ton sang !
Il s'en alla alors claquant la porte, Heiwa avait la possibilité de rafler un shinobi de choix, le dernier représentant des Uchiha en personne.[/i]
Spoiler:
Résumé : Soufuku fait une proposition à Sora, il prevoit de le retrouver au mont Hokage.
Info hrp : J'ouvrirai au mont Hokage. celui-ci est clos pour moi.
Sora Uchiha Rang A
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Sujet: Re: Rencontre avec une légende Dim 15 Oct - 14:17
L’ambiance devint bien plus sérieuse lorsque l’Hachidame Kazekage se mit à répondre aux paroles acerbes de l’Uchiha dirigées contre le village qu’il l’a vu naître. Le ton du vieillard devint beaucoup plus grave, une pointe de menace accompagnant même la voix du négociateur. Etait posé, sans aucune émotion particulière à l’esprit. Pour une fois. Il pouvait écouter ce qu’on lui disait calmement, chose assez rare pendant ces dernières années pour être notifiée. Lorsque le Nitobe reprit la parole, Sora se pencha en avant, durcissant son regard perçant pour ne pas se faire prendre de haut.
- Je peux te libéré de cette vie tu sais ? Mais pour cela tu vas devoir accomplir une chose pour moi, afin que je puisse juger de ta valeur, tu iras voir le Dixième Kazekage qui doit se trouver dans sa loge à l'heure actuelle ! Pour lui dire de me rejoindre dans la mienne, si tu acceptes nous nous retrouveront à l'aube au mont Hokage, et je te libérerai.
Jouer les messagers afin de prouver sa valeur ? Hm… ce n’est pas vraiment sa valeur que Sora allait prouver par cette action, mais plus sa loyauté. Du moins, c’est ce que l’Uchiha pensait à l’heure actuelle. Une proposition intéressante venait de lui être faite, et celui-ci ne manqua pas de graver l’opportunité dans son esprit. Alors que Soufuku continua, Sora l’écouta, toujours aussi sérieux et impassible :
- Je vais retourner dans la chambre que l'on m'a assigné, quant à toi, acceptes ou refuses, tu tiens ton destin entre les mains, A toi de savoir si tu veux qu'elles restent liées... Tu pourrais éventuellement me dénoncer, pour tenter de regagner la confiance du village que tu sembles tant chérir...
Alors que l’ancien kazekage finissait sa phrase, Sora lâcha un petit rire. Le dénoncer ? Mais pourquoi faire ? Sora ne souhaitait plus recouvrer la confiance de son village, qui était à présent diriger par la pire vermine qu’il puisse exister au village. Il allait bien évidemment accepter la proposition du Kazekage, qui lui semblait bien plus favorables que tout autre chose. Alors que le Kazekage s’en grilla une autre et se prépara à partir, Sora écouta ce qu’il avait à dire :
- Après-tout tu es celui que le Konoha a floué, celui dont la confiance et la bravoure on été bafoué... Retrouves moi à l'aube, comme je l'ai déjà dis au mont Hokage et alors je t'en dirai plus sur ce que nous allons faire pour que ceux qui t'ont fait du mal payes leurs dettes, envers toi... Envers ton sang !
Ensuite, le Kazekage se dirigea vers la sortie. Sora sauta sur l’occasion, avant que le Kazekage parte, pour lui parler de quelques trucs :
- Avant de partir, Nitobe-san, je dois vous prévenir d’une chose : Konoha me surveille, donc faites attention à ce que vous faites en ma compagnie. Vous aurez donc demain ma réponse à votre proposition, comme convenu. Sur ce…
Sora observa Soufuku sortir par la porte principale. Sora, quand à lui, se dirigea vers la porte fenêtre, qu’il ouvrit. Sortant sur le balcon, il la ferma ensuite avant de sauter dans la rue et de retourner vaquer à ses occupations. Qu’allait-il faire ? Sora le savait déjà, mais le temps de la réflexion était toujours utile.
Résumé:
Sora réfléchit à la proposition de Soufuku, et avant que celui-ci ne parte, il le préviens qu'il est surveillé. Ensuite, il part aussi par la porte fenêtre.